Ensauvagement en Bretagne. Arnaques aux faux policiers à Rennes, explosion des vols de câbles de cuivre dans le Morbihan
Des histoires d’arnaques basées sur des stratagèmes plus ou moins élaborés, nous en avons déjà listé un grand nombre sur Breizh-Info.
Mais des aigrefins viennent de trouver un nouveau filon.
À Rennes, la police nationale a mis en garde contre une nouvelle arnaque dénommée « spoofing », autrement dit des arnaques par usurpation d’identité.
Depuis quelques jours, des escrocs sont ainsi parvenus à utiliser le numéro de l’Hôtel de police de Rennes. Avec celui-ci, ils contactent leurs victimes par téléphone pour tenter d’obtenir leurs coordonnées bancaires.
Une fois en ligne avec leurs interlocuteurs, les malfaiteurs se présentent comme des policiers en charge d’une enquête sur de faux agents bancaires.
Ils tentent de faire paniquer leurs victimes en leur indiquant que des mouvements de fonds suspects ont eu lieu sur leur compte bancaire. Inquiète, la personne ciblée est alors invitée à communiquer aux faux spécialistes ses coordonnées bancaires et informations personnelles.
Les arnaqueurs peuvent ensuite tranquillement lui soutirer de l’argent.
Dans sa mise en garde, la police rennaise rappelle une précaution fondamentale : « Ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires ! »
Cette annonce des forces de l’ordre a eu lieu après le signalement de plusieurs personnes ayant indiqué avoir été contactées par ce numéro du standard de l’Hôtel de police de Rennes.
Dans le Morbihan, plusieurs communes sont touchées par un autre fléau qui dure depuis des mois : les vols de câbles de cuivre.
Selon le journal local La Gazette du Centre Morbihan, le département a déjà enregistré 22 vols depuis le début de l’année 2025 dans 18 communes.
Après plus de 75 recensés en 2024.
Conséquence de ces vols à répétition, les délais de réparation des coupures sur le réseau ADSL sont de plus en plus longs, parfois plus de quatre mois.
Dans le Morbihan, ce sont plusieurs dizaines de foyers qui se sont retrouvés sans Internet durant des mois, les services d’Orange ne parvenant pas à assurer en même temps la maintenance de l’ancien réseau cuivre et le déploiement de la fibre.
L’opérateur est en effet confronté à des difficultés d’approvisionnement en cuivre, les fabricants ayant ralenti leur production en raison de l’arrivée de la fibre.
Dans ce contexte, la multiplication des vols de câbles a désorganisé encore un peu plus les activités d’Orange.
Mais aussi la vie de certains foyers morbihannais utilisant des appareils connectés, comme les pompes à chaleur.
Du côté des voleurs, la hausse du prix du cuivre en raison de sa raréfaction continue d’aiguiser les appétits.
ET AUSSI
Les rafales d’une arme automatique ont une nouvelle fois brisé la tranquillité apparente d’un quartier populaire.
En plein après-midi, sur la dalle Kennedy à Villejean, un groupe de trois hommes armés a ouvert le feu à proximité d’un restaurant Subway, blessant plusieurs personnes sous les yeux de nombreux passants.
Une scène choquante, filmée par un habitant, qui révèle l’ampleur du chaos imposé par les réseaux criminels dans certains quartiers devenus zones de non-droit.
Trois hommes en noir, une arme automatique, une fuite filmée
La vidéo, rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, est saisissante.
On y voit trois individus, vêtus de noir et cagoulés, traverser la dalle Kennedy en courant, dont l’un exhibe une arme automatique.
Ils s’arrêtent brièvement pour tirer en direction du Subway avant de reprendre leur course.
Deux nouvelles salves de tirs éclatent, semant la panique parmi les passants.
Un véhicule les attend un peu plus loin : une Peugeot 2008 grise dans laquelle ils s’engouffrent après avoir ouvert le feu à nouveau.
Quelques minutes plus tôt, ces mêmes individus avaient blessé par balles trois personnes à l’intérieur ou aux abords du restaurant.
En prenant la fuite, leur véhicule a percuté un piéton, lui aussi grièvement blessé.
Un quartier pris en otage
Le quartier de Villejean, à l’ouest de Rennes, n’en est pas à sa première alerte.
Cette nouvelle flambée de violence n’est que le dernier épisode d’un engrenage meurtrier alimenté par les rivalités entre trafiquants.
D’après les premières informations de l’enquête ouverte pour « tentative de meurtre en bande organisée », la fusillade pourrait s’inscrire dans un conflit autour du contrôle d’un point de deal local.
Le parquet confirme que plusieurs individus interpellés sont connus des services de police.
Trois jeunes hommes âgés de 20 à 23 ans ont été arrêtés par le RAID dans la nuit.
Une perquisition a permis de retrouver des vêtements semblables à ceux des tireurs, mais pas d’armes à feu.
Une quatrième personne, elle aussi connue de la justice, a été arrêtée près du véhicule calciné dans lequel ont été découverts une arme de poing et une cagoule.
Combien de temps encore les habitants de ces quartiers devront-ils vivre avec la peur au ventre ?
Combien de fusillades, de blessés, de morts, faudra-t-il pour que l’État prenne enfin la mesure de ce qu’il se passe réellement dans les banlieues françaises ?
La maire de Rennes, Nathalie Appéré, a certes exprimé sa préoccupation – comme à chaque événement de ce genre – mais aucune réponse de fond n’émerge.
Aucune fermeté réelle, aucune rupture avec une politique de gestion molle des territoires minés par la drogue.
Les fusillades en plein jour, les règlements de comptes à la kalachnikov, les victimes collatérales, sont devenus presque banals.
Les autorités parlent d’enquêtes en cours, de cellules spécialisées, mais rien ne semble freiner la spirale infernale.
Faut-il déclarer la guerre aux trafiquants ?
Il est temps de poser une question simple mais fondamentale : que fait-on contre ceux qui empoisonnent nos quartiers, qui détruisent des vies entières et qui n’hésitent plus à tirer en pleine rue ?
La réponse ne peut plus être dans les demi-mesures, les discours compassionnels ou les expérimentations locales.
Face à des réseaux criminels qui n’ont plus peur de rien – ni de la police, ni de la justice, ni des caméras – seule une politique de guerre peut répondre.
Une guerre ouverte, totale, sans pitié, contre les dealers, du petit vendeur de barrettes au baron du trafic.
Une politique de reconquête, où la loi retrouve ses droits et où les forces de l’ordre ont les moyens d’agir sans craindre d’être entravées.
Pourquoi l’État n’imposerait-il pas une stratégie d’éradication systématique des points de deal ?
Pourquoi ne pas considérer le narcotrafic dans son ensemble comme des organisations de type Etat islamique et prendre les mesures militaires appropriées pour y mettre fin rapidement ?
Derrière chaque fusillade, il y a des familles traumatisées, des enfants qui grandissent dans l’insécurité, des habitants condamnés à l’omerta ou à la fuite.
Ce sont les Français les plus modestes, les plus oubliés, qui paient le prix fort de l’inaction.
Rappelons que les trafics de drogue ne sont pas de simples délits économiques.
Ce sont des entreprises de mort, qui détruisent la jeunesse, pourrissent les relations sociales, infiltrent les institutions et installent un pouvoir parallèle dans les quartiers.
Tolérer leur existence, c’est accepter que des territoires échappent à la souveraineté populaire.
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Conversation
ET PENDANT CE TEMPS LÀ .......
Islamisation. « Coran européen » : quand l’UE finance la réécriture de l’histoire au nom du multiculturalisme
[Vidéo]
L’Union européenne a alloué près de 10 millions d’euros à un projet visant à promouvoir une lecture du Coran comme élément fondateur de l’identité européenne.
Une initiative qui suscite l’indignation à droite, dénonçant un détournement idéologique des fonds publics.
Un projet controversé financé par l’UE
Le projet intitulé « Le Coran européen » (EuQu), financé à hauteur de 9,84 millions d’euros par le Conseil européen de la recherche, prétend étudier l’influence du Coran sur la culture et la religion en Europe entre 1150 et 1850.
Derrière cette façade académique, les responsables du projet affichent clairement leur ambition de « remettre en question les perceptions traditionnelles du texte coranique et les idées bien établies sur les identités religieuses et culturelles européennes » .
Cette initiative, portée par une trentaine de chercheurs européens, est dirigée notamment par John Tolan, professeur à l’université de Nantes.
Le projet prévoit, outre des publications scientifiques, des expositions à travers l’Europe et même au Vatican, ainsi qu’une bande dessinée destinée aux enfants, visant à diffuser cette lecture révisionniste de l’histoire européenne.
Des réactions vives à droite
À droite, les réactions sont vives. Fabrice Leggeri, eurodéputé RN, dénonce un projet « soutenu par des réseaux proches des Frères musulmans » et accuse l’Union européenne de financer « la réécriture idéologique de notre histoire ».
Chez les LR, Céline Imart fustige un « prosélytisme identitaire contraire aux valeurs européennes ».
Ce projet illustre une fois de plus la dérive idéologique de certaines institutions européennes, prêtes à subventionner des initiatives remettant en cause les fondements culturels et historiques de notre continent au nom d’un multiculturalisme débridé et de plus en plus conforté par les évolutions démographiques.
VIDÉO: https://x.com/FabriceLeggeri/status/1912475544001585223?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%
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Source : le JDD
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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