samedi 12 avril 2025

AVEC LE RETOUR DES BEAUX JOURS ! INCIVILITÉS , DÉLINQUANCE ET RODÉOS URBAINS .......

 


Cela aurait pu très mal finir pour Sylvie Carillon

 ici

Chère Madame, cher Monsieur, 


 

Le retour des beaux jours nous fait un bien fou ! Le ciel dégagé, les bourgeons sur les branches, la douceur du soleil l’après-midi… 

 

Nous en avions tous besoin ! 
 

Mais le retour des beaux jours, pour beaucoup de Français, s’accompagne aussi d’une nuisance tout à fait odieuse. 
 

Une pratique qui se développe depuis plusieurs années qui empoisonne la vie des honnêtes gens. 

Une pratique qui les met même en danger. 
 

 

Il s’agit des rodéos urbains

 

Le rodéo urbain est d’après le site du ministère de l’Intérieur “un délit commis sur la voie publique avec des véhicules motorisés (deux-roues, voitures, quads).

 Il consiste à adopter une conduite répétant de manière intentionnelle des manœuvres dangereuses et violant le code de la route (acrobaties, zigzags dangereux, emprunt des trottoirs, etc.). 
 

Cette pratique est un réel danger pour les riverains et les usagers, comme pour le conducteur de l'engin.

 De plus, elle trouble la tranquillité du quartier par des nuisances sonores.”

 

C’est le moins que l’on puisse dire…

 Et cette semaine, c’est la maire de Montgeron, une commune de l’Essonne qui en a été victime.
 

 

Il zigzaguait entre les enfants
 

Sylvie Carillon était en train de vérifier l’élagage des arbres dans un parc communal avec l’un de ses adjoints, lorsqu'elle constate qu’un “jeune” roule à scooter sur la pelouse. 
 

« Il zigzaguait entre les enfants, les chiens et les groupes, c’était très dangereux et, bien sûr, illégal » dixit Madame le maire, qui possède le statut d’officier de police judiciaire dans sa commune.
 

Le jeune homme roule donc sans casque, a une passagère et avance sur l’herbe. 

 

« Avec mon collègue, on est allés au-devant de ce jeune pour lui dire de s’arrêter, tout en annonçant ma qualité de maire. Il n’a rien écouté et nous a foncé dessus. »

 

Sylvie Carillon est projetée à terre, se relève avec une douleur au coude et « quelques bleus ». 

 

Cela aurait pû être bien plus grave… J’ai en tête l’accident de la petite Kamilya, âgée de 7 ans, qui a été percutée par un chauffard à scooter l’été dernier à Vallauris.

 

 Elle traversait sur le passage piéton avec son frère et est morte sur le coup.

 Quel drame.
 

Sylvie Carillon a bien sûr déposé plainte et une enquête pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte. 

 

Le pilote présumé du scooter serait un garçon de 16 ans originaire du Val-de-Marne mais il est, au moment où je vous écris, toujours introuvable... 

 

Vous le savez, ces rodéos ne sont pas un simple amusement, ils sont une manière pour les voyous qui pourrissent la vie des quartiers de s’approprier l’espace public.
 

Ils sont une manière de montrer qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent en toute impunité et d’intimider les autres habitants, de s’en prendre même à la maire d’une ville. Ils sont une manière de dire « ici, c’est moi qui fais la loi ».

 

L’année dernière, Amaury Bucco, journaliste de CNews, avait très bien résumé les choses : 

 

Les rodéos ne sont pas seulement un moyen de tuer le temps (et les piétons qui traversent !), c’est aussi une façon de se faire remarquer dans le quartier pour monter dans la hiérarchie. 

On se fait respecter car on prend des risques, on n’a pas peur de la police. 

Ce n’est pas juste un divertissement mais un premier pas dans la délinquance, un début de carrière.”

 

C’est pourquoi, il faut impérativement retrouver le jeune homme qui a renversé Sylvie Carillon pour le punir immédiatement et sévèrement.

 

 Une peine exemplaire serait un message à faire passer à tous les adeptes des rodéos urbains.

 

Malheureusement, il y a fort à parier que l’inverse va se produire.

 Si le jeune homme est retrouvé, on s’apercevra sûrement qu’il est déjà connu de la Justice. 

Que sa carrière dans la délinquance est déjà bien entamée. 

Et la Justice, à tous les coups, lui offrira encore une nouvelle chance de… recommencer.

 

Notre système judiciaire encourage la récidive

 


 

 

La justice française ne veut plus et ne sait même plus punir. 

C’est cela le laxisme.


Pourtant, en ce qui concerne les rodéos urbains, la loi est plutôt ferme.

 La loi du 3 août 2018 prévoit un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende, deux ans et 30 000 euros d’amende si les faits sont commis en réunion.

 

 La confiscation du véhicule et la suspension du permis pour trois ans sont également prévues.

Seulement voilà, si la loi est bonne dans son principe, elle n’est pas appliquée en pratique.

 

Pour pouvoir condamner les auteurs de ces rodéos, il faudrait en effet pouvoir les arrêter.

 

 Or, bien souvent les policiers ont pour consigne de ne pas poursuivre les délinquants en cas de refus d’obtempérer. 

 

Autrement dit, les policiers ont ordre de laisser filer pour éviter l’accident et l’émeute qui s'en suivrait.

 En sachant qu’il sera impossible de retrouver les fuyards et leurs motos, bien souvent volées et dépourvues de plaques.

 

Les conséquences de cette impuissance sont dramatiques.
 

Au moins 3 solutions

 

Pourtant, il existe des solutions pour endiguer cette pratique dangereuse. 

En 2023, nous nous sommes penchés sur le sujet des rodéos urbains. 

 

Pendant plusieurs mois, nous avons recherché les méthodes utilisées à l’étranger et notamment au Royaume-Uni.

 Nous avons réalisé une étude importante et avons apporté 3 réponses concrètes à mettre en œuvre au niveau national et local pour lutter contre ce fléau.

 

Nous avons envoyé ce document à TOUS les députés et à TOUS les sénateurs. 

 

Et…

 

Rien !
 

Les beaux jours reviennent, avec eux les rodéos urbains et leurs conséquences qui peuvent être tragiques. Nous allons renvoyer à tous les élus nos préconisations. 
 

Je vous encourage à lire notre travail sur le sujet et découvrir nos solutions :

JE LIS L'ETUDE

La maire de Montgeron n’a heureusement que “quelques bleus”, mais il y a tant d’autres victimes qui pourraient être évitées.

Avec tout mon dévouement,

 

Axelle Theillier

Présidente de l'Institut pour la Justice

L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.

 

 


 

 


 

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