jeudi 28 décembre 2023

AMAZON RECRUTE DES " CHANCES POUR LA FRANCE " SOUS OQTF ET SE FAIT VOLER .....;PRÉJUDICE 100 000 e

 

amazon

Quand les grandes entreprises se mêlent de politique pour venir souffler dans le sens du vent, les résultats sont parfois mitigés. 

La crise sanitaire du Covid-19 n’avait pas manqué d’exemples en la matière. 

On se rappellera notamment du cas Amazon. La multinationale américaine basée à Seattle, cherchant alors à recruter 75 000 employés pour ses sites installés aux États-Unis et au Canada, avait annoncé au mois de mai 2021 qu’elle octroierait une prime pour les candidats vaccinés contre le Covid-19.

Mais, non content de faire du zèle sur ce sujet, le géant du commerce en ligne s’est également distingué ces derniers mois sur le terrain de l’immigration extra-européenne.

Le 19 juin 2023, une quarantaine d’entreprises dont Amazon ou encore les chaînes d’hôtel de luxe Hilton et Marriott se rendaient à un « mini-sommet » organisé à Paris à la veille de la « Journée mondiale des réfugiés » par l’ONG Tent Partnership for Refugees

 Une organisation indiquant sur son site qu’elle regroupe « plus de 300 grandes entreprises engagées dans l’intégration des réfugiés » dont Starbucks, Adidas ou encore Unilever.

« Laisser entrer plus de réfugiés par la voie légale »

À l’issue de cette réunion du 19 juin, les 41 grandes entreprises présentes s’engageaient à recruter ou à former des migrants avec pour objectif de réaliser un peu plus de 13 000 embauches fermes sur trois ans en Europe afin de répondre aux « pénuries de main-d’œuvre ».

Des « pénuries de main-d’œuvre » qui ont entraîné des décisions surprenantes de la part de gouvernements de « droite » en Italie et en Grèce ces dernières semaines en matière d’immigration.

Pour en revenir à Amazon, la multinationale américaine avait donc pour sa part annoncé au mois de juin dernier l’embauche d’au moins 5 000 « réfugiés ».

À l’époque, Gideon Maltz, directeur général de Tent Partnership for refugees, expliquait que l’ONG, « en poussant les entreprises à intégrer des réfugiés qui sont déjà sur le sol européen », avait pour objectif « de montrer qu’ils contribuent de manière extraordinaire à l’économie et à la société, et à pousser l’Europe à laisser entrer plus de réfugiés par la voie légale ».

réfugiés
Gideon Maltz. Source : Twitter

Ironique fait divers à Vélizy-Villacoublay

Ces propos sur la richesse que générerait l’emploi de migrants tant sur le plan économique que sociétal résonnent, quelques mois plus tard, avec une ironie certaine à la lecture d’un article publié par le quotidien Le Parisien le 22 décembre, reprenant une information du média 78Actu.

Nous y apprenons ainsi qu’à Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, un individu a été interpellé le 20 décembre par les forces de l’ordre à proximité du site d’Amazon.

 Il s’avère que l’homme en question est un transporteur travaillant pour un sous-traitant du géant américain.

Précédemment alertés par les responsables de la sécurité du site ayant constaté des disparitions de colis, les policiers ont alors saisi plusieurs consoles PS5 neuves et d’autres objets derrière les sièges de la cabine du camion de cet homme de 28 ans pour un butin avoisinant les 30 000 €.

 

Vols chez Amazon : deux Tunisiens sous OQTF arrêtés

Par la suite, la perquisition réalisée à Grigny (Essonne) par les forces de l’ordre au domicile du transporteur a été tout aussi fructueuse puisque les fonctionnaires ont mis la main sur des parfums, des aspirateurs, des ordinateurs, des écrans et même une tronçonneuse. 

Les suspicions de vol ont été confortées par le fait qu’aucune preuve d’achat n’ait été retrouvée pour l’ensemble des objets.  

Au total, le préjudice estimé pourrait atteindre les 100 000 €.

Dans le cadre de cette enquête, un deuxième individu, lui aussi âgé de 28 ans (et s’étant présenté comme cousin du transporteur peu scrupuleux) a également été interpellé.

Enfin, concernant le profil des deux suspects, il s’agit de deux Tunisiens. 

Dénommés Walid S. et Mohamed E. selon une information du journal Valeurs actuelles, ils étaient sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). 

 Pour boucler la boucle, il faut également préciser que le chauffeur-routier exerçait sa profession sans être titulaire du permis de conduire…

 

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire