lundi 25 décembre 2023

NATURE , ÉCOLOGIE ET CHASSE ....UN PROBLÈME DE SOCIÉTÉ ???

 TRIBUNE LIBRE !

La chasse au service de dame Nature 

[L’Agora]

Dans une ère où les clivages entre les partisans du “quinoa chic” et les chasseurs estampillés “beaufs” semblent résister à l’épreuve du temps, explorons une perspective audacieuse sur la chasse, trop souvent l’objet de critiques simplistes en faveur d’une vision idéalisée de la condition animale. 

Alors que nos législateurs débattent de l’interdiction potentielle de la vente d’animaux vivants en animalerie et que les “animalistes” captivent les projecteurs médiatiques, il est impératif de révéler des aspects souvent négligés dans la chasse.

 Au-delà des clichés, la chasse se présente comme une nécessité vitale, une contribution inestimable à la gestion de la nature, et un lien indissociable avec nos traditions.

La chasse, loin d’être une simple poursuite d’animaux, incarne une passion profonde pour la nature.

 Les chasseurs, souvent raillés sans discernement, se révèlent être les gardiens pragmatiques des écosystèmes. 

Les escapades en forêt ne sont pas de simples vagabondages, mais des missions de régulation, un ballet naturel où l’homme orchestre l’harmonie environnementale. 

Les critiques anti-chasse, souvent guidées par des incidents isolés, semblent négliger la réalité complexe du rôle des chasseurs dans la conservation de l’environnement. 

La régulation des populations, la protection des espèces en danger, la réintroduction d’espèces menacées sont autant de responsabilités souvent ignorées.


Envisageons une France sans chasseurs.

 Des sangliers envahissent les centres-villes, perturbés et malades, fouillant nos déchets.

 Des renards se lancent dans des festins de chats, mettant en péril des centaines d’espèces. 

Des cerfs, majestueux mais inconscients des règles de circulation, bloquent nos routes.

 Imaginons un monde où les animaux ne sont plus régulés, où le béton remplace les forêts, et où les super prédateurs, libérés de toute contrainte, se mêlent à nos villes. 

Sommes-nous réellement prêts à cohabiter avec des loups et des ours en plein centre-ville ?

 Quid des élevages, sans une régulation adaptée à la réalité écologique ?

La chasse, pratiquée de manière responsable, émerge comme un rempart indispensable contre le chaos écologique. 

Il est peut-être temps de regarder au-delà des clichés caricaturaux, de reconnaître les bienfaits souvent sous-estimés de cette activité.

 Être chasseur n’est pas simplement brandir un fusil au gré des envies.

 C’est le fruit d’un examen rigoureux où l’on apprend non seulement les règles de sécurité, mais aussi les cycles des animaux, les espèces protégées, les équilibres écologiques.

 C’est un engagement sérieux envers la nature, bien loin des préjugés réducteurs.

 

Les chiffres racontent une histoire captivante : sept personnes tuées sur 80 accidents de chasse pour la saison 2020/2021. 

Comparez cela aux 347 accidents de trottinettes électriques, aux 517 accidents en mer, aux 863 homicides, aux 2780 personnes tuées dans des accidents de la route, aux 20 000 décès d’accidents domestiques en 2020. 

 La chasse, dans ce panorama, semble être bien loin d’être le fléau dénoncé par les anti-chasse.

La chasse, pratiquée de manière responsable, émerge comme un rempart indispensable contre le chaos écologique.

 Il est peut-être temps de regarder au-delà des clichés caricaturaux, de reconnaître les bienfaits souvent sous-estimés de cette activité, sans sacrifier notre réalité environnementale sur l’autel d’une vision idéalisée de la nature.

Par Pierre d’Herbais.

Crédit photo : DR

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