mardi 26 décembre 2023

LE BESOIN D' UN RETOUR À L' AUTORITÉ À TOUS LES NIVEAUX ! ( FRANZ-OLIVIER GIESBERT )

 REVUE DE PRESSE !

«Il y a besoin d'un retour à l'autorité à tous les niveaux», lance Franz-Olivier Giesbert

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Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi.

C'est une petite phrase récurrente chez Emmanuel Macron : celle de faire nation. 

Après les émeutes qui ont secoué le pays au début du mois de juillet, suite à la mort du jeune Nahel, tué par un policier après un refus d'obtempérer lors d'un contrôle routier, le chef de l'Etat avait souligné une fois de plus la nécessité de faire nation, de rassembler. 

Début décembre, dans les colonnes du Monde, le président français a annoncé qu’il fixerait prochainement un "rendez-vous avec la nation" afin d'envoyer un message d'unité et de "rappeler la France à ce qu’elle est". 

Pour Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain, invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, cette phrase est assez juste. 

 

"Il y a le sentiment d'un délitement"

"On a vécu avec l'idée du vivre-ensemble, ce n'est plus tout à fait ce qu'on croyait. 

On vit une sorte d'affaissement, à travers les flux migratoires qui ne sont pas contrôlés... 

Il y a le sentiment d'un délitement", a glissé le journaliste avant d'évoquer les menaces et agressions de professeurs à l'école. 

"Est-ce que c'est normal, dans une société, que les professeurs soient menacés et qu'ils aient peur ?", a-t-il interrogé avant d'affirmer qu'un "retour à l'autorité à tous les niveaux" est nécessaire.

Selon Jean-Pierre Obin, auteur de l'ouvrage Les profs ont peur, sur les quelque 850.000 enseignants que compte la France, 100.000 ont subi l'an dernier une agression physique ou verbale.

 

"Refaire nation, c'est se retrouver dans la même âme"

Dans ce contexte, comment refaire nation ? Emmanuel Macron "n'a pas encore trouvé la solution", reconnaît Franz-Olivier Giesbert.

 "Les Français veulent de l'autorité. 

La France, c'est aussi le partage, la redistribution, l'Etat-Providence mais pour vivre ensemble, il faut avoir des projets communs.

 Dans Qu'est-ce qu'une nation ?, Ernest Renan, disait qu'une nation était une âme. 

Quand on dit refaire nation, c'est se retrouver dans la même âme", a conclu l'écrivain.

 

 Source et Publication:  https://www.europe1.fr/societe/i

 


 ET AUSSI

La Quête de la Souveraineté Française : entre ambitions et désillusions

Dans le vaste paysage politique français, la recherche de la souveraineté nationale se dessine comme un récit complexe.

 Les partis se revendiquant souverainistes, tels que Les Républicains (LR), La France insoumise (LFI), et le Rassemblement National (RN), s’inscrivent dans une lignée où l’héritage gaulliste évoque une France libre et prospère.

Cette vision, héritée des idéaux de de Gaulle, met en avant la nécessité de préserver l’indépendance politique et économique.

 Cependant, la réalité actuelle soulève des questionnements quant à la cohérence entre les discours et les actions de ces partis, surtout dans le domaine économique.

La politique économique axée sur le local se dessine comme un horizon possible pour renouer avec l’essence même du souverainisme.

 Dynamiser l’artisanat et l’agriculture devient un impératif pour préserver l’identité nationale.

 Encourager les circuits courts, soutenir les producteurs locaux, promouvoir les produits français, autant de pistes pour insuffler une nouvelle vigueur à une économie fragilisée.

Pourtant, l’ombre de la concurrence déloyale plane sur le secteur agricole français, en grande partie attribuée aux normes européennes.

 Les Républicains sont critiqués pour leurs concessions aux règles de l’UE, potentiellement mettant en péril la qualité des produits alimentaires français. 

Ces compromis favorisent une compétition inégale, les agriculteurs français devant se conformer à des normes plus strictes que certains de leurs homologues européens.

La France insoumise, malgré son discours résolu, est également épinglée pour son soutien à des directives européennes qui semblent restreindre l’autonomie nationale, en particulier dans le secteur agricole.

 Les normes sanitaires et environnementales divergentes entre les pays de l’UE créent un terrain de jeu inégal, exposant nos agriculteurs à des pressions concurrentielles déloyales.

Même le Rassemblement National, souvent ferme dans ses positions, fléchit parfois devant les normes européennes, mettant en danger la souveraineté économique de la France.

 Cette susceptibilité aux compromis risque d’accroître les disparités entre les agriculteurs nationaux et leurs homologues d’autres pays de l’Union européenne.

Au cœur de ces enjeux, les normes européennes deviennent des entraves, loin de l’objectif initial d’harmonisation.

 Les concessions nécessaires pour s’aligner sur ces normes ouvrent la porte à une concurrence déloyale, fragilisant davantage nos agriculteurs déjà soumis à des contraintes nationales exigeantes.

L’appel au Frexit résonne face à ces réalités, certains estimant qu’une sortie de l’Union européenne permettrait à la France de reprendre le contrôle de ses normes alimentaires, assurant la qualité de ses produits et préservant la santé de ses citoyens. 

Cette quête d’indépendance se nourrit des injustices subies par nos agriculteurs, confrontés à une compétition internationale inégale.

En conclusion, la quête de souveraineté française se présente comme un récit mêlé d’aspirations et de défis, notamment dans le secteur crucial de l’agriculture. 

Si les partis souverainistes se positionnent comme les héritiers d’une tradition gaulliste, les compromis face aux normes européennes créent des failles dans leurs ambitions. 

La concurrence déloyale qui frappe nos agriculteurs souligne l’urgence d’un réexamen de notre appartenance à l’Union européenne, posant la question cruciale de l’indépendance nationale et de la préservation de nos secteurs clés.

Par Pierre d’Herbais

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Crédit photo : DR (photo d’illustration)

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