mercredi 3 septembre 2025

L' IMMIGRATION TUNISIENNE EN FRANCE : UNE ÉTUDE EXCLUSIVE DE L' OID !

 REVUE DE PRESSE !

 

Lettre d’information n°81
du mardi 2 septembre 
2025

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) est une structure d’étude et d’information relative aux évolutions démographiques et migratoires, destinée aux décideurs ainsi qu’à l’ensemble des citoyens intéressés par ces sujets.

Nous apportons une vision rationnelle et dépassionnée au débat public, en puisant aux meilleures sources disponibles : statistiques publiques, travaux de chercheurs spécialisés, analyses juridiques.

Votre point d’information
sur l’immigration et la démographie

  • « L’immigration tunisienne en France : une croissance rapide qui pose question » | Retrouvez l’étude de l’OID sur ce sujet inédit, révélée par Le Figaro
  • « Aide Médicale de l’État, une singularité française en Europe » | Retrouvez la note de l’OID dans Le Point
  • Baisse du nombre d’immigrés aux États-Unis : une première depuis 1970 | Retrouvez les explications de l’OID

 

« L’immigration tunisienne en France : une croissance rapide qui pose question » | Retrouvez l’étude de l’OID révélée par Le Figaro
 
Publiée la semaine dernière et révélée par Le Figaro, l’étude exclusive de l’OID sur l’immigration tunisienne met en avant le caractère singulier de cette immigration, qui connaît une dynamique inédite et incarne les limites des tentatives existantes de privilégier une « immigration choisie ».
Cliquez pour découvrir l'article sur le site du Figaro.
La population immigrée originaire de Tunisie a connu une augmentation de 53 % en France entre 2006 et 2023, le taux le plus fort parmi l’ensemble des pays du Maghreb. 
 À titre d’exemple, ce rythme d’augmentation est près de deux fois plus rapide que celui des immigrés algériens.
Rapporté à sa population, la Tunisie est devenue le pays du Maghreb auquel la France accorde le plus de nouveaux titres de séjour : 182 pour 100 000 habitants en 2023, soit le triple de l’Algérie. 
 Une proportion qui révèle le très fort dynamisme des migrations tunisiennes en direction de la France.
Cette hausse rapide apparaît liée, en partie, au droit dérogatoire dont bénéficient les Tunisiens en matière migratoire avec l’accord du 17 mars 1988 complété par l’accord cadre du 28 juin 2008.

L’accord-cadre de 2008, signé au début du mandat de Nicolas Sarkozy, ambitionnait de promouvoir une immigration légale et « choisie » en contrepartie d’une coopération accrue dans la lutte contre l’immigration illégale.

Cependant, 17 ans plus tard : les dysfonctionnements sont patents et le gouvernement tunisien s’avère très peu coopératif dans la délivrance des laissez-passer consulaires, nécessaires à l’application des OQTF.

Leur taux de délivrance par Tunis dans les délais n’était que de 34 % en 2023 ; il a connu une baisse de 10 points par rapport à 2022, demeurant le plus bas parmi les pays du Maghreb.
Malgré ces facilités : la diaspora tunisienne se distingue par une forte présence dans l’immigration clandestine. 
Elle forme la 2ème nationalité la plus souvent interpellée en situation irrégulière sur le territoire l’an dernier.

Pour autant, elle est seulement la 5ème nationalité la plus souvent éloignée du territoire – notamment en raison du manque de coopération de Tunis. 
Preuve supplémentaire que les accords n’apportent, in fine, pas les bénéfices escomptés à la France.
De même, malgré l’ambition affichée d’une immigration « choisie », les indicateurs disponibles témoignent de difficultés significatives d’intégration à la société française. 
 
Ainsi, 35 % des immigrés tunisiens de plus de 15 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni à la retraite : un taux trois fois supérieur à celui des Français.

Par ailleurs, le nombre des ressortissants tunisiens écroués en France a plus que doublé en 20 ans (+119 %) ; une hausse deux fois plus rapide que celle de la population écrouée dans son ensemble.
Retrouvez l'étude complète en libre accès sur le site de l'OID.
Étude OID | « L'immigration tunisienne en France : une croissance rapide qui pose question »

« Aide Médicale de l’État, une singularité française en Europe » | 
Retrouvez la note de l’OID dans Le Point
Alors que le débat sur le bilan budgétaire de l’immigration prend une nouvelle ampleur ces dernières semaines, dans le contexte du plan d’économies proposé par le Premier ministre : une nouvelle étude de l’OID – dévoilée en exclusivité dans Le Point – détaille le contenu véritable de l’aide médicale d’État (AME), les inégalités de traitement qu’elle engendre par rapport aux assurés sociaux du droit commun et son caractère unique en Europe.
Cliquez pour découvrir l'article sur le site du Point.
Créée en 1999, l’Aide Médicale de l’État (AME) est un dispositif de soins gratuits, sans avances de frais ni reste à charge, destiné aux ressortissants étrangers en situation irrégulière sur le territoire français.

Pour y être éligibles, ces derniers doivent être présents sur le territoire depuis au moins trois mois et ne pas dépasser un plafond de ressources, fixé à 860 euros par mois pour une personne seule en France métropolitaine.

Le nombre des bénéficiaires de l’AME a triplé en moins de vingt ans (2004-2023), passant de 154 971 à 456 000 bénéficiaires.
 Corrélativement, le coût global pour les trois volets de l’AME a augmenté de 72 % entre 2012 et 2024, avec un montant initialement budgété à hauteur de 1,319 milliard d’euros dans le projet de loi de finances pour 2025.
Le facteur d’attractivité migratoire représenté par les dispositifs gratuits de soins se révèle majeur. À ce titre, un rapport de l’IGS/IGAS évaluait en 2019 qu’un quart des étrangers en situation irrégulière citaient les soins parmi les motivations de leur migration en France.  
Ce même rapport souligne des surreprésentations importantes de certaines maladies graves chez les bénéficiaires de l’AME (cancers, VIH-Sida, maladies du sang, etc...).
Notre étude procède à une comparaison détaillée du panier des soins couverts par l’AME (hospitalisation, transports médicaux, soins dentaires et auditifs notamment...) et de leur taux de prise en charge par rapport à ceux des assurés sociaux ordinaires, qui cotisent pour la Sécurité sociale.

Les bénéficiaires de l’AME, outre qu’ils ne sont pas des contributeurs au système français d’Assurance maladie, bénéficient d’une prise en charge de leurs soins à 100 % – ce qui, en de nombreux domaines, est supérieur au taux de remboursement des assurés « de droit commun ». 
 Il en est ainsi des soins dentaires, par exemple : remboursés à 60 % pour les personnes cotisant à la Sécurité sociale et à 100 % pour les bénéficiaires de l’AME.

Les assurés sociaux ayant en moyenne un reste à charge annuel de 274€, ils paient donc davantage que les non-cotisants pour bénéficier des soins... qu’ils ont déjà financés par leurs cotisations sociales.

L’étude de l’OID compare l’ampleur des services offerts par ce dispositif avec ceux dédiés aux immigrés clandestins dans plusieurs pays européens (Belgique, Danemark, Espagne, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Suède et Suisse)

Il en ressort que le dispositif AME est le plus « généreux » d’Europe : au-delà des soins urgents, il est le seul à inclure à la fois un panier de soins non-urgents extrêmement large, gratuit et sans reste à charge, sans autorisation préalable de l’administration et sans aucune responsabilisation des médecins.

Certains soins à caractère esthétique sont même pris en charge après neuf mois d’inscription à l’AME, tels que des interventions concernant des oreilles décollées, des rhinoplasties ou des gastroplasties pour obésité.
Retrouvez l’entretien de Nicolas Pouvreau-Monti sur le site Atlantico :
Sur la base des meilleures pratiques de nos voisins européens, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie formule un ensemble de recommandations destinées à réformer l’AME en profondeur, afin d’éteindre ses effets d’attractivité et de reprendre la main sur sa dynamique budgétaire.
Retrouvez l'étude complète en libre accès sur le site de l'OID :
Étude OID | « L'aide médicale de l'Etat, une singularité française en Europe »

Baisse du nombre d’immigrés aux États-Unis : une première depuis 1970 | Retrouvez les explications de l’OID

Après plus de cinquante ans de croissance ininterrompue, la population immigrée résidant sur le sol américain connaît une réduction historique.

Alors que 53,3 millions d’immigrés (Pew Research Center) vivaient aux États-Unis en janvier 2025 – le plus grand nombre jamais enregistré –, le nombre enregistré n’était plus que de 51,9 millions en juin 2025, soit une baisse de près de 1,5 million de personnes en six mois.

Leur part dans la population totale du pays est ainsi passée de 15,8 à 15,4 %. La population immigrée présente aux USA n’avait, jusqu’alors, pas cessé de croître depuis 1970 :
Cette baisse apparaît comme le résultat de la politique menée depuis mi-2024 par l’administration fédérale. 
Dans un premier temps, le président Biden avait restreint l’accès à l’asile, ce qui a occasionné une première baisse des franchissements des frontières, puis Donald Trump a ratifié de nombreuses mesures visant à réduire l’immigration, notamment illégale, et à simplifier les expulsions.

Des programmes d'« auto-expulsion » sont proposés par le gouvernement, afin d’inciter au départ les immigrés irréguliers qui se savent menacés d’expulsion forcée. 
 
Ce dispositif permet de réduire le coût des éloignements tout en les menant dans de meilleures conditions.
 
Découvrez la synthèse des points à retenir sur le site du Pew Research Center (en anglais) :

Élus et responsables politiques, journalistes, décideurs économiques : vous avez une question sur les sujets liés à l'immigration et à la démographie ? N'hésitez pas à nous solliciter :
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Cool,
 
veut arrêter le remboursement des frais de balnéothérapie et de transport non urgents en ambulance pour les migrants en situation irrégulière via l'AME!!! : l'AME a été créée en 2000, son périmètre est extrêmement large, il fait être en situation irrégulière, présent sur le sol français depuis 3 mois et gagner - 10300 € pour en bénéficier.
 
 La prise en charge est à 100 %, sans avance de frais, pour les soins médicaux et dentaires, pour les médicaments remboursés à 100, 65 et 35%, les frais d'analyse, d'hospitalisations, d'interventions chirurgicales, liés à la contraception, à l'interruption volontaire de grossesse... 
 
Après 9 mois de présence en France, le périmètre de l'AME s'élargit aux pathologies non sévères : anneaux gastriques, recollements des oreilles. 
 
Depuis 2011, la PMA et les cures thermales ne sont plus remboursées  .
 
 

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