TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !
Henda Ayari
@HendaAyari
Conversation
@HendaAyari
Pour mes petites sœurs voilées.
Pour les femmes qui souffrent en silence.
Ce geste, c’est ma délivrance.
C'est le choix de la liberté.
C’est ma révolte, mon cri, ma renaissance.
Ce geste, c’est ma libération.
Je l’ai fait pour moi…
Et je le fais aussi pour vous.
Henda Ayari
#FemmeVieLiberte
Stop au chantage à la victimisation.
Stop au chantage au racisme.
Stop au chantage à l’islamophobie !
(le terme préféré des islamistes et des gauchistes)
Ces accusations, on les connaît par cœur.
C’est la vieille stratégie et le mode opératoire des islamistes mais aussi des gauchistes, faire taire toute critique en accusant de racisme ou de haine.
Et certains médias de gauche, par naïveté ou par complicité, reprennent ces discours afin de manipuler l’opinion.
C’est une forme de chantage et de propagande.
Ça fonctionne encore sur ceux qui ne connaissent pas le sujet, mais beaucoup ont ouvert les yeux.
L’islamisme n’est pas une race.
Ce n’est pas une religion. C’est un projet politique, sexiste, totalitaire et conquérant.
Et je suis légitime pour le dénoncer.
Parce que je l’ai vécu.
Parce que j’ai été islamiste, j’ai porté cet uniforme de la soumission durant la moitié de ma vie.
Pendant près de 20 ans, j’ai été enfermée dans ce costume noir, symbole de servitude.
Alors s’il y a bien une personne légitime pour en parler, c’est bien moi.
Je sais ce que ça signifie.
Ce voile intégral n’a rien d’un simple vêtement religieux.
C’est un uniforme idéologique, un drapeau, un outil de conquête à la fois symbolique et politique.
Il ne relève pas de la foi, mais du rapport de force.
Il est utilisé pour marquer le territoire, pour afficher la présence et l’expansion de l’idéologie islamiste,
et pour signaler que cette idéologie s’installe, qu’elle progresse, qu’elle ne compte pas reculer.
Chaque femme voilée de noir, chaque tenue imposée, est un message silencieux. « Nous sommes là. Et nous avons l’intention de rester. »
Chaque jour, l’islamisme grignote du terrain.
Chaque jour, de nouvelles femmes se laissent convaincre, parfois par ignorance, souvent à cause des pressions et des manipulations,
et acceptent de porter cet uniforme, sans savoir qu’il est la prison de la soumission.
C’est ainsi que l’idéologie avance,pas à pas, visage après visage, quartier après quartier.
C’est une guerre culturelle, une conquête territoriale menée à travers le corps des femmes. Et dans cette guerre, le voile est devenu l’arme principale.
Leur objectif n’a jamais été spirituel.
Leur objectif, c’est la conquête politique.
Et pour cela, ils utilisent le corps des femmes comme un champ de bataille, en leur imposant le voile comme étendard,
en leur imposant la soumission comme identité.
Aujourd’hui, je vois des jeunes filles poser fièrement sur les réseaux sociaux.
Elles croient avoir le choix. Mais elles ne font que reproduire les codes d’un système patriarcal qui les manipule pour les soumettre.
Ce ne sont pas des gamines qui apprennent leur religion sur les réseaux sociaux qui vont m’expliquer ce qu’est l’islam, ni ce que serait une bonne musulmane. Je suis musulmane. Je connais ma foi.
Et je la vis sans avoir besoin de me déguiser.
Je n’ai pas à me soumettre pour exister.
Il y a une différence énorme entre un petit voile discret porté par foi ou tradition et l’uniforme noir du salafisme, affiché comme une provocation.
Ce n’est pas une spiritualité.
C’est une stratégie d’occupation de l’espace, une vitrine de l’islam politique.
Et tant que je respirerai, je combattrai cette idéologie.
Je ne combats pas les femmes voilées.
Je combats le système qui leur impose ce voile comme condition d’existence,
ce code comme marqueur de pureté,
cet uniforme comme outil de pouvoir.
Je combats l’islamisme, pas l’islam.
Et je ne me laisserai plus intimider par les injonctions, les accusations ou les menaces.
Oui, je suis islamistophobe.
Parce que j’aime la liberté,
Parce que je défends les femmes,
Parce que je protège mon pays, parce que j’aime la France.
J’ai quitté l’islamisme, j’ai retiré le voile mais je me considère toujours musulmane, et je le revendique haut et fort, je suis islamistophobe !
Je n’ai plus peur de dénoncer cette dérive fasciste.
Et je n’ai pas à m’excuser de penser librement. L’islamisme n’est pas une religion.
C’est une prison.
Par Henda Ayari
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