SCOOP !
Rennes : une « Nuit des salopes » qui promet !
Le zoo gauchiste a toujours ce sens de l’esthétique et de la beauté des mots qui ne peut que nous fasciner.
Ce week-end, dans une longère du Pays de Rennes, aura lieu « La Nuit des Salopes », un « événement ou (sic) les queer, les salopes, les shlags, les cassés du crâne, les marginaux⋅ales, les bizarres, les tox, ont le droit d’exister !
Une soirée qui politise la fête, par ses artistes, ses idées affichées, sa bouffe, son respect des consos de chacun⋅e.
Une soirée qui fait pas de bénéfices pour des patrons tout pétés, mais pour les groupes, collectifs et potes qui galèrent (cette fois ci, une cagnotte d’urgence pour travailleureuses du sexe en galère).
À vous, qui voulez en prendre plein les mirettes de créas originales, de musique deter, de copaines sapé⋅es comme jamais. »
Les bénéfices de cette soirée seront reversés à une « caisse d’urgence TDS » (Travailleurs du Sexe), en clair un fonds censé aider les prostituées ou leurs macs n’ayant pas assez de clients.
La crise est passée par là !
Et, cerise sur la seringue, lors de cette mémorable sauteries, les prises de drogues seront même tolérées comme l’indique l’organisation :
« Y’aura (sic) une safe line de mise en place pour nous informer, nous demander de l’aide, et puis yaura des gens qui se baladeront pour checker si tout va bien !
Si ça va pas pendant la soirée, y’aura possibilité aussi de se poser dans un coin calme !
Enfin, ya un stand prev bien complet qui est prévu pour sécuriser vos prises de drogue !«
Rappelons que la prise de drogues, comme la prostitution sont encore, à ce jour, hors la loi.
Est-ce ouvert à tous ? Oui mais attention, il est précisé que « c’est une soirée ouverte à tout le monde mais avec clairement une culture de salopes Queer portée très fort ! »
Amis de la poésie et du respect des femmes, bonsoir !
ET AUSSI
Les larmes de crocodile inondent les colonnes de presse locale.
À Rennes, on pleure. On s’émeut.
On découvre soudain – comme si cela n’avait jamais existé – que le centre-ville devient infréquentable, que la drogue circule plus vite qu’un vélo cargo sur une piste cyclable subventionnée, que les lycées tombent en ruine morale, que la fac est verrouillée par des commandos rouges en treillis idéologique. On gémit.
On s’inquiète.
Et surtout… on oublie. On oublie que cette ville, cette métropole, ce laboratoire de la France soumise, a été lentement livrée à la gauche la plus sectaire et la plus déconnectée par le truchement d’un abandon massif du champ de bataille électoral.
Car à Rennes, la démocratie n’a pas été confisquée. Elle a été désertée. Volontairement.
Systématiquement. L’électeur y a troqué le bulletin contre le brunch du dimanche, la protestation contre le Netflix, la conscience civique contre le confort nihiliste.
En 2020, à Rennes, ils étaient 36 940 votants pour 116 000 électeurs. Soit 31 %. C’est-à-dire moins d’un tiers.
Et sur ces 31 %, une petite frange de militants PS, EELV, LFI, associatifs et syndicalistes a pu tisser méthodiquement sa toile, sa toile d’araignée verte-rouge-rose sur une ville qu’elle ne représente même pas, mais qu’elle contrôle comme une forteresse.
Rennes n’est pas une exception. Nantes suit le même chemin, Toulouse, Bordeaux, Grenoble aussi.
Partout, la gauche se maintient non pas grâce à une majorité populaire, mais grâce à une minorité organisée, tenace, omniprésente, clientéliste, infiltrée dans chaque rouage municipal et associatif.
Et cette minorité s’impose parce que la majorité, elle, dort. Ou pire : elle s’en fout.
On accuse les gauchistes ? Oui, ils pourrissent nos villes. Mais ils appliquent leur programme. Ce ne sont pas eux les imposteurs.
Ce sont des idéologues, cohérents dans leur délire.
Leur rêve, c’est la ville open-bar, la ville safe space, la ville dégenrée, désarmée, désincarnée, livrée à la rue et aux migrants. Et ils le font. Ils l’assument. Leur victoire n’est pas une surprise.
C’est la conséquence d’un vide sidéral.
On accuse la droite ? Bien sûr.
Lâche, fade, absente. Incapable d’incarner une alternative. Peureuse à l’heure des mots vrais.
Maladroite sur les questions de sécurité, flasque sur les valeurs, prisonnière d’un centrisme sénile. Mais elle aussi ne fait que flotter dans le vide laissé par le peuple.
Alors qui accuser, en vérité ? Qui ? Ceux qui ne bougent pas. Ceux qui ne votent pas. Ceux qui ne s’indignent qu’à huis clos.
Ceux qui se lamentent après coup, quand les enfants n’osent plus prendre le métro, quand les profs sont insultés, quand les pharmacies se barricadent, quand les mères de famille changent de trottoir, quand les rues sentent le deal et l’urine.
Les électeurs absents sont les vrais complices de l’effondrement. Ils ne sont ni de gauche, ni de droite. Ils sont pires : ils sont nulle part. Ils laissent faire.
Ils s’étonnent ensuite que les gauchistes triomphent.
Mais une ville, comme un pays, ne tombent pas par la force de ses ennemis. Elle tombe par la désertion de ses enfants.
Rennes est aujourd’hui le fruit d’un consentement passif. Une cité dirigée par des minorités actives, militantes, hystériques parfois, mais déterminées.
Face à elles, des foules silencieuses. L’abstention est devenue la meilleure alliée de la décadence.
Que faut-il pour réveiller cette majorité invisible ? Une guerre ? Un effondrement complet ? Un drame ?
Ou faudra-t-il que le dernier commerce du centre-ville ferme, que la dernière crèche soit vandalisée, qu’une jeune étudiante soit violée en rentrant chez elle, que le dernier vieux soit agressé pour 30 euros, pour que la colère accouche enfin d’un sursaut ?
Rennes n’est pas perdue.
Mais Rennes est otage. Otage d’un système qu’elle a laissé se mettre en place. Otage d’élus qui pensent en slogans, de technocrates qui vivent hors sol, d’associations gavées de subventions qui servent de milice idéologique.
À ceux qui s’indignent, qui pleurnichent, qui veulent « juste vivre tranquillement » : descendez de vos perchoirs.
Prenez part. Agissez. Exprimez-vous. Votez. Manifestez. Osez.
Ou taisez-vous à jamais et contemplez les conséquences de votre inaction permanente.
Car l’Histoire, elle, ne pleure pas les lâches.
Elle se souvient des minorités qui agissent.
Et elle enterre les majorités qui dorment.
Par Julien Dir
Rennes, symbole de l’écologie punitive : quand l’idéologie verte fait fuir les industriels (Safran)
Créer 500 emplois, redonner vie à une friche industrielle, investir 80 millions d’euros dans une usine high-tech respectueuse de l’environnement : sur le papier, le projet de Safran à Rennes cochait toutes les cases.
Mais c’était sans compter sur la véritable guerre idéologique déclenchée par les élus écologistes locaux.
Résultat : une fracture politique, un patron outragé… et un avertissement clair lancé aux autres villes gouvernées par les Verts.
« Plus jamais ça » : le message sans équivoque du patron de Safran
Olivier Andriès, directeur général du groupe aéronautique et de défense Safran, ne mâche pas ses mots.
Auditionné à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission sur les freins à la réindustrialisation, il a déclaré que jamais plus il n’investira dans une ville dirigée par une majorité écologiste : « Si c’est pour être accueilli par des tomates quand on crée 500 emplois dans une région, ce n’est pas la peine. »
L’implantation de son usine à Rennes, annoncée en février 2024, fut un cas d’école.
Alors que le projet bénéficiait du soutien de la maire socialiste Nathalie Appéré et de la région Bretagne, les élus EELV ont violemment dénoncé une trahison idéologique.
Pour eux, « l’aviation n’est pas un secteur d’avenir » et « l’industrie de défense n’a pas sa place à Rennes ».
Peu importe que le site respecte les normes de zéro artificialisation des sols ou qu’il serve la souveraineté industrielle de la France.
L’écologie dogmatique contre l’emploi
Ce rejet viscéral de tout ce qui touche à l’aéronautique ou au secteur militaire n’est pas nouveau chez les écologistes.
Leur idéologie s’oppose par principe à toute forme d’industrie, surtout si elle évoque la technique, la puissance ou la défense nationale.
La décroissance n’est plus un concept : c’est un programme politique appliqué.
Mais au lieu d’assumer ce programme devant les électeurs, les Verts le font passer en douce, à coups d’obstructions, de déclarations incendiaires et d’indignation théâtrale.
Résultat ? Des investisseurs comme Safran prennent la fuite, et avec eux, des centaines d’emplois et des millions d’euros d’investissement local.
Rennes, laboratoire du sectarisme vert
L’épisode rennais n’est pas anecdotique.
Il est emblématique d’une tendance inquiétante dans les métropoles françaises où les écologistes ont pris le pouvoir : refus systématique des projets industriels, hostilité à la voiture, bétonnage bureaucratique des libertés individuelles sous couvert de « transition écologique », et clientélisme militant via les subventions aux associations activistes.
À Rennes, comme à Grenoble ou Strasbourg, la politique de la ville se pense contre l’économie réelle, contre l’innovation, contre l’industrie.
L’écologie n’est plus une préoccupation partagée, elle devient une machine à interdire.
La colère du patron de Safran révèle une fracture plus large : celle entre les élites municipales vertes et le tissu économique français.
Quand une entreprise stratégique, qui fabrique des pièces pour les Airbus, les Boeing ou les Rafale, se voit rejetée par pur dogmatisme, ce n’est plus seulement un problème local.
C’est une attaque directe contre la souveraineté industrielle du pays.
Et ce ne sont pas seulement les industriels qui fuient : ce sont les ingénieurs, les ouvriers spécialisés, les familles à la recherche de stabilité.
Les Verts disent vouloir sauver la planète ?
Ils sacrifient surtout les territoires.
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