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Tête de cochons devant les mosquées : "LFI est tombée dans le piège tendu par une puissance étrangère"
Tribune
Publié le
La réaction des responsables de gauche, après le dépôt de têtes de cochon devant des mosquées en Île-de-France, dans la nuit du 8 au 9 septembre, intervient dans un contexte probable d’ingérence étrangère.
Or leur attitude, selon Ugo Portier, professeur de sciences économiques et sociales dans un lycée de Seine-Saint-Denis, tend à accentuer les divisions et fragilise la France.
En agissant ainsi, ils se font l’idiot utile de cette ingérence.
Tout cela s’inscrit dans une logique de mobilisation politique avant les municipales et d’éventuelles élections législatives.
On a tous vu les images : des têtes de cochon déposées devant des mosquées en Île-de-France, dans la nuit du 8 au 9 septembre.
L’émotion a été immédiate, l’indignation unanime.
Mais à peine les faits révélés, j’ai vu une partie des élus de gauche de mon département, la Seine-Saint-Denis, se précipiter sur l’affaire pour y voir la confirmation d’un climat islamophobe, alimenté de l’extrême droite au gouvernement.
La mécanique était lancée, avant même que l’enquête ne commence.
Depuis, les premiers éléments de l’enquête ont émergé.
Les auteurs ont circulé avec un véhicule muni de plaques serbes et utilisé des lignes de téléphone croates.
Tous ont quitté le territoire après les faits.
Le parquet évoque une « volonté manifeste de provoquer le trouble au sein de la nation » et la piste d’une ingérence étrangère est désormais prise au sérieux.
Très probablement russe, ou liée à ses réseaux.
Ce ne serait pas une première : attiser les tensions identitaires en France est une méthode bien connue de certaines puissances hostiles.
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Si cette action avait pour but de fracturer la société française, elle aurait pu y parvenir.
Elle était calibrée pour cela : la symbolique, la cible, le moment.
Et sans le témoignage d’un agriculteur ou l’analyse des vidéos de surveillance, le piège aurait pu se refermer complètement.
Car les premières réactions politiques ont épousé, presque mécaniquement, le récit que cette provocation cherchait à faire naître.
Plusieurs élus de gauche ont relayé, parfois avec emphase, l’idée d’un climat islamophobe devenu système.
Sans forcément le vouloir, ils ont servi les objectifs de ceux qui cherchent à semer le désordre.
Relisons les propos des élus de gauche.
Plusieurs maires de Seine-Saint-Denis, ainsi que le président du département, ont dénoncé des « actes islamophobes et ignobles », des gestes « racistes et islamophobes », ou encore une « haine islamophobe, alimentée par la fachosphère ».
L’un d’eux a appelé à « poursuivre le combat contre l’islamophobie ».
Des mots lourds, posés d’emblée, qui suggèrent une responsabilité diffuse, inscrite dans le climat général du pays.
Les députés insoumis de Seine-Saint-Denis n’ont pas été en reste.
Thomas Portes a désigné « les incendiaires islamophobes » du RN, leurs « amis de CNEWS », et un climat « encouragé jusqu’au sommet de l’État ».
Éric Coquerel a reproché à Laurent Nuñez et Bruno Retailleau de ne pas avoir reconnu la nature “islamophobe” des faits.
RENFORCER LES CLIVAGES
Les responsables nationaux tiennent le même discours.
Mathilde Panot affirme que la République est devenue « le sinistre théâtre d’un racisme décomplexé anti-musulmans ».
Olivier Faure déroule une séquence accusatoire : « au début, la fachosphère s’en prenait aux clandestins, puis est venu le tour des immigrés en situation régulière, ensuite celui des binationaux, maintenant les Français musulmans sur leurs lieux de culte ». Manuel Bompard parle, lui, d’un « cancer de la société ».
À travers ces mots, une constante : le ton de la certitude, la mise en accusation d’une large partie du pays, et un récit qui inverse les rôles – la France n’est plus la cible, elle devient le problème.
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Ce qui saute aux yeux dans ces déclarations, c’est moins leur immédiateté que leur cible : la société française elle-même.
Pour certains, c’est un réflexe idéologique : penser en termes de blocs antagonistes, où chaque fait divers devient la preuve d’un système oppressif.
Mais il y a aussi une logique plus terre à terre.
À quelques mois des municipales, et alors qu’une dissolution de l’Assemblée nationale reste possible, dans des villes où l’électorat musulman peut faire basculer une majorité, se poser en rempart face à “l’islamophobie” n’est pas seulement un geste de solidarité : c’est aussi une stratégie de mobilisation.
Idéologie ou calcul, le résultat est le même : un discours qui renforce les clivages et fragilise l’idée même de communauté nationale.
À ce stade de l’affaire, une chose apparaît clairement : en réagissant comme ils l’ont fait, les élus de gauche de Seine-Saint-Denis et leurs chefs de file nationaux n’ont pas seulement exprimé de la solidarité.
Ils ont validé le récit que cherchaient à imposer les instigateurs de cette provocation : celui d’une France coupable, ennemie de ses propres citoyens.
Ils s’imaginent défendre la République, ils participent à la fragiliser.
Voilà comment, par réflexe ou par calcul, on devient l’idiot utile de ceux qui travaillent à déstabiliser le pays.
Source : https://www.marianne.net/agora
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Affreux, les Russes attaquent les mosquées à coup de têtes de cochon
Il ont visé le cœur de la France islamique en devenir
«Les investigations ont rapidement permis d’établir que les têtes de cochon déposées devant des mosquées en région parisienne l’ont été par des personnes de nationalité étrangère qui ont aussitôt quitté le territoire, et dans une volonté manifeste de provoquer le trouble au sein de la nation.»
Si le préfet dit qu’ils sont étrangers, il faut le croire bien sûr même si, en réalité, rien ne permet de le confirmer.
Une vidéo filmée par une caméra extérieure nous informe que le dépôt ne fut pas fait par un membre de l’armée de Poutine, ni même envoyé par un « géranium » russe qui serait passé dans la rue.
C’est juste un jeune quidam, avec une capuche, tout seul et qui, à cinq heures du matin, dépose son cadeau devant la porte de la mosquée !
Il prend des photos et repart tranquille !
Nous sommes loin d’un attentat.
Pas de mort, ni de dégâts, ni d’agression.
Pas comme dans les 27 églises qui auront été pillées en France, dans un silence assourdissant.
Les préfets sont absents.
Une église ça ne compte pas !
Au début, on a imaginé des membres de la résistance à l’islamisation venus de Mars !
Nous avons bien rigolé finalement.
Sauf pour les cochons, c’était amusant.
Puis la rumeur des étrangers est arrivée.
Tout de suite, nous avons découvert que les préfets prennent de fortes doses de « Célérus ».
Par Gérard Brazon https://ripostelaique.com/
jmlb
Comme je disais hier a un journaliste de Ouest-France : Chez-nous en Bretagne les têtes de cochon termine en pâté !
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