jeudi 11 septembre 2025

C' ÉTAIT HIER ! LA JEUNESSE ANTIFA EN ROUE LIBRE EN FRANCE ! PAS QU' A PARIS ....

 

#BloquonsTout : la jeunesse antifa en roue libre à Paris

Tout au long de la journée, les forces de l'ordre ont eu affaire aux débordements et violences antifas.
Jean Bexon - Boulevard Voltaire
Jean Bexon - Boulevard Voltaire

« Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue ! », « Siamo tutti antifascisti ! » 

 Ce 10 septembre 2025, Paris a vibré sous la tension du mouvement « Bloquons tout », porté par une certaine jeunesse en colère contre les mesures du feu gouvernement Bayrou. 

Dès 7 heures, des lycéens, galvanisés par l’Union syndicale lycéenne (USL) et des collectifs étudiants, ont bloqué plusieurs lycées parisiens, notamment Victor-Hugo (IIIe), Hélène-Boucher (XXe) et Claude-Monet (XIIIe).

 Rapidement, les abords de ces établissements sont devenus le théâtre d’affrontements violents avec les forces de l’ordre. 

Jets de bouteilles, fumigènes, barricades improvisées et insultes en tous genres. 

À 14 heures, la préfecture de police recensait 183 interpellations en Île-de-France, dont 145 dans la capitale.

 

Un climat explosif

La mobilisation était d’abord lycéenne, à Paris. Débutant dès l’aube avec des blocages ciblant des lycées emblématiques comme Hélène-Boucher, des lycéens ont érigé des barricades avec des poubelles et scandé des slogans tels que « La jeunesse emmerde l’austérité », « Taxez les riches » ou encore « Qui sème la misère récolte la colère ».

Soutenus par des organisations comme l’USL et l’UNEF, la jeunesse agitée par l'extrême gauche dénonce des politiques qui « sacrifient leur avenir »

Sur X, Sofia Tizaoui, présidente de l’USL, figure de la grogne juvénile, a déclaré : « Macron est un danger pour la France !  Lecornu est illégitime. Alors, du balai, et vite !!! ».

Éclatant dans plusieurs endroits de la capitale, le feu de la contestation s’est rapidement embrasé.

 Prenant d’assaut la place de la République et la place du Châtelet, les manifestants – le plus souvent vingtenaires, rassemblés par milliers, drapeau CGT ou palestinien au poing – avaient un mot d’ordre : « Tout bloquer devient vital. » 

 Contenus par les fourgons des CRS (4.000 agents des forces de l’ordre étaient déployés à Paris), certains des éléments antifas les plus radicaux sont allés jusqu’à l’affrontement.

« Les pompiers, ils vont cavaler ! »

 

Tout au long de la journée, des manifestations sauvages ont éclaté en plein Paris. 

Aux abords de la place du Châtelet, une petite centaine de jeunes antifas, cagoulés, ont sévi sur un parcours allant de la rue de Rivoli à la place de la République. 

Leur objectif ? Mettre le chaos : blocage de rues, incendies de poubelles et cassage de vitrines

« Arrêtez de mettre le feu, ça fait venir les pompiers pour rien ! », lance une passante à un émeutier. 

« Les pompiers, ils vont cavaler ! », lui rétorque-t-il, briquet en main.

Après avoir tenté de bloquer l’axe de la rue du Renard et de la rue de la Verrerie, à deux pas de l’hôtel de ville de Paris, les quelque 200 antifas rassemblés s’étaient donné pour mission de tout saccager jusqu’à la place de la République. 

Semant le chaos sur leur passage et agissant en totale impunité, ils se sont attiré la colère des riverains. 

En plein cœur du Marais, quartier pourtant réputé très à gauche, la colère avait du mal à redescendre, pour les habitants, après le passage de la tempête antifas. 

Visiblement choquée, une riveraine nous confie : « Je suis paniquée ! Qui va nettoyer ça ? Encore les éboueurs ! »

 
Picture of Julien Tellier
Par Julien Tellier 
 
Journaliste      https://www.bvoltaire.fr/

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