vendredi 18 avril 2025

L' INSÉCURITÉ RÈGNE DANS NOS VILLES ET VILLAGES , LES MAIRES DES PETITES VILLES RÉAGISSENT !

 


Les maires des petites villes et villages tentent d’endiguer l’insécurité



Dans un village près de Lyon, le maire a interdit les réunions de plus de trois personnes. On en est arrivé là !

Une interdiction de consommer de l’alcool et de se réunir à plus de trois personnes : c’est l’ultime solution qu’a trouvée le maire de cette petite commune pour lutter contre les incivilités.

 À Colombier-Saugnieu, Pierre Marmonier affirme avoir épuisé tous les recours pour endiguer le problème. 

Il a dû se rendre à l’évidence : seule la manière forte semblait efficace face à la poignée de délinquants troublant la paix de ce village de 2.700 âmes, en banlieue lyonnaise.

Sollicité par des habitants excédés, l’élu a donc décidé d’interdire les regroupements de plus de trois personnes et la consommation d’alcool dans plusieurs zones du village. 

À l’origine de ces mesures radicales, de nombreuses plaintes visant des jeunes désœuvrés, souvent âgés d’une quinzaine d’années, certains déjà majeurs. 

« Une cinquantaine de pétards ont été sciemment passés par-dessus mon portail. Des coups de sonnette, jusqu’à 200 par jour. 

Des jets de pierres, des insultes graves », témoigne une habitante, auprès de BFM TV.


Colombier-Saugnieu est loin d’être la seule petite commune à voir sa sécurité se dégrader, au point d’obliger les élus à prendre de nouvelles mesures. 

À Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, c’est la longue rue d’Arras qui pose problème, révélait un reportage de BFM TV diffusé le 5 avril. 

Des rondes policières ont été renforcées dans cette ville qui compte 14.600 habitants et la mairie a annoncé avoir saisi le procureur pour réclamer la mise en place d’une cellule de veille.

 Elle serait chargée de faire face aux problématiques rencontrées par les riverains et commerçants qui se plaignent d’une augmentation de l’insécurité. 

Ceux qui évoquent des violences « quasi quotidiennes », verbales ou physiques, accusent des sans-abri d’être à l’origine de ce climat.

 

À Bosgouët, un petit village de moins de 800 habitants dans l’Eure, le maire a signé, au début du mois d’avril, un « protocole de participation citoyenne » pour affronter le même problème.

 Il a également installé des caméras de surveillance pour endiguer les incivilités récurrentes, selon Paris Normandie.

Une problématique également dénoncée, fin mars, par les maires du Territoire de Belfort lors de l’assemblée générale de l’Association des maires du département. 

Parmi différentes thématiques, celle de la sécurité est « récurrente », selon L’Est républicain

 Trafic de stupéfiants, commerces de nuit qui dérangent : les raisons sont suffisantes pour faire intervenir la puissance publique.

 L’État a fait fermer plusieurs établissements, en quelques mois. 

Selon les informations relevées par le journal local, la sécurité se dégrade sur l’ensemble de ce territoire, « y compris dans les villages ».

 Au début de l’année 2025, les violences sexuelles se sont, ainsi, envolées de 54,64 % sur un an, selon Ville-data.com.

Les émeutes de l’été 2023 avaient par ailleurs été un terrain propice à ce genre de dégradation de la tranquillité dans les petites et moyennes villes, comme en témoignait un reportage de CNews consacré à la commune de Bressuire, dans les Deux-Sèvres.

 Une bande d’une vingtaine d’individus avaient profité de la tension à l’échelle nationale pour faire un raid en centre-ville et piller des établissements. 

À Romans-sur-Isère, quelques mois avant le drame de Crépol, le quartier de la Monnaie avait déjà fait parler de lui. 

Durant la période d’émeutes, une cinquantaine d’individus avaient répandu la terreur dans ce quartier de 2.700 habitants, durant la nuit du 1er au 2 juillet.

 

De petites villes en villages, les mêmes scènes se répètent. 

Les maires alertent, les habitants craquent et les mesures se durcissent. 

En vain. Le sentiment d’insécurité n’est plus « de l’ordre du fantasme »…

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Boulevard Voltaire



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Conversation

@ThomasJoly732
 
Il fut un temps où la prison était le lieu redouté de ceux qui défiaient l’ordre. 
 
Aujourd’hui, elle est devenue le théâtre de la décadence républicaine, un véritable souk où l’indiscipline, la luxure et l’insolence règnent en maîtresses.
 
 Les vidéos honteuses qui pullulent sur les réseaux sociaux — téléphones portables en main, drogue, femmes, festins — prouvent que nos établissements pénitentiaires ne sont plus que des passoires où le désordre s’épanouit en toute impunité. 
 
 Depuis des décennies, nos gouvernants — ou ce qu’il en reste — rivalisent d’incompétence et de lâcheté. 
 
Ils promettent des murs, livrent du vent.
 
 Ils annoncent des réformes, accouchent du néant. 
 
Aveugles, sourds, et surtout déconnectés du peuple, ils laissent pourrir la situation, quand ils ne pactisent pas avec le chaos. 
 
 Aujourd’hui, l’on franchit un cap : les prisons de France sont devenues des cibles. 
 
Des kalachnikovs crachent leur feu contre les murs de l’État.
 
 Des véhicules de surveillants partent en fumée, victimes d’une haine qui ne se cache même plus. 
 
 Avec le Parti de la France, jamais un tel déshonneur ne serait toléré.
 
 Car la prison doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : un lieu de rigueur, de sanction et d’expiation. 
 
Pas un club de vacances pour délinquants multirécidivistes ! 
 
 Nous exigeons un enfermement véritable : cellules fouillées quotidiennement, visites strictement limitées, communications surveillées.
 
 Qu’importe les jérémiades des élus locaux — il faut construire des prisons modernes, infranchissables, sans se soucier des caprices électoralistes. 
 
Nous réclamons un corps pénitentiaire renforcé, formé, armé et respecté.
 
 Mieux payé, mieux protégé, il sera le rempart contre l’anarchie que nos élites consentantes laissent se répandre.
 
 La France mérite mieux. 
 
Elle mérite l’ordre, la justice, l’autorité.
 
Elle mérite le Parti de la France. 
 
  Par Gilles Le Tallec - 
 
Membre du Bureau politique du Parti de la France
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