Noms, adresses, photos…
À Marseille, des militants patriotes menacés de mort

« On te croise, on te fume. »
Ce message explicite a été inscrit sur une affiche collée dans les rues de Marseille.
Il cible des militants patriotes proches du sénateur (non inscrit) des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier.
Plus précisément quatre jeunes hommes... identifiés de manière très précise.
Car l’affiche donne d’amples détails sur ces militants.
Pour chacun, une photographie de portrait.
En dessous, nom, prénom, adresse et appartenance à une association (La Cocarde étudiante, l’Action française…).
Il est ensuite fait mention de leur point commun : « Ils sont tous chez Défends Marseille, le groupuscule d’extrême droite de Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône et conseiller municipal de Marseille », selon les mots des concepteurs de l'affiche.
Des militants ciblés
Rien ne manque pour qu’ils soient identifiés et localisés. Qui a franchi cette étape ?
L’affiche n’est pas clairement signée, mais un logo dont la présence sur les murs de la cité phocéenne est de plus en plus fréquente trône au milieu de la pancarte.
À droite, on reconnaît le blason de la ville de Marseille.
À gauche, dans un cercle noir, apparaissent deux fanions superposés, un rouge et un noir : le symbole de l’Action antifasciste.
Cela ne fait donc pas le moindre doute : des antifas sont derrière cette campagne haineuse.
Et dangereuse.
En divulguant ainsi des informations personnelles sur leurs opposants politiques, ils les mettent en danger.
La méthode est dénoncée par Stéphane Ravier, interrogé par BV : « Ils ont franchi un palier.
C’est un appel au meurtre, une annonce de leur volonté d’en commettre, et d’en commettre plusieurs. »
Pour le sénateur, « cette affiche est insupportable et inacceptable car des adresses personnelles sont indiquées ».
La violence des antifas tolérée
Pour ce qui concerne les militants visés, Stéphane Ravier temporise, tant ce type de faits se répète : « Je dirais presque qu’ils sont habitués. »
Ces derniers n’avaient d’ailleurs pas l’intention de réagir.
Ils ont été convaincus de le faire par l’élu et son équipe : « Ce sont de valeureux militants, qui n'ont pas peur et qui ne veulent pas montrer qu’ils pourraient avoir peur en portant plainte, mais qu’est-ce que ce sera, la prochaine fois, s’il n’y a pas de réponse ? »
Pour le moment, malgré les plaintes et la saisine du procureur de la République, la Justice n'a pas bougé. Stéphane Ravier le déplore.
Il rappelle que les antifas sont « un mouvement à 99 % de rue, de violence et d’intimidation.
C’est une milice d’extrême gauche, connue de tous, qui chasse physiquement les individus qu’ils qualifient de fascistes pour justifier son action. »
Il conclut : « Je vous laisse imaginer s’il existait la même structure à droite.
Il y aurait évidemment des procédures de dissolution. »
Ce qui serait légitime, mais puisque c’est la gauche, ça passe.

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