Romain Lopez, un bretteur qui défend son honneur à la pointe de l’épée
Moissac est une jolie ville du bas Quercy, dans le Tarn-et-Garonne, située à 8 kms de Castelsarrasin, peuplée de 14.000 habitants.
C’est en
décembre 1464 que le roi Louis XI confirme par ses lettres patentes
l’appartenance de la ville au royaume de France.
Bons vivants, les Moissagais ont du caractère et marquent l’histoire de la ville au cours des guerres de religion au XVIIe siècle, mais aussi en se soulevant en 1830 contre la perception des contributions indirectes, ou plus tard en 1968 par un mouvement de grève dans l’entreprise locale.
Pendant la IIe guerre mondiale, les Moissagais organisent l’accueil d’enfants juifs d’Europe centrale (dont Herta Cohn-Bendit, future mère de l’ineffable Daniel qui nait en 1945 à Montauban).
Natif de Moissac dont il est élu maire en 2020 avec 62,5% des voix, Romain Lopez, est âgé de 34 ans. Titulaire d’un master de sciences politiques et d’un master d’histoire, il a rejoint le Front National en 2013 et a été en 2018 l’assistant parlementaire de Marion Maréchal, alors députée du Vaucluse.
Fidèle au RN, il ne renie pas son amitié pour Marion au nom de laquelle il soutient la candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle.
Aux législatives de 2022, il apporte son soutien sans faille à la candidate RN Marine Hamelet qui inflige une cuisante défaite à la députée sortante Sylvia Pinel, ex ministre de François Hollande.
Courageux et volontariste, Romain Lopez applique dans sa commune la tolérance zéro face aux incivilités, notamment en renforçant la police municipale et en traitant le problème les logements insalubres.
Vigilant à l’égard de la bonne tenue de sa ville, il appelle l’importante communauté de Roms bulgares à s’assimiler « comme l’ont fait ses grands-parents » d’origine espagnole.
Soucieux de la gestion de l’argent public, il réduit ou met fin à des subventions distribuées par son prédécesseur à des associations pointées comme dispendieuses et inefficientes par la cour régionale des comptes.
C’est ce prétexte que saisit Olivier Véran pour s’inviter à Moissac, accompagné de la ministre de la culture.
Officiellement, ce déplacement a été présenté “pour valoriser la mobilisation de l’Etat en faveur de la défense du patrimoine culturel”, selon le communiqué de la préfecture.
Première étape de cette visite à l’abbaye Saint-Pierre de Moissac, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sa restauration doit bénéficier d’un soutien à hauteur de 50 % des travaux de l’État.
Mais, comme lors de ses précédents déplacements dans des municipalités RN, la visite d’Olivier Véran a très vite glissé sur le terrain politique, la mobilisation des macronistes étant principalement concentrée sur « empêcher Marine Le Pen d’être élue en 2027 ».
Ce que n’a pas manqué de faire remarquer Romain Lopez. Face aux caméras, il déclare ne pas apprécier “le mélange des genres de cette visite et qu’il en a fait part au préfet ».
Il évoque les propos que le porte-parole du gouvernement lui a adressés dans le cloître de l’Abbaye, notamment sur l’arrêt de subventions à certaines associations : “En tant que maire, accueillir des ministres qui viennent valoriser les actions que nous menons en partenaires avec l’Etat, nous en sommes ravis.
Après les propos de M. Véran, quand nous cheminions dans le cloître, disant tout à l’heure nous allons faire un point sur votre politique municipale et en gros, vous mettre en accusation.
Je rappelle à M. Véran du haut de son cénacle parisien, que j’ai été élu par 62,5 % de la population, que Madame la Députée RN a été élue à plus de 55 % face à une ancienne ministre donc c’est dire si notre politique municipale et au-delà, les propositions séduisent de plus en plus”, déclare-t-il à l’équipe de France 3 Occitanie.
Et de poser la question : “Peut-être que M. Véran vient prendre des leçons de bonne gestion. Dieu sait qu’il en a besoin !
Est-ce que M. Véran est schizophrène ou a une double casquette ? Est-ce qu”il est ministre et qu’il vient faire le point avec des mairies vis-à-vis desquelles il est partenaire pour mener des travaux d’envergure ou est-ce qu’il vient en tant que membre du parti Renaissance pour se lancer une joute politico-politicienne à quelques mois des européennes.
Et ce que je regrette c’est que les services de l’Etat se sont mis en branle pour organiser cette visite, et M. Véran par ces propos révèlent que c’est une visite politico-politique à quelques encablures d’élection.
Cela me gêne parce que c’est une confusion des genres qui est payée et financée par nos administrés”.
Plus tard, les deux ministres prennent part à un débat réunissant à peine une quarantaine de personnes, membres d’associations, officiels, journalistes et habitants de Moissac.
Il s’agit théoriquement d’échanger sur les investissements publics au sein du territoire et de répondre aux questions sur l’action publique.
C’est l’occasion pour les mécontents et opposants du maire de se plaindre des services culturels ou sociaux qui ne sont plus assurés, faute de subvention.
Pour répondre à ce grief, Romain Lopez intervient pour remettre aux ministres le rapport de la chambre régionale des comptes.
Négligemment, Olivier Véran dépose le dossier au sol et insiste pour que le maire assume sa position sur les subventions non versées par la mairie. Il accuse lourdement : “Il y a quand même des acteurs du secteur associatif qui nous disent qu’ils ont perdu leur subvention, qui ont dû partir et mettre la clé sous la porte…
C’est le choix du RN.
Mais plutôt que
d’expliquer et d’assumer publiquement qu’ils ont coupé des subventions
des associations parce qu’ils estiment qu’aider des jeunes à se
réinsérer ou aider des festivals de culture, eux considèrent que c’est
politiquement défavorable pour eux, plutôt que de l’assumer, ils vont
faire n’importe quoi !”
“Vous êtes un grand comédien”, lui rétorque le maire.
Jean Michel Baylet, l’ancien ministre et sénateur, maire de Valence-d’Agen, invective alors Romain Lopez : « T’es qu’un sale type ! ».
Les ministres se gardent bien de condamner ces propos outrageants.
« Est-ce cela le « renouveau démocratique » porté par M. Véran ? » tweetera plus tard Romain Lopez.
Le maire de Moissac a souligné que toutes les personnes présentes lors de ce débat avec les ministres avaient “été sélectionnées” en amont.
“Il y avait beaucoup de macronistes dans cette salle”, précise Romain Lopez qui ajoute : “Peut-être le ministre vient-il prendre des leçons de bonne gestion dans les mairies RN ?”.
Il est probable qu’Olivier Véran gardera un souvenir pénible de cette visite particulièrement tendue où il a été contesté et n’a pas pu débobiner son habituel argumentaire lénifiant.
Le mot de la fin à Romain Lopez : « Parmi
les quelques citoyens choisis par le préfet pour le temps d’échanges
avec M. Véran il y avait Gérard Valles délégué départemental de
Territoires de Progrès. Le Gouvernement a donc utilisé les deniers
publics pour les Européennes de Renaissance. »
Par Jean-Yves Leandri
ET AUSSI
En tournée pour casser du RN, Véran est reparti en slip de Moissac
C’est moi ou bien ça a déjà l’air de « partir en couille » ce renouveau démocratique ???
Ne vous y trompez pas, le « porte-mensonges » officiel du gouvernement, Olivier Véran, n’a pas été choisi pour diffuser la parole du dangereux gourou qui squatte le Palais de l’Élysée depuis déjà trop longtemps ; le maitre étant sans égal pour diffuser lui-même ses habituels crachats haineux envers la France et les Français, qu’il déteste copieusement… pas autant pourtant que l’inverse… même si les médias-subventionnés donc aux ordres du Palais, diffusent le contraire !
En réalité, son job actuel, c’est de se balader sur les routes de France, accompagné en ce moment d’une autre racaille du gouvernement déguisée en ministre ; Rima Abdul-Malak adoubée « Ministre de la Culture » depuis 2022 … dont on pourrait penser qu’ils vont, amicalement ou au minimum respectueusement, à la rencontre de maires, élus démocratiquement donc absolument respectables, y compris par les petits soldats de l’Élysée, nommés par le maitre via le premier ministre, et non élus par les citoyens !
Pas du tout !
Parce que, attention, pas n’importe quels maires ; il va de soi qu’il y a lieu de s’occuper en priorité, toutes affaires cessantes, des plus dangereux d’entre eux… les obscurantistes-racistes, osant se plaindre des gentils envahisseurs (qu’ils nous offrent !) venus nous enrichir en partageant les richesses de leurs cultures (djihad, charia, égorgements…), tout en s’adaptant rapidement aux nôtres : CAF (APL, ALF et ALS) pour le logement, AME, PUMA (ex PMU) pour la santé…
Mais ceux qui ont le plus la cote, jusqu’aux fins fonds de l’Afrique, ce sont :
Les aides aux clandestins sont pour la plupart proposées par l’État français pour subvenir aux besoins fondamentaux des personnes vivant sur le territoire de manière illégale. Il s’agit notamment de fournir une protection sociale et un hébergement.
https://www.aide-sociale.fr/aides-immigres/
Et on s’étonne, qu’ils ne veulent plus partir…
Si seulement l’État français pouvait avoir autant de bienveillante sollicitude envers ses propres indigents !
Vous aurez aisément reconnu les maires patriotes, dont les plus à craindre sont évidemment ceux du R.N. puisque ce parti nauséabond rappelant … (air connu) dispose d’un nombre inquiétant de députés… raison pour laquelle le grand Vizir a lancé ses hyènes hurleuses, à leurs trousses.
Rappelons, juste pour le fun, que ce nabot s’est récemment fait copieusement siffler et interpeller, à Crépol, où il débarquait avec ses gros sabots, dix jours après la mort du jeune Thomas, en digne représentant de tous les faux-culs, officiels ou non, qui auraient bien voulu que l’on oublie cet odieux assassinat … ne ménageant pas leurs efforts (donc leurs mensonges) pour cela en le salissant comme eux seuls savent faire !
Toute honte bue…mais qu’est-ce que je délire, les noms d’oiseaux glissant sur le cuir tanné de ces pros de la politique foireuse, c’est sans vergogne, mais avec son monstrueux culot (et sa copine Malak) qu’il s’est pointé, profitant d’un événement culturel à Moissac (Tarn-et-Garonne), dont le maire, Romain Lopez est… Oh surprise… R.N., et contrairement à bien d’autres édiles, n’a pas sa langue dans sa poche, et le sens de la répartie…
Lequel fait largement défaut au petit-télégraphiste de l’Élysée… qui après avoir craché son venin, se drape dans une attitude silencieusement hautaine et méprisante … ce qui est bien mieux puisqu’il réussit à confondre Fabien Barthez et Roland Barthes… heureusement que Rima, vigilante lui a immédiatement sauvé la mise.
Fort des reproches adressés au maire, par des représentants d’associations regrettant des coupes dans leurs subventions municipales (simple application du programme promettant une baisse des subventions aux associations de gauche, à la population qui l’a élu démocratiquement) le grand maitre des répressions « covidiques » de 2019 et la suite, a osé balancer sans la moindre gêne, pensant sans doute que tous les citoyens sont sourds et amnésiques :
« Les gens veulent parler, vous les empêchez.
Vous n’êtes pas propriétaire de votre ville, M. le maire, vous leur devez le respect, c’est scandaleux »
Scandaleux de la part du maire, je ne trouve pas… mais de la part de ce sagouin qui nous a pourri la vie avec ses incessantes et illimitées « ingérences dans nos décisions personnelles concernant notre santé, et notre propre corps » … poussant la comédie jusqu’à se faire vacciner (mon œil !) devant témoins… et lançant la chasse aux non vaccinés.
Ne se laissant pas impressionné par ce gredin, Romain Lopez qui avait assuré devant la presse, être ravi d’accueillir des ministres, n’a pas hésité à rétorquer :
« Quand un ministre vous dit “on va vous mettre en accusation sur votre politique municipale”, ce n’est pas un ministre, c’est un militant ».
« Olivier Véran, je pense, a d’autres choses à faire aujourd’hui, quand on regarde la pauvreté dans notre pays, les problématiques de pouvoir d’achat, de terrorisme, de communautarisme… que d’aller juger la politique d’un maire d’une ville de 14.000 habitants à 600 kilomètres de Paris », avait-il ajouté.
Une seconde altercation s’est produite quand un autre gredin, Jean-Michel Baylet, fils à maman, notable du sud-ouest, paré de ses atours d’ex-ministre, et présent (à quel titre ?) s’est permis à son tour d’invectiver le maire, le traitant de « sale type » … insulte ne manquant pas de sel, venant de la bouche de quelqu’un qui se trimballe une « vielle casserole sale et malodorante » aux fesses, sur fond de viol de mineur…
Et qui, comme tous ceux de son acabit, est incapable d’adopter un profil bas, et pour cause :
L’enquête visant l’ex-ministre Jean-Michel Baylet, accusé de viol, a été classée sans suite par le parquet de Paris pour cause de prescription
Accusé par Nathalie Collin, fille de l’ancien sénateur du Tarn-et-Garonne Yvon Collin, de viols et d’agressions sexuelles lorsqu’elle avait entre 12 et 14 ans, au début des années 1980, ce qu’il conteste.
C’est une ancienne relation de la famille Baylet qui avait dénoncé des faits de viols visant Nathalie Collin dans un signalement au procureur de Montauban, il y a une dizaine d’années.
Honteuse, la jeune femme refusait à l’époque de porter plainte.
Quant à la ministre Abdul-Malak, caricature franco-libanaise de ministre anti-française, qui vient juste de se faire épingler, par Reconquête comme par le R.N. pour des recrutements « interdits aux blancs », elle est bien de la même eau (saumâtre) que Véran :
Comme nous vous l’indiquions samedi 9 décembre, Reconquête! avait déclaré, par le biais d’un communiqué, que le programme La Relève aspirerait à corriger « la trop forte homogénéité sociale et ethnique des responsables de la culture », ce qui reviendrait à affirmer qu’« il y a trop de Blancs » dans les milieux culturels.
Ainsi, Marion Maréchal et Stéphane Ravier ont annoncé saisir le Défenseur des droits « pour faire constater l’illégalité d’un tel critère (…) le mérite constituant le seul critère légitime pour départager les candidats à une fonction administrative et culturelle, qui plus est financée par l’argent des Français ».
Bien savoir que c’est son truc à Véran, seul ou accompagné… de faire un tour de France pour aller mettre le souk dans les villes tenues par le RN et d’y insulter leurs maires.
Un minable, un nuisible, parfaitement inutile ; en un mot une crapule qu’il ne faudra pas oublier quand viendra l’heure des comptes.
En attendant, avec Crépol et Romain Lopez, courageux maire de Moissac, l’accueillant comme il le mérite, il ferait bien de commencer à revoir ses grands airs à la baisse… s’il ne veut pas, une prochaine fois, faire connaissance avec une pluie d’œufs, légumes, ou tout autre projectile, de préférence varié, sur sa sale tronche de félon pontifiant.
En attendant, Véran est reparti en slip de Moissac, et ses complices aussi !
Encore merci Romain Lopez !
Par Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression
Source et Publications : https://ripostelaique.com
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