dimanche 17 décembre 2023

INSTITUTEUR DU PUBLIC ET PÉDOPORNOGRAPHE À BREST ( 29 ) .......

 

 



100.000 fichiers pédopornographiques sur le PC d’un instituteur du public à Brest

Pris dans le nouveau coup de filet contre la pédocriminalité en France, avec 79 autres prévenus début décembre, un instituteur de Brest demandait sa remise en liberté – remplaçant, il a été affecté à 56 reprises dans 26 établissements du public du Finistère depuis 2012, et enseignait à l’école Auguste Dupouy au moment de son arrestation.

Chez lui, « 21 disques durs, des clés USB, des téléphones, 4 sacs poubelles de 50 litres de sous-vêtements d’enfants » et « près de 100.000 fichiers informatiques mettant en scène des enfants de 6 mois à 15 ans », parfois dans des scènes crues, ont été saisies.

 Le mis en cause a reconnu télécharger ce type de contenu depuis dix ans et même filmer des enfants sur son lieu de travail – des vidéos ont été tournées dans des salles de classe. Il a aussi reconnu avoir imprimé des photos de ses élèves pour son plaisir sexuel.

Néanmoins il a demandé sa remise en liberté, pour sortir de la maison d’arrêt de Brest où il a été écroué le 6 décembre, demande qui a été rejetée.

Parmi les profils interpellés cette fois, un élu local, des entraîneurs sportifs, un autre professeur des écoles – qui a violé au moins un de ses élèves – un surveillant de nuit dans un foyer pour handicapés de la Loire, qui avait filmé des enfants dans les dortoirs de son établissement, un autre breton qui habite Varades, près d’Ancenis…

Mi-novembre, dans une autre enquête, 31 personnes ont été arrêtées en Europe (dont 10 en France, autant en Espagne, 5 en Hongrie, 4 en Belgique…), dont un pédiatre hongrois et un ancien instituteur de Mayotte, ainsi que 200.000 fichiers pédopornographiques saisis.

LM

Photo d’illustration : DR

 

 ET AUSSI

Pédocriminalité dans le sport français : toute vérité n’est pas bonne à dire

dans Société  

 par 16 décembre 2023

Le journaliste sportif d’investigation Romain Molina a publié une vidéo sur le travail difficile de la commission d’investigation de la pédocriminalité dans le sport français, dont de nombreux élus subissent des pressions de la part de fédérations sportives qui persistent à affirmer cependant qu’il n’y a a aucun problème, au point que des partis ont fini par déserter l’initiative.

Il a publié par ailleurs une enquête sur des cas de pédocriminalité à la FFF, puissamment documentée, tandis que d’autres révélations surviennent dans la natation, la gymnastique et les sports de glace, selon des témoignages de victimes recueillis sur une plateforme ad hoc par la commission parlementaire.

L’enjeu est de taille : en 2021, une étude européenne avait conclu que plus de 70% des enfants qui avaient pratiqué le sport en club ou en amateur – et la quasi-totalité de ceux qui l’ont pratiqué à haut niveau – ont subi des violences psychologiques ou physiques, principalement dans la structure de leurs clubs.

 Le problème est le même outre-Atlantique, mais dans beaucoup de pays, les autorités politiques et judiciaires renoncent devant la force de frappe électorale et économique que représentent les fédérations sportives et leurs sponsors.

 

 Source :  https://www.medias-presse.info

 

 



 

ET AUSSI

 

BRI : la réponse française face aux gangsters

Jour et nuit, pendant 6 mois, une équipe de TV a suivi de près les enquêteurs de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), spécialisée dans la lutte anti-gang. 

Nous avons été témoins de leurs enquêtes, partageant chaque moment pour mieux saisir leurs techniques. 

Notre immersion a eu lieu au cœur de 36 quai des Orfèvres, le fameux siège de la police judiciaire de Paris. 

Ce lieu, connu sous le nom ‘le 36’, intrigue les créateurs de romans noirs et reste redouté par les criminels.

Sous la direction de Christian Flaesch, et fondée dans les années 60 par le commissaire Le Moel, la BRI est actuellement dirigée par le Commissaire Michel Faury.

 Il souligne que, au-delà du courage, la patience est cruciale pour les policiers de la BRI.

 Contrairement aux récits cinématographiques, où tout se résout en quelques heures, le vrai travail policier nécessite des mois de filature et de surveillance. 

Pour nous plonger dans leur réalité, Michel Faury et son adjoint, Georges Salinas, nous ont permis de suivre les opérations du groupe 40, à toute heure.

Crédit photo : DR

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