POLITIQUE !
Reconnaissance de l'État palestinien : la mise en scène de Macron
Emmanuel Macron ne peut s’empêcher de se voir en grand homme.
Chaque fois qu’il monte sur une tribune internationale, il s’imagine déjà dans les livres d’Histoire, posant des gestes prétendument « courageux », que le monde entier devrait admirer.
Aujourd’hui, c’est la reconnaissance de l’État palestinien qui lui sert de mise en scène.
Mais quel courage peut-il y avoir à ce geste, alors que Gaza est en cendres et que la « solution à deux États » n’a jamais été aussi irréaliste ?
C’est une posture tardive, presque grotesque :
Macron se donne l’air d’être un visionnaire alors qu’il n’est qu’un
suiveur, tentant de rattraper le train d’une cause qu’il avait ignorée
ou méprisée.
En réalité, derrière ce vernis de grandeur, tout est calcul électoral.
Si la France n’avait pas une telle population afro-musulmane, jamais Macron n’aurait pris une telle décision.
Il connaît son socle électoral, il flatte ses clientèles et il transforme la diplomatie en boutique électorale.
Il ne s’agit pas d’un geste de chef d’État mais d’une
manœuvre politicienne, médiocre et opportuniste.
Macron est l’incarnation même du « en même temps ».
Hier encore, il s’alignait servilement sur les positions israéliennes, fermant les yeux sur les destructions, couvrant la politique génocidaire menée à Gaza au nom de la lutte contre le terrorisme.
Aujourd’hui, il vire de bord et se découvre champion de la paix et de la coexistence.
Quel cynisme ! Quel reniement !
Mais ce double langage n’a aucune conséquence réelle : Israël n’a que faire du droit international, et aucun État occidental n’osera sérieusement l’affronter.
La déclaration de Macron restera un
discours creux de plus, une illusion diplomatique sans lendemain.
La France n’a rien à gagner à se jeter dans cet engrenage infernal.
Ce conflit millénaire est inextricable, insoluble à court terme et certainement pas de notre ressort.
En prétendant jouer les arbitres, Macron ne sert pas la France : il la compromet, il la ridiculise, il la rend vulnérable.
Notre intérêt national n’est pas dans la reconnaissance
de tel ou tel État, mais dans la défense de nos frontières, de notre
identité et de notre souveraineté.
Macron, lui, ne pense qu’à son image.
Il rêve d’entrer dans l’Histoire.
En réalité, il n’y entrera que comme le président du vide, de la
posture, et de l’abaissement permanent de la France.
Par Thomas Joly -
Président du Parti de la France
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