mercredi 9 avril 2025

LES ENTRETIENS DU PARTI DE LA FRANCE ! ALAIN SORAL ET PIERRE CASSEN........

 


 

LU, VU ET ENTENDU !

Entretiens du Parti de la France : après Alain Soral, la parole est à Pierre Cassen…

Les entretiens du Parti de la France se suivent… et ne se ressemblent pas. 

 Il y a deux semaines, c’était Alain Soral qui était l’invité d’Alexandre Hinger, responsable de la communication du parti. 

Il faut reconnaître que le fondateur d’Égalité et Réconciliation est un très bon client, puisque la chaîne explose les records de visite du site, avec plus de 130.000 vues, et plus de mille commentaires. 

Je crains fort, malgré toutes les qualités oratoires de Pierre, qu’il atteigne un tel score !

Intéressé par la comparaison des deux discours, j’ai d’abord écouté Alain Soral, pris quelques notes, et écouté ensuite Pierre Cassen, et pris quelques notes. 

Les deux entretiens sont fort différents. 

Soral, qui se veut un intellectuel, se lance souvent dans des concepts planants, même s’il peut être brillant, tandis que Pierre, qui se revendique ouvrier, reste beaucoup plus concret. 

Je suis certain que sur nombre de sujets, notamment sociétaux, ils pourraient se retrouver. 

Mais sur l’islam et le sionisme, ils sont aux antipodes. 

 

Voici le résumé que je vous propose. 

Pendant 1 h 45 min, Soral parle très librement, depuis la Suisse, lieu où il a dû se réfugier pour ne pas se retrouver en prison. 

Il parle très vite et survole énormément de sujets, grâce à sa belle intelligence et à un esprit très vif. 

Il insiste beaucoup sur ce qu’il appelle « la communauté organisée », dans laquelle il voit l’essentiel des problèmes qui frappent le monde occidental et la France. 

Il expliquera par des sous-entendus prudents avoir découvert le secret du vingtième siècle et de son mensonge historique. 

On devine qu’il évoque les chambres à gaz et de création de l’État d’Israël. 

Il explique sa marginalisation médiatique par son hostilité au sionisme. 

Bien entendu, comme tous les Insoumis, qui n’ont plus guère de différences avec lui, il s’avère un défenseur inconditionnel de la cause palestinienne, et reprend les accusations habituelles contre l’État hébreu. 

Il explique que la mise en avant de la Shoah ne sert qu’à défendre l’État d’Israël, qu’il qualifie de raciste et de fasciste, et à en interdire toute critique.

Son témoignage sur son passage au Front national, sur ses relations avec Jean-Marie Le Pen, excellentes, et celles avec Marine, plus délétères, après une période complice lors des années 2007, est très intéressant, même s’il oublie d’expliquer que le discours de Valmy et de la dalle d’Argenteuil n’ont pas tellement réussi au candidat du FN.

 Il trouve que Trump ressemble à Jean-Marie Le Pen par sa grande capacité d’improvisation et ses qualités oratoires, ce qui est vrai.

 Il s’avère un grand défenseur de Poutine, dans lequel, comme Riposte Laïque d’ailleurs, il voit un rempart au mondialisme et  ses élites dégénérées. 

 De manière intéressante, il explique que Bardella pourra un jour accéder au pouvoir, mais jamais Marine Le Pen, à cause de son nom.

 Il ne cache pas les risques judiciaires que ses propos lui occasionnent, et sait qu’il peut finir à l’ombre s’il prenait le risque de revenir en France, d’où son choix de vivre en Suisse.

Son analyse sur le rôle médiatique de Bolloré, Zemmour, Hanouna et Finkielkraut – tous des Juifs, selon lui – en laissera quelques-uns perplexes… 

Mais la particularité de Soral est qu’il peut être consternant sur certains sujets, et excellent sur les concepts de l’égalitarisme, du féminisme et des LGBT.

 Excellente défense également que celle du petit patronat, abandonné par la droite, méprisé par la gauche et pillé par l’État.

Par contre, il traduit dans la défense d’Israël de Marine un retour aux valeurs anciennes d’extrême droite du FN.

 Et il voit plus d’avenir pour Sarah Knafo que pour Éric Zemmour, et il la pense même programmée par Attali… 

Ben voyons !

On n’entendra jamais Alain Soral parler, durant tout ce temps, de l’islam, ce qui pourrait dérouter de la part d’une personne qu’on présente comme un résistant, quand on constate l’ensauvagement de la France, la place prise par l’islam dans le djihad quotidien que subissent les Français. 

Mais il ne voit dans les musulmans que les prolétaires de demain, et des combattants contre le wokisme et les LGBT, défendant les valeurs familiales traditionnelles.

La notion de Grand Remplacement, l’islamisation de la France, ne paraissent lui poser aucun problème, on se demande même s’il ne l’appelle pas de ses vœux.

Il y a bientôt 15 ans, un contributeur de Riposte Laïque, Philippe Landeux, expliquait magistralement les cinq raisons pour lesquelles Soral se trompe.

 Ce texte n’a pas pris une ride, et Soral, tout aussi brillant qu’il peut être, se trompe toujours de priorité, et se plante surtout sur l’essentiel, par sa haine pathologique du sionisme et d’Israël, pour ne pas dire des Juifs, et sa fascination pour l’islam et les djihadistes de Gaza.

https://ripostelaique.com/les-cinq-raisons-pour-lesquelles.html

 

Deux semaines après, c’est donc notre fondateur Pierre Cassen qui avait l’honneur d’être l’invité du même Alexandre Hinger. 

Certes, l’entretien n’est en ligne que depuis une journée,mais pour l’instant, on est très loin des chiffres du fondateur d’Égalité et Réconciliation. 

On compte sur vous pour faire remonter les chiffres, amis lecteurs…

Alexandre posera une dizaine de questions à Pierre, auxquelles ce dernier répondra sans fuir aucun sujet évoqué, en essayant de développer au mieux le sujet traité. 

Il est souvent dans un autre registre qu’Alain Soral, moins planant, mais bien plus concret. 

Et l’islam est au cœur de nombreuses de ses réponses.

Il expliquera d’abord, suite à la première question posée, les raisons, décrites dans le livre « Et la gauche devint la putain de l’islam », pour lesquelles il a tourné le dos à ses engagements de gauche – sachant que la gauche a tourné le dos à ses valeurs. 

Il décrira ce qui fut le déclic de son engagement, les raisons pour lesquelles depuis vingt ans il consacre beaucoup d’énergie à lutter contre ce qui lui parait le combat essentiel, prioritaire, la lutte contre l’islamisation de la France.

Le combat identitaire lui a paru plus important que le combat social, prioritaire à ses yeux jusque là.

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Il décrira, suite à une nouvelle question pertinente d’Alexandre, les vingt ans de combats menés contre la religion d’amour, de tolérance et de paix, il démontrera qu’hélas, les faits, et notamment les attentats islamistes et le djihad quotidien que subissent les Français, confirment la pertinence de cet engagement. 

Il est convaincu d’avoir contribué, avec les auteurs de Riposte Laïque, dont les apostats de l’islam, à la libération de la parole sur ce dogme, malgré la multiplication des procès qui frappent notre site. 

Il se dit fier de refuser de faire la différence entre islam et islamisme, fier d’avoir fait l’apéro saucisson-pinard puis les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays, fier d’avoir trouvé des termes comme « islamo-collabos et « lèche-babouches » (il a oublié de parler d’islamo-fellateur) et de continuer d’affirmer que l’islam est incompatible avec la France.

Il fera une très belle démonstration sur la conception laïque des pays anglo-saxons et celle qui régit, pour l’instant, la société française. 

 C’est d’un côté la liberté individuelle et de l’autre la séparation du religieux et du politique. 

Autrement dit, en Grande-Bretagne, une enseignante peut être voilée, et aux Etats-Unis, Trump jure sur la Bible, ce qui n’est pas concevable en France.

Quand on lui demande pourquoi l’islam est si protégé en France – alors que les gauchistes expliquent que cette religion est persécutée – il mettra en avant une triple explication : le clientélisme et le besoin des voix musulmanes pour gagner les élections, la haine du catholicisme et la culpabilisation post-coloniale.

 Il évoquera l’amalgame effectué entre islamophobie et racisme, sous la pression des Frères musulmans.

On sait que le Parti de la France n’aime pas beaucoup le Rassemblement national, et Pierre n’évitera pas de commenter les propos de Marine Le Pen sur la compatibilité de l’islam avec la République, qui entraîne forcément des dérives comme celles d’élus RN qui souhaitent un bon ramadan à leurs électeurs musulmans.

 Mais il tiendra à préciser que les élus du RN sont loin d’être les pires, au contraire.

Il rappelle la célèbre phrase de Youssouf al Qaradawi, chef de la fatwa en Europe – disparu il y a quelques années – lors d’un dialogue inter-religieux avec les candides catholiques qui se disent ravis que grâce à l’islam Dieu est de retour en Europe.

 Le cheikh disait : « Nous sommes venus deux fois en Europe, par la guerre, et nous avons perdu deux fois, à Poitiers en 732 et à Vienne en 1683, sans oublier la bataille navale de Lépante, en 1571 ».  

Il leur avait donc expliqué qu’ils allaient cette fois conquérir l’Europe par le nombre. 

« Grâce à vos valeurs démocratiques, nous vous envahirons, grâce à nos valeurs coraniques et notre démographie, nous vous vaincrons ».

 Tout est dit.

 


 

Pierre éreinte Mélenchon, en qui il voit un ennemi de la France, un agent de l’étranger, un traître qui, par haine de la France et du catholicisme, prépare ce qu’il appelle la Nouvelle France, soit le Grand Remplacement. 

 Il pense que sa vision marxiste l’empêche d’aborder la question identitaire et qu’il voit, comme Soral d’ailleurs, dans les musulmans les prolétaires de demain qui remplaceront Mahomet par Marx.

Il explique à Alexandre, qui paraît surpris de cet intérêt, pourquoi il évoque fréquemment le sport dans ses vidéos et ses interventions. 

Il démontre que le football est le fer de lance du mondialisme (argent, multiculturalisme, Grand Remplacement), et que l’islam se livre dans le sport à une conquête quotidienne par les batailles autour du ramadan, des repas halal dans le football, et du voile islamiste dans les sports féminins, notamment le foot et le basket.

Il approfondit la question de la liberté d’expression et revient sur la Assises pour la liberté d’expression organisées à Rungis, ainsi qu’une conférence de presse organisée avec Robert Ménard il y a plus de dix ans, alors que Riposte Laïque n’avait à l’époque que 5 menaces de procès.

 Pierre révèle que Riposte Laïque a quinze procès en attente pour l’année 2015, avec les conséquences financières que cela implique.

 Bien évidemment, il parle des condamnations d’Éric Zemmour, du coup d’État judiciaire contre Marine, insiste sur la nécessité d’abroger les lois Pleven-Gayssot-Taubira et de briser les reins des associations immigrationnistes et antiracistes.

 Il égratigne par ailleurs les associations féministes et homosexualistes.

Il explique que les juges ne sont pas des vaches sacrées, pas des intouchables, et assume une critique virulente de la justice et de juges comme Bénédicte de Perthuis et trop d’autres. 

Il dénonce par ailleurs l’offensive des magistrats de gauche contre la démocratie, dans la majorité des pays occidentaux, et n’hésite pas à parler de dictature des juges.

Il ne fuit pas la question, sur le Rassemblement national encore, concernant leur politique migratoire.

 Il se dit consterné que ce parti refuse d’utiliser les mots « Grand Remplacement ».

 Il est interrogé sur Marine Le Pen et Jordan Bardella.

 Pierre affirme ne pas avoir envie de trop critiquer Marine Le Pen le soir où on vient d’apprendre son inéligibilité.

 Il dit apprécier Jordan Bardella, le respecter, le soutenir quand, sur un plateau de télévision, il ferraille avec des mondialistes immigrationnistes. 

Il dit moins aimer quand il prend Zelensky dans ses bras, et quand il s’enfuit des États-Unis parce que les journalistes ont vu un salut nazi chez Steeve Bannon. 

Par contre, il estime que Jordan est bien trop tendre pour postuler à la présidence de la République, que 30 ans, c’est bien trop jeune, sauf à être un surdoué, ce qu’il n’est pas.

 Il évoque l’échéance de 2027 et, sans nier l’hégémonie du RN, il explique qu’il est possible qu’un autre candidat, non membre du RN, soit meilleur, en fonction de la décision des juges en appel, pour gagner une élection qui tend les bras à la mouvance nationale.

 

La dernière question évoque la remigration.

 Pierre démontre qu’on ne peut prétendre sauver la France en se contentant de stopper l’immigration, parce que, avec toute la submersion subie, le basculement démographique serait certes ralenti, mais inéluctable quand même.

 S’appuyant sur le fait que 70 % des jeunes musulmans affirment préférer les lois de la charia à celles de la République, il explique que seule une remigration massive pourra sauver le pays. 

Pour le démontrer, il s’appuie sur l’exemple algérien en 1962, celui des Sudètes en 1946, et celui de l’Inde et du Pakistan en 1947.

 Dans ces trois exemples, des millions d’individus ont, volontairement ou pas, dû changer brutalement et rapidement de lieu d’habitation parce les politiques l’avaient décidé.

 

Il faut remercier le Parti de la France et Alexandre Hinger d’avoir permis cet échange, et d’avoir invité deux intervenants passionnants.

 J’ai passé du temps, mais aussi un bon moment à les écouter tous les deux, même si par moment, Soral m’a exaspéré par ses propos, mais aussi parfois sa suffisance, ce qui ne fut jamais le cas de Pierre.

Que nos lecteurs qui veulent écouter les deux entretiens ne se privent pas de les comparer et de les commenter, j’aimerais avoir le regard des lecteurs de Riposte Laïque.

Par Joël Locin     https://ripostelaique.com

 

JMLB



Vous pourrez poser vos questions à Pierre CASSEN à la Fête du cochon qui aura lieu au mois de Septembre comme tous les ans !

Date et Lieu sur ce site courant JUIN  !



 

Ma France est blanche !
Elle n'est ni africaine, ni musulmane.
Chacun son continent.

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