vendredi 22 décembre 2023

L' ACCORD DE L' UNION EUROPÉENNE SUR LES MIGRATIONS N' ARRÊTERA RIEN !

L’accord de l’UE sur les migrations n’arrêtera pas l’immigration de masse

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Après deux jours et deux nuits de négociations difficiles en trilogue, les institutions européennes sont parvenues à un accord préliminaire sur les cinq chapitres législatifs restants du Pacte sur les migrations et l’asile, le cadre phare de la gestion des migrations de l’UE, qui est en cours d’élaboration depuis des années.

L’establishment bruxellois salue l’accord comme un compromis juste et équilibré, mais les législateurs conservateurs l’ont critiqué en affirmant qu’il ne mettrait guère un terme à l’immigration de masse incontrôlée vers l’Europe.

Les cinq volets convenus mercredi comprennent de nouvelles procédures de filtrage et d’asile qui permettront aux États membres d’identifier et de refouler plus efficacement les migrants économiques qui ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier d’une protection internationale.

En outre, le recours à la force majeure permettra aux pays de la ligne de front de contourner certaines restrictions (telles que les périodes maximales de détention) et d’accélérer les expulsions lorsqu’ils sont confrontés à un afflux soudain de migrants, ainsi que de recevoir des fonds supplémentaires pour construire des infrastructures de protection aux frontières extérieures.

Parallèlement, le “mécanisme de solidarité obligatoire”, qui oblige les pays à choisir entre l’accueil des migrants et le versement de sommes considérables à un fonds commun, fait toujours partie du paquet, tandis que les plafonds préétablis des redistributions seraient pour l’essentiel supprimés en cas de crise.

Bien que l’accord soit un pas dans la bonne direction, l’eurodéputé conservateur Nicolaus Fest (ID) a commenté qu’il “ne changera presque rien” en ce qui concerne l’immigration de masse incontrôlée. 

Dans une déclaration envoyée à The European Conservative, M. Fest a souligné :

Il n’y a pas d’accord pour renvoyer systématiquement les migrants illégaux. L’immigration clandestine continue d’être considérée [par Bruxelles] comme un phénomène naturel qui doit être combattu par la “gestion” et la redistribution – la redistribution des migrants et de l’argent au sein de l’Europe. Les facteurs d’attraction ne sont pas réduits et les pays d’origine ne sont pas tenus pour responsables.

“Aujourd’hui est vraiment un jour historique“, a déclaré la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, lors de la conférence de presse de suivi, mercredi matin. 

Mme Metsola a déclaré que l’adoption du “paquet législatif probablement le plus important de ce mandat” était “un énorme succès pour le centre pro-européen constructif”.

Par “centre pro-européen”, M. Metsola entend le PPE (centre-droit), le S&D (social-démocrate) et le Renew (libéral), les trois partis qui détiennent ensemble la majorité à Bruxelles et qui sont les principaux responsables de cette percée.

Ceux qui ne font pas partie de cette coalition de centre – les Verts et la Gauche d’une part, et les souverainistes ECR et ID d’autre part – semblent tout aussi déçus par le résultat. 

Les gauchistes estiment que les règles convenues ne protégeront pas suffisamment les demandeurs d’asile, tandis que la droite considère le nouveau pacte comme un instrument destiné à la contraindre à accepter des migrants dans son pays.

Toutefois, le résultat des négociations entre les rapporteurs parlementaires, la présidence espagnole du Conseil et les représentants de la Commission n’est encore qu’un accord préliminaire qui doit être soumis à un nouveau vote en séance plénière à Strasbourg et au Conseil européen.

Si le Pacte n’aura aucun problème à passer en plénière (puisque les trois parties susmentionnées sont déjà d’accord), le Conseil – ou même un seul État membre – pourrait encore retarder ou bloquer sa mise en œuvre en refusant le consentement unanime.

Pour deux des cinq volets, il sera particulièrement difficile d’obtenir l’adhésion des 27 États membres. 

Le règlement sur l’asile et la gestion des migrations (AMMR) et le règlement sur la gestion des crises (ou force majeure) contiennent tous deux des éléments du mécanisme de solidarité proposé qui permettrait à la Commission d’imposer une redistribution obligatoire des migrants aux pays de l’UE.

Dans des circonstances normales, la “réserve de solidarité” des relocalisations annuelles de migrants reste plafonnée à 30 000 demandeurs d’asile par an pour l’ensemble de l’Union, répartis entre tous les États membres en fonction de la taille de leur population.

 La “contribution” initialement prévue de 20 000 euros par migrant pour ceux qui ne veulent pas accepter leur part reste également inchangée.

Ce qui est différent – à la demande du Conseil – c’est que les décisions individuelles des Etats membres sur l’acceptation des réaffectations de migrants ou le paiement ne seront pas rendues publiques, “mais nous voulons nous assurer que le Parlement européen est informé”, a noté l’eurodéputé Tomas Tobé, rapporteur du PPE, ajoutant que cette question sera abordée plus en détail lors de la mise au point dans les mois à venir.

Le règlement sur la gestion des crises modifiera également le mécanisme de solidarité.

 Et compte tenu de la pression migratoire constante que subissent l’Italie et l’Espagne (en particulier à Lampedusa et dans les îles Canaries), la force majeure sera probablement invoquée plus souvent qu’à son tour.

“Si la réponse du fonds de solidarité n’est pas suffisante pour couvrir tous les besoins [de l’Etat de première ligne en crise], la Commission demandera aux Etats membres de s’engager à prendre des mesures de solidarité supplémentaires”, a expliqué l’eurodéputé Juan Fernando López Aguilar (S&D), rapporteur du règlement sur la gestion des crises.

“La priorité sera donnée aux programmes de relocalisation obligatoires”, a souligné M. Aguilar, ajoutant que “la Commission veillera à ce que les Etats membres aillent au-delà de leur soi-disant part équitable” de migrants alloués.

En raison du mécanisme de solidarité, la Pologne et la Hongrie ont empêché la première approbation à haut niveau du Pacte sur les migrations lors du sommet du Conseil de l’UE de juin, car ces deux pays considèrent l’option de la contribution financière comme un “chantage” et ont promis de ne pas mettre en œuvre le paquet s’il est adopté en contournant leur veto.

Le gouvernement conservateur polonais ayant été écarté, seul Budapest devrait s’opposer au pacte au sein du Conseil. 

Mais comme d’autres pays se préparent à contourner en dernier recours le veto du Premier ministre Orbán sur les fonds destinés à l’Ukraine début février, le pacte sur les migrations pourrait également être mis en œuvre d’une manière tout aussi antidémocratique.

Néanmoins, la position hongroise sur le pacte migratoire reste claire et Budapest continuera à s’y opposer, a déclaré l’eurodéputé hongrois Balázs Hidvéghi au European Conservative.

 Comme l’a expliqué le législateur :

L’UE a besoin d’une approche fondamentalement nouvelle, qui repose sur une forte protection des frontières extérieures et sur un système dans lequel les demandes d’asile sont traitées en dehors du territoire de l’Union européenne.

 Tout autre système encouragerait l’immigration clandestine vers l’Europe et est donc inacceptable. 

La Hongrie n’acceptera pas la relocalisation de migrants illégaux sur son territoire.

 

Crédit photo : DR
 

 
 
 
ET AUSSI    RAPPEL ! 




 

Loi immigration. Jean-Yves Le Gallou : « Les clandestins défilent sous la protection de la police tandis que les patriotes sont réprimés » 

[Interview]

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La réaction de Jean-Yves Le Gallou au sujet de la Loi Immigration et des polémiques autour de celles ci.

 

Breizh-info.com : Comment évaluez-vous la nouvelle loi sur l’immigration votée par l’Assemblée nationale ? Quels sont, selon vous, ses points forts et ses faiblesses ?”

Jean-Yves Le Gallou : Beaucoup de mesurettes. Au sein de ces mesurettes , deux points doivent retenir l’attention :

D’abord un élargissement des possibilités de régularisation des clandestins ; 10000 par an nous dit, au doigt mouillé, Darmanin; avec en cascade 20000 à 30000 étrangers supplémentaires par an au titre du regroupement familial; sans parler des naissances qui en seront les conséquences avec la sur fécondité africaine. Une belle matière pour s’opposer à la loi.

En contrepoint il y a le conditionnements du versement de APL à cinq ans de résidence régulière pour les étrangers. Ce n’est pas magique. Mais cela veut dire que la préférence nationale a mis un pied dans la porte. En ce sens c’est une victoire idéologique.

 

Breizh-info.com : Selon vous, quel impact cette loi aura-t-elle sur la société française à court et à long terme ?”

Jean-Yves Le Gallou  :A court terme assez peu. Le business migratoire va continuer « as usual ».

A long terme ce qui peut changer la donne c’est l’émergence du réel dans le débat. La prise de conscience de l’ampleur des flux migratoires – 500000 entrées par an – et le poids insupportable de la criminalité immigrée: viols, agressions au couteau, rezzous. Le retour aussi sur le devant de la scène du thème de la préférence nationale, pourtant quasi abandonné car trop diabolisant, par Marine Le Pen dans les années 2010

 

Breizh-info.com : En quoi cette loi diffère-t-elle des politiques d’immigration précédentes en France ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est le même schéma que d’habitude : la recette du pâté d’alouette, une alouette de mesurettes restrictives , un cheval de laxisme. Et au final les mesurettes restrictives vont être démontées par le Conseil constitutionnel, les règlements d’application ou les juges. Les oligarchies vont reprendre sur le tapis vert ce qu’elles ont fait semblant de concéder au Parlement à l’opinion populaire.

 

Breizh-info.com : Pensez-vous que cette loi répond aux préoccupations en matière de sécurité et d’identité nationale souvent associées à l’immigration ?

Jean-Yves Le Gallou : Quelques OQTF de plus c’est toujours bon à prendre. Un zeste de préférence nationale aussi. Ce sont des précédents intéressants. Mais c’est 1% de ce qu’il faudrait faire !

 

Breizh-info.com : Quelles pourraient être les conséquences économiques de cette loi, notamment en termes de marché du travail et de pouvoir d’achat ?

Jean-Yves Le Gallou : Avec la facilitation de la régularisation des clandestins nous restons sous le dictat économique d’un nouvel esclavagisme. Et il n’y a pas que les riches et les entreprises qui en profitent. Le Blanc pauvre qui se fait livrer des pizzas ou va au fast food au lieu de faire la cuisine, ne peut le faire que parce qu’il y a des clandestins sous payés sur le vélo du livreur ou dans l’arrière cuisine du restaurant.

 

Breizh-info.com : Si vous aviez l’opportunité de modifier cette loi, quelles améliorations proposeriez-vous ?

Jean-Yves Le Gallou :Il faut renverser la table. Changer la constitution. Rétablir la souveraineté. Remettre les juges à leur place. Confier à l’exécutif, par référendum, le soin de prendre par ordonnances toute mesure utile pour engager un processus de remigration.

 

Breizh-info.com : Finalement, tout cela n’est-il pas de la poudre aux yeux qui correspond bien à l’image du grand cirque électoral actuel ?

Jean-Yves Le Gallou : Le régime actuel est un mélange de démocratie ( Causes toujours … ) et de dictature ( fermes ta gueule): les clandestins défilent sous la protection de la police tandis que les patriotes sont réprimés.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

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