TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !
Argumentaire : Pour une contribution exceptionnelle des vieilles familles aristocratiques à la dette nationale
1. Héritiers de privilèges pluriséculaires
Les familles comme les d’Ormesson sont issues de la noblesse française, un ordre historiquement privilégié, enrichi par les faveurs royales, les dons de terres, l'exploitation de paysans et le monopole sur certains postes militaires ou ecclésiastiques.
Même après la Révolution française, ces familles ont su conserver leurs propriétés, leurs réseaux, et leur influence — souvent sans réelle contribution au développement économique moderne.
> Pourquoi devraient-elles encore bénéficier d’un statut économique privilégié hérité, pendant que les classes moyennes et populaires paient l’essentiel de l’impôt ?
2. Un patrimoine largement transmissible, peu imposé
Les grandes fortunes anciennes sont souvent investies dans :
Des châteaux historiques ;
Des forêts, domaines agricoles et viticoles ;
Des œuvres d’art, objets rares et placements discrets.
Or, ce patrimoine :
Bénéficie de régimes fiscaux très avantageux (abattements pour monuments historiques, exonérations partielles sur les forêts, etc.) ;
Est faiblement taxé à la transmission grâce à des montages juridiques bien connus (SCI, démembrements, fondations familiales, etc.).
> Pendant ce temps, les jeunes actifs, les artisans et les PME croulent sous les charges et les taxes.
3. La dette publique est une responsabilité collective
L’État français croule sous une dette publique de plus de 3 000 milliards d’euros (en 2025). Pour la rembourser, les gouvernements successifs réduisent les services publics, augmentent les taxes indirectes (TVA, carburants) et font porter l'effort sur les classes laborieuses.
Mais les familles les plus riches n’ont jamais été mises réellement à contribution.
> Une contribution exceptionnelle de 70 % sur les fortunes supérieures à 10 millions d’euros (en patrimoine non productif), permettrait :
D’injecter immédiatement des dizaines de milliards dans les comptes publics ;
De rétablir une justice fiscale ;
Et de réparer symboliquement l'héritage d’inégalités historiques.
4. Le patrimoine aristocratique : un bien commun confisqué
Le château d’Ormesson, comme beaucoup d’autres biens détenus par ces familles, appartient à l’histoire de France.
Ce sont des trésors nationaux que des lignées se sont appropriés au fil des siècles grâce à la monarchie, aux guerres, ou à la ruse administrative.
> Si ces biens sont entretenus avec l’argent public (via subventions à la restauration, exonérations fiscales), pourquoi ne pas les intégrer dans un fonds national de remboursement de la dette ? Il s’agirait d’une restitution légitime à la collectivité.
5. Un précédent moral et symbolique
Une telle mesure serait forte politiquement : elle marquerait la fin de l’impunité fiscale des grandes familles historiques, et un retour à l’égalité républicaine réelle.
> La République n’a jamais été aussi affaiblie par les injustices sociales : il est temps d’agir là où la fortune dort depuis trop longtemps.
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