jeudi 14 décembre 2023

LA VÉRITÉ DES CHIFFRES CONTRE LES LUBIES IDÉOLOGIQUES ! ( JEAN MESSIHA )

 

Jean Messiha : Immigration, la vérité des chiffres contre les lubies idéologiques

TRIBUNE. 
Le président de l’institut Vivre Français analyse le rejet du projet de loi immigration, et invite à signer sur son site un nouveau “Rip” afin de faire entendre la voix des Français sur le sujet. 
 
 
Débat à l’Assemblée nationale sur la loi immigration, le 11 décembre 2023. Photo © Jacques Witt/SIPA.
Débat à l’Assemblée nationale sur la loi immigration, le 11 décembre 2023. Photo © Jacques Witt/SIPA.
 

Le projet de loi asile-immigration vient donc d’être entravé après une motion de rejet présentée par les écologistes et votée par la Nupes, le Rassemblement national et les Républicains.

 C’est la plus lourde défaite du gouvernement et, au-delà, d’Emmanuel Macron lui-même depuis 2017. 

Le fameux “en même temps” présidentiel, ô combien cristallisé dans ce projet de loi, est, cette fois, venu se fracasser sur un autre — improbable, celui-là — “en même temps” : celui des oppositions.

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Le texte a en effet été rejeté par le RN et LR, qui estiment que le texte de Gérald Darmanin ne va pas assez loin dans la restriction de l’immigration et, en même temps, par toute la gauche de l’Hémicycle, qui trouve au contraire que ledit texte est beaucoup trop restrictif.  

À vouloir réconcilier les opposés, on agrège les oppositions. 

Y compris d’ailleurs dans son propre camp.

 Comme le reste de la gauche, l’aile gauche de la majorité refuse catégoriquement toute mesure visant à freiner l’immigration.

L’immigrationnisme est, pour elle, un marqueur identitaire qu’il s’agit de défendre à tout prix, fût-ce contre l’avis d’une écrasante majorité du peuple, contre l’intérêt du pays et même, comble de l’absurdité, contre sa propre survie électorale. 

Ce psychodrame gouvernemental et parlementaire prouve que la question migratoire, devenue une priorité absolue des Français, ne sera pas prise en compte par leurs représentants ou leurs dirigeants.

 

Le “référendum imposé par le peuple”

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Ce constat, je l’avais déjà anticipé depuis fort longtemps. 

Et c’est précisément parce que je sais que, sur l’immigration, nos représentants n’auront ni le courage ni la détermination pour nous représenter que j’ai décidé de lancer le “référendum imposé par le peuple”, le Rip, en lieu et place du référendum d’initiative partagée, au sigle identique, introduit dans la Constitution en 2008 par Nicolas Sarkozy et mort-né.

 

 


 

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Quand les représentants du peuple défaillent (et ce fut le cas hier à l’Assemblée nationale), le peuple lui-même doit surgir. 

Le Rip que j’ai lancé a déjà recueilli près de 200 000 signatures en quelques jours, preuve que les Français ne sont pas fatalistes quant à leur disparition, programmée de longue date par leurs élites.

 J’invite ici tous les Français qui refusent l’impuissance et l’impéritie de leurs dirigeants sur la question existentielle de l’immigration, de signer le Rip sur vivrefrancais.com.

 


 

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Pourquoi les Français sont-ils donc de plus en plus rétifs à toute immigration supplémentaire ? 

Sur le fond, depuis de longues années, deux théories s’affrontent.

 La première, portée par le camp national, indique que certaines immigrations dégradent fortement la situation sécuritaire de la France et accumulent aussi des problèmes socioéconomiques qui plombent notre modèle social. 

La seconde, défendue par les “progressistes”, tente de noyer le poisson. 

D’abord, il n’y aurait pas de lien avéré entre insécurité et immigration, car aucune statistique ne peut le démontrer, les statistiques ethniques étant interdites en France. 

Ensuite, si tant est qu’il y ait un lien, il serait, selon la doxa dirigeante, imputable au seul caractère raciste de notre société.

 

La primauté de la science

L’hypocrisie du “camp du Bien” est flagrante. Sur tous les sujets, il insiste sur la primauté de la science. 

C’est particulièrement vrai pour la question climatique, pour laquelle questionner l’anthropocène est à peu près aussi damnable que nier l’existence de Dieu au Moyen Âge.

 Les chiffres du Giec doivent nous faire taire car les scientifiques “savent”.

Dans un tout autre domaine, sous la pression des mouvements féministes, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) analyse finement tous les ans le phénomène des violences conjugales et en attribue la très grande majorité aux hommes (87 %) avec force détails. 

Personne ne s’indigne de la stigmatisation que cela implique pour la gent masculine qui, dans sa grande majorité, ne lève jamais la main sur une femme.

Mais s’agissant de la politique migratoire, de manière stupéfiante, il ne faut rien savoir des conséquences qu’elle a pour le pays.

Pourtant n’est-ce pas un sujet qui agite fortement notre pays ? On nous dit que si nous n’agissons pas pour le climat, la Terre deviendra invivable. Fort bien. 

Mais quand nous disons que certaines immigrations rendent et rendront la France toujours plus invivable, on nous démonise comme les sorcières de Salem.

 

Toujours “la faute aux Blancs”

Il paraît que l’extrême droite agite des “fantasmes” et qu’elle “instrumentalise des faits divers”. Dont acte. Mais alors, de deux choses l’une. 

Ou bien les chiffres ne démontrent pas ce fameux “lien” et, pour le coup, les “progressistes” auront tout loisir de se répandre dans tous les médias pour dénoncer les mensonges et les stigmatisations sans fondement du camp national, que ce dernier devra humblement reconnaître.

Ou bien les données objectives collectées par une institution politiquement neutre, l’Insee par exemple, indiquent une surreprésentation flagrante des Maghrébins, des Subsahariens et autres Afghans, etc. dans le triptyque criminalité-délinquance-trafic d’une part, et, dans le triptyque échec scolaire, chômage et précarité de l’autre.

Dans ce cas, il faudra au moins un consensus sur le diagnostic, à défaut de se mettre d’accord sur les causes. Car, n’en doutons pas, la gauche nous expliquera que c’est la faute de la discrimination, donc “la faute aux Blancs”.

Le même refrain que celui utilisé pour justifier l’effroyable désastre du non-développement de l’Afrique et du monde arabe non pétrolier, à la différence de la plus grande partie de l’Asie qui, curieusement et malgré un passé excessivement compliqué, a réussi à émerger voire concurrencer frontalement le monde occidental.

 


Une vision très partielle

Cette étude est indispensable, mais à l’évidence elle ne pourra pas se faire sur une base raciale car cela serait trop contraire à notre éthique républicaine. 

Il existe une méthode déjà existante donc non polémique. 

C’est celle utilisée par l’Insee pour réaliser ses recensements. 

Elle observe la nationalité des individus étudiés.

 Mais ce critère ne nous donne qu’une vision très partielle, puisqu’une partie importante de l’immigration est aujourd’hui française par le droit du sol et les naturalisations. Pour contourner cette difficulté, l’Insee a recours au lieu de naissance des personnes, au lieu de naissance de leurs parents voire de leur grands-parents.

C’est grâce à cette méthodologie que notre organisme de statistique est capable de nous fournir des chiffres, déjà très révélateurs (chômage, pauvreté, etc.), sur les immigrés mais également sur les descendants d’immigrés et par zone géographique d’origine. 

Ainsi nous verrons si les immigrés ou descendants d’immigrés du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne, du Moyen-Orient, d’Asie du Sud-Est, etc. ont des caractéristiques fortes en matière sécuritaire et socio-économique.

 De façon empirique et par le recoupement d’une multiplicité de données parcellaires, nous savons déjà à peu près à quoi nous en tenir. 

Mais nous n’avons pas ce que les anglo-saxons appellent le smoking gun, c’est-à-dire une preuve flagrante et incontestable.

Si un bilan indépendant et objectif démontre ce dont nous sommes aujourd’hui une très large majorité à être convaincus, à savoir un résultat globalement négatif pour l’immigration maghrébine, subsaharienne et moyen-orientale, apparaîtrait immédiatement la nécessité absolue d’arrêter ces immigrations à toute force, à l’exception de quelques individus triés sur le volet pour leurs compétences et leur adhésion reconnue à nos valeurs civilisationnelles.

 
 


Des facteurs profondément structurels

La crainte légitime est bien sûr celle de la stigmatisation de la partie de la population française qui appartient à cette immigration. 

Il n’est évidemment pas question de renouveler le détestable phénomène qui a historiquement frappé nos concitoyens juifs. 

 

Mais la résolution de cette équation difficile est de proclamer haut et fort l’évidence.

Les “difficultés” d’intégration de ces populations dans notre société ne sont liées en rien à des questions de couleur de peau, l’essence du racisme, mais à des facteurs sociologiques et culturels qui sont profondément structurels. Nous n’avons pas connu ces difficultés avec les immigrés européens (chrétiens, juifs ou non-croyants), les immigrés chinois et indochinois ou encore les chrétiens d’Orient, car nous avions suffisamment de proximité civilisationnelle pour faciliter leur assimilation.

 Il en est de même pour une fraction de l’immigration maghrébine et subsaharienne, qui a profondément choisi de se franciser avec tout ce que cela comporte de volonté et de courage.


Le meilleur choix possible

Il faut toutefois avoir l’honnêteté intellectuelle de ne pas mettre sur le seul dos des immigrations alter-identitaires le poids des difficultés qui se développent depuis des décennies. 

Quand les choses ne se passent pas bien entre des peuples, c’est rarement la seule faute de l’un ou de l’autre. Alors constatons simplement que trop de choses nous séparent pour que nous puissions accepter de vivre de plus en plus ensemble. 

Après cinquante ans de vécu migratoire, nous avons l’intime conviction que lorsque nous laissons entrer cent personnes de certaines régions du monde, au mieux une minorité s’intégrera tant économiquement que civilisationnellement dans notre pays. C’est insoutenable.

Le caractère exceptionnel de cette immigration doit devenir la règle. 

 Et si nous devons au passage nous passer de quelques talents, de commis de cuisine, de manœuvres, d’aides de vie, etc. afin de nous éviter des légions de “cassos”, de délinquants et d’islamistes, ça reste malgré tout le meilleur choix possible pour la France.

 

 Source :  https://www.valeursactuelles.com/

 


 



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