samedi 12 avril 2025

UN QUARTIER , UNE VILLE , UN TERRITOIRE , LE GRAND REMPLACEMENT FAIT SON CHEMIN ......


 


 TRIBUNE LIBRE !

Aubervilliers inaugure sa « première boulangerie pas halal »

Certains habitants du 93 voient d'un très mauvais œil l'ouverture de ce commerce de bouche traditionnel.
Capture écran Boulangerie Pas à pas
Capture écran Boulangerie Pas à pas

C’est un événement qui n’est pas passé inaperçu.

 Vendredi 28 février dernier, la mairie d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, a annoncé sur sa page Instagram l’ouverture d’une toute nouvelle boulangerie située sur la place de l'Hôtel-de-Ville.

 « Vous trouverez des délicieuses viennoiseries, pâtisseries et des snacks salés », a indiqué l’équipe municipale, recommandant chaudement à ses followers les gourmandises de cet établissement qui se décrit lui-même comme une boulangerie « traditionnelle ».

 

Une ouverture qui ne fait pas que des heureux

En commentaires, de nombreux Albertivillariens se sont réjouis de l’arrivée de ce commerce flambant neuf : « Ça fait du bien, de bonnes pâtisseries ! », « Parfait pour un brunch le dimanche », « Enfin des traditions et du pain au blé ancien, j'en rêvais sur Aubervilliers ! »… À croire qu’il y aurait une pénurie de boulangers, dans ce coin de l’Île-de-France.

Sur X, en revanche, les réactions ont été plus nuancées, voire même hostiles. C’est le cas d’une toute jeune femme, qui se présente comme woke, en pleine transition de genre, pro-palestinienne et pro-Black Lives Matter. « Première boulangerie PAS halal qui a ouvert à Aubervilliers !!! J’vous jure, c’est du jamais-vu, a-t-elle réagi, n’en croyant pas ses yeux. J’ai voulu prendre un sandwich, j’étais choquée de voir du porc. Mais qu’est-ce que devient mon 93 adoré ? »

https://twitter.com/nosferafemme/status/1909676948487360783

En dessous de ce tweet liké plus de 14.000 fois déjà, d’autres « racisés » ont également fait part de leur désarroi : « Boycottez ! », « C’est le Grand Remplacement à l’envers ! », « C'est ça, aussi, la montée du fascisme », « Je dégage, je veux pas voir Aubervilliers gentrifiée », « Pleurez, les racistes, la France est musulmane. 

Si vous n'êtes pas contents, libre à vous de quitter notre territoire »… 

Que de bienveillance et d’envie de vivre ensemble !

À leur décharge, il semble en effet que les boulangeries traditionnelles aient changé de visage, ces dernières années, à Aubervilliers. 

La plupart de ces commerces sont désormais tenus par des Français d’origine arabo-musulmane.

 Il suffit de consulter le Top 10 des boulangeries à Aubervilliers proposé par les Pages jaunes et, en parallèle, l’annuaire officiel des entreprises afin de connaître l’identité du gérant de chacune.

 Vous n’y verrez que des patrons aux prénoms orientaux : Anouar, Mustapha, Hammou, Mabrouk, Boubakr, Mohamed, Abdellah, Tarek…

 

Un territoire profondément islamisé

Si certains déplorent à chaudes larmes la récente « gentrification » d'Aubervilliers, les bouleversements démographiques opérés ces dernières décennies restent encore très visibles.

 Ils se mesurent à la multiplication de commerces communautaires, aux noms donnés aux établissement scolaires (école Malala-Yousafzai, école Wangari-Maathaï, collège Miriam-Makeba) ou encore à la grande effervescence qui surgit immanquablement lors des fêtes musulmanes.

 Le maire de la ville, Karine Franclet, n’hésite pas, d’ailleurs, à souhaiter un « bon ramadan » à ses administrés sur les réseaux sociaux.

La réalité de ce qu’Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon nomment « Grand Remplacement » est également corroborée par les chiffres.

 En 2021, France Stratégie - institution autonome placée auprès du Premier ministre – avait publié une cartographie permettant de visualiser l’évolution de la part d’habitants issus de l’immigration, quartier par quartier. 

On y avait notamment appris qu’à Aubervilliers, la proportion des jeunes de 0 à 18 ans nés de parents immigrés extra-européens atteint… 70 %

« Le "Grand Remplacement" pointe une réalité. 

Les chiffres officiels le montrent, des millions de Français ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils ont grandi ! », avait alors commenté Jordan Bardella, citant la ville d’Aubervilliers en exemple.

 

Dès 2013, la mairie d’Aubervilliers annonçait que le nombre d'étrangers dans la ville avait bondi de 13 % en sept ans

« Les nationalités regroupées les plus représentées à Aubervilliers sont celles des pays du Maghreb. 

Les Algériens, par leur nombre, occupent la première place parmi les étrangers », expliquait-on.

 Mais tout ceci était vu comme une tendance anodine, voire heureuse : « L’importante proportion de la population étrangère au niveau municipal s’explique par une histoire d’accueil de nombreuses vagues d’immigration qui ont construit l’identité de la ville. »

Voilà comment, dix ans plus tard, l’ouverture d’une boulangerie non halal peut paraître comme une incongruité aux yeux des habitants d’Aubervilliers.


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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société 
 
 
 ET AUSSI   RAPPEL !



Les maires des petites villes et villages tentent d’endiguer l’insécurité

Dans un village près de Lyon, le maire a interdit les réunions de plus de trois personnes.
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Une interdiction de consommer de l’alcool et de se réunir à plus de trois personnes : c’est l’ultime solution qu’a trouvée le maire de cette petite commune pour lutter contre les incivilités.  

À Colombier-Saugnieu, Pierre Marmonier affirme avoir épuisé tous les recours pour endiguer le problème. Il a dû se rendre à l’évidence : seule la manière forte semblait efficace face à la poignée de délinquants troublant la paix de ce village de 2.700 âmes, en banlieue lyonnaise.

Sollicité par des habitants excédés, l’élu a donc décidé d’interdire les regroupements de plus de trois personnes et la consommation d’alcool dans plusieurs zones du village. 

À l'origine de ces mesures radicales, de nombreuses plaintes visant des jeunes désœuvrés, souvent âgés d’une quinzaine d’années, certains déjà majeurs.

 « Une cinquantaine de pétards ont été sciemment passés par-dessus mon portail. Des coups de sonnette, jusqu’à 200 par jour. Des jets de pierres, des insultes graves », témoigne une habitante, auprès de BFM TV.

Saint-Omer : la mairie saisit le procureur

Colombier-Saugnieu est loin d’être la seule petite commune à voir sa sécurité se dégrader, au point d'obliger les élus à prendre de nouvelles mesures. 

À Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, c’est la longue rue d’Arras qui pose problème, révélait un reportage de BFM TV diffusé le 5 avril.

 Des rondes policières ont été renforcées dans cette ville qui compte 14.600 habitants et la mairie a annoncé avoir saisi le procureur pour réclamer la mise en place d’une cellule de veille. Elle serait chargée de faire face aux problématiques rencontrées par les riverains et commerçants qui se plaignent d’une augmentation de l’insécurité. 

Ceux qui évoquent des violences « quasi quotidiennes », verbales ou physiques, accusent des sans-abri d’être à l’origine de ce climat.

À Bosgouët, un petit village de moins de 800 habitants dans l’Eure, le maire a signé, au début du mois d’avril, un « protocole de participation citoyenne » pour affronter le même problème. 

Il a également installé des caméras de surveillance pour endiguer les incivilités récurrentes, selon Paris Normandie.

 

Le Territoire de Belfort en alerte

Une problématique également dénoncée, fin mars, par les maires du Territoire de Belfort lors de l’assemblée générale de l’Association des maires du département.

 Parmi différentes thématiques, celle de la sécurité est « récurrente », selon L'Est républicain. Trafic de stupéfiants, commerces de nuit qui dérangent : les raisons sont suffisantes pour faire intervenir la puissance publique. L’État a fait fermer plusieurs établissements, en quelques mois. 

Selon les informations relevées par le journal local, la sécurité se dégrade sur l’ensemble de ce territoire, « y compris dans les villages ». Au début de l’année 2025, les violences sexuelles se sont, ainsi, envolées de 54,64 % sur un an, selon Ville-data.com.

L’héritage des émeutes de 2023

Les émeutes de l’été 2023 avaient par ailleurs été un terrain propice à ce genre de dégradation de la tranquillité dans les petites et moyennes villes, comme en témoignait un reportage de CNews consacré à la commune de Bressuire, dans les Deux-Sèvres.

 Une bande d’une vingtaine d’individus avaient profité de la tension à l'échelle nationale pour faire un raid en centre-ville et piller des établissements. 

À Romans-sur-Isère, quelques mois avant le drame de Crépol, le quartier de la Monnaie avait déjà fait parler de lui. 

Durant la période d’émeutes, une cinquantaine d’individus avaient répandu la terreur dans ce quartier de 2.700 habitants, durant la nuit du 1er au 2 juillet.

De petites villes en villages, les mêmes scènes se répètent. Les maires alertent, les habitants craquent et les mesures se durcissent. En vain. Le sentiment d’insécurité n'est plus « de l’ordre du fantasme »...

 
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Par Alienor de Pompignan
Journaliste 
 
Source et Publications :   https://www.bvoltaire.fr
 
 

 


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Suis je le seul à être choqué par tous les droits dont dispose une personne sous OQTF : - droit de se marier, - droit d'acheter un bien immobilier. - droit de s'inscrire à l'Université. 
 
S'ils sont éligibles à l'Aide Médicale d'Etat, ils peuvent bénéficier d'une prise en charge à 100% de leurs soins médicaux et hospitaliers. 
 
Autant de changements qui peuvent leur permettre d'obtenir un titre de séjour... 
 
Rien qu'en 2024, 140 000 OQTF ont été prononcées, plus de 120 000 sont restés sur le territoire.
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