REVUE DE PRESSE !
Paris-Rome, rien ne va plus…
dans Politique —
par Francesca de Villasmundo — 1 septembre 2025

François Bayrou est au bord de la crise de nerfs et, pour faire diversion, s’en prend à l’Italie qu’il accuse de dumping fiscal.
Entre Paris et Rome, rien ne va plus…
François Bayrou attaque l’Italie a politique de Giorgia Meloni, et ce dans un contexte difficile.
Alors que le gouvernement du Premier ministre est à bout de souffle et qu’un vote de confiance risque de lui échapper, obligeant la France à retourner aux urnes ou à rechercher une solution d’urgence, Bayrou tente de faire diversion en pointant du doigt l’Italie, accusée de « dumping fiscal ».
Bayrou en crise poursuit Rome pour dumping fiscal
Cela ouvre un nouveau front entre Paris et Rome, capitales qui se sont souvent retrouvées en conflit ces derniers mois, sans parler des récentes tensions diplomatiques à la suite des propos de Matteo Salvini sur Emmanuel Macron.
Bayrou dirige un gouvernement en pleine crise politique qui menace de s’effondrer d’ici quelques jours.
La survie de son gouvernement sera en jeu le 8 septembre, lors d’un vote de confiance décisif, où « le sort de la France est en jeu », comme Bayrou lui-même l’a déclaré dans une interview accordée à Franceinfo, LCI, BFMTV et Cnews.
Lors de ce long et laborieux entretien, Bayrou a adressé ses critiques à l’Italie, qui a officiellement dépassé la France sur le plan économique et apparaît ainsi beaucoup plus fiable aux yeux des investisseurs internationaux.
Il a ensuite évoqué le risque de fuite des Français les plus riches à l’étranger (notamment en Italie) si son gouvernement mettait en œuvre des mesures ciblées contre les classes les plus aisées.
François Bayrou : « Les riches affluent en Italie parce que le gouvernement Meloni pratique le dumping fiscal. »
C’est à ce moment-là que l’attaque contre le gouvernement Meloni a commencé.
« Il existe désormais une sorte de nomadisme fiscal, chacun se déplaçant là où cela lui convient le mieux », a-t-il déclaré, citant, à titre d’exemple, l’Italie, « qui mène une politique de dumping fiscal ».
Une allusion aux avantages accordés à ceux qui s’installent en Italie ou rentrent chez eux après plusieurs années à l’étranger.
La réponse du bureau du Premier ministre italien a été immédiate, détaillée et mesurée.
Les affirmations totalement infondées du Premier ministre français François Bayrou selon lesquelles l’Italie se livrerait à un « dumping fiscal » pénalisant la France sont stupéfiantes, a affirmé le gouvernement italien.
L’économie italienne, précise le bureau de Giorgia Meloni, est attractive et performante grâce à la stabilité et à la crédibilité du pays
« L’économie italienne, précise le bureau de Giorgia Meloni, est attractive et performante grâce à la stabilité et à la crédibilité du pays.
L’Italie n’applique pas d’incitations fiscales injustifiées pour attirer les entreprises européennes et, sous le gouvernement de Mme Meloni, a même doublé la charge fiscale forfaitaire en vigueur depuis 2016 pour les personnes physiques transférant leur résidence en Italie.
Des réactions fusent également de Rome parmi les forces politiques, notamment la Ligue, qui s’en prend à Paris.
« Il s’agit d’une attaque grave et inacceptable contre l’Italie, ses entrepreneurs et ses travailleurs, de la part d’un gouvernement français en pleine crise.
Nous leur laissons gérer leur nervosité et leurs controverses ; nous préférons travailler », peut-on lire dans le communiqué.
Par Francesca de Villasmundo
ET AUSSI
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE incapables de s’entendre sur des mesures concrètes concernant l’Ukraine lors du sommet de Copenhague
dans Europe / International / Russie / Ukraine —
par Pierre-Alain Depauw — 1 septembre 2025
Lors d’un sommet informel à Copenhague, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne ont convenu de la nécessité d’intensifier la pression sur la Russie.
Cependant, ni l’Union européenne ni les capitales européennes ne trouvent comment y parvenir.
Suite aux consultations, les ministres se sont abstenus de toute déclaration commune, soulignant l’absence de décisions concrètes.
La Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a reconnu que, lors de la réunion, les ministres n’étaient non seulement pas parvenus à un consensus, mais n’avaient même pas pu discuter de certaines questions et des méthodes de travail pour atteindre leurs objectifs.
Pas d’accord sur le financement de l’Ukraine
Kaja Kallas a admis que l’UE était confrontée à un important déficit de financement pour Kiev et qu’elle cherchait désormais de nouvelles ressources pour couvrir les coûts du conflit avec la Russie.
Certains pays proposent d’exploiter les avoirs russes gelés, mais beaucoup d’autres restent réticents à aborder la question, avertissant qu’une confiscation pure et simple pourrait avoir des conséquences imprévisibles pour l’Europe.
Pas d’accord sur les sanctions contre la Russie
Les Européens ont également mené une discussion intensive sur la question d’un nouveau paquet de sanctions, qui s’est terminé sans accord.
Des sanctions secondaires contre les pays achetant des produits russes étaient sur la table, ainsi que de nouvelles restrictions sur les banques et les cryptomonnaies.
Cependant, ces délibérations ont été reportées aux prochaines semaines. Kallas a une fois de plus réitéré l’affirmation occidentale mensongère selon laquelle « les sanctions fonctionnent », tout en admettant que les mesures restrictives ne seront efficaces que si elles sont soutenues par les partenaires, en premier lieu les États-Unis.
La Hongrie dérange
Selon Bloomberg, l’UE envisage également d’abandonner le principe de l’unanimité au profit du vote à la majorité qualifiée.
Dans ce cas, l’Union pourrait ignorer la position de la Hongrie qui refuse de suivre la ligne de l’UR sur la question ukrainienne.
La Hongrie a déclaré qu’elle bloquerait toute décision de l’UE de mener une opération militaire en Ukraine et s’opposerait à l’adhésion de Kiev à l’Union.
Par Pierre-Alain Depauw
Source : https://www.medias-presse.info/paris-rome
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