TRIBUNES LIBRES !
Pierre Palmade aurait-il été libéré s’il avait été un militant du Rassemblement national ?
Pierre Palmade est donc libre depuis ce mercredi 16 avril 2025.
Pierre Palmade, qui en faisait rire certains, a cessé de le faire le 10 février 2023.
Ce jour-là, alors sous l’emprise de stupéfiants, il a provoqué un grave accident en Seine-et-Marne, tuant un bébé dans le ventre de sa mère et blessant gravement les passagers du véhicule qu’il avait percuté, dont un petit garçon traumatisé à vie.
Jugé depuis, condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré le 9 décembre 2024, l’humoriste vient d’obtenir de la cour d’appel de Bordeaux un aménagement de peine sous bracelet électronique, après quelques mois d’incarcération.
Voici quelles seront ses « contraintes » : « Pierre Palmade sera libre de ses mouvements de 9 heures à 13 heures les lundis, mardis et jeudis ; de 9 heures à 16 heures les mercredis, de 9 heures à 13 heures puis de 18 heures à 21h30 les vendredis ; de 12 heures à 17 heures les samedis ; de 12 heures à 16 heures et de 18 heures à 21 heures les dimanches. »
Pas mal pour le meurtre d’un bébé dans le ventre de sa mère…
Mieux encore, d’ici quelques mois il pourra obtenir une extension de ses horaires de sortie s’il se tient bien !
Une première demande avait été acceptée en mars par le tribunal d’application des peines, mais le parquet ayant fait appel de cette décision, elle avait été suspendue.
La décision de ces derniers jours est cependant définitive, c’est-à-dire que Pierre Palmade sortira de prison, malgré un comportement homicide, car on ne prend pas le volant complètement défoncé sans se douter que c’est dangereux.
Ou alors, il s’agirait là d’un mépris de classe caractéristique de la caste people !
Notons que, durant son incarcération à la prison de Bordeaux-Gradignan, Pierre Palmade avait bénéficié d’un traitement de faveur réservé aux détenus « sensibles », reçu par le directeur de l’établissement à son arrivée, placé dans une cellule individuelle repeinte et mis à l’écart des autres détenus.
Cette mansuétude judiciaire, dont ne bénéficierait pas un élu du Rassemblement national condamné pour les mêmes faits, est peut-être due à la couleur idéologique de Pierre Palmade, lequel s’est toujours présenté comme un bobo bon teint déridant les zygomatiques d’un parterre de progressistes bien nés.
Ajoutons qu’il est un proche de la fameuse Michèle Marchand – ayant longtemps choisi ses conjoints parmi les gangsters, elle-même très douteuse et s’en sortant toujours très bien –, grande copine du couple Macron à qui elle a rendu de menus services.
Ceci expliquant cela, Pierre Palmade – qui a détruit la vie d’une famille de « riens », selon la célèbre formule d’Emmanuel Macron – a peut-être eu droit à une certaine mansuétude seigneuriale qui aurait forcé la main de juges, qui sait ?
Mansuétude inadmissible étant donné les faits, sans parler de son goût douteux pour les jouvenceaux.
C’est ainsi que l’un de ses anciens amis, un certain Patrick, a contacté la police, dénonçant les tendances pédophiles de l’humoriste.
Encore une affaire mise sous le tapis, comme beaucoup d’autres du genre qui touchent des personnalités politiques et autres de premier ordre.
Pierre Bergé, le Vito Corleone de la gauche, en est l’exemple le plus abject.
En face, c’est-à-dire parmi les citoyens qui n’ont pas le loisir d’appartenir au sérail ou à la diversité surprotégée par le système, la justice a le tranchant d’une guillotine, ainsi que le malheureux Estéban Morillo a pu l’éprouver, lui qui n’avait fait que se défendre contre une horde agressive d’antifas, ce qui avait provoqué la mort accidentelle – comme l’ont prouvé les vidéos de surveillance – de l’un d’eux, Clément Méric.
Mais Estéban n’a pas eu le droit à un traitement de VIP, et il a goûté à toutes les humiliations du système.
Et même chez les personnalités qui n’ont pas l’heur de plaire au pouvoir, c’est un acharnement ignoble, digne d’une dictature bananière, Marine Le Pen vient elle-même d’en faire les frais.
Il faut ainsi appartenir au camp du bien pour pouvoir sortir prématurément de prison comme ce fut le cas pour le très gauchiste Bertrand Cantat, ayant effectué une peine dérisoire malgré le meurtre de Marie Trintignant en 2003.
Le même Cantat qui conduira par ailleurs sa femme, Krisztina Rády, au suicide et dont on a appris depuis qu’il était violent avec les femmes.
Aussi, l’affaire Palmade est une illustration parfaite du pouvoir discrétionnaire et corrompu qui, lorsqu’on en soulève le voile, découvre un spectacle bien dégoûtant…
ET AUSSI PENDANT CE TEMPS-LÀ ........;
Pourquoi ce qu’on appelle le racisme est devenu le grand tabou de nos sociétés ?
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article de Bernard Germain « Il reste un an pour éviter le naufrage de la France“, publié sur notre site le 8 avril dernier.
En se référant à la manifestation , convoquée par nos adversaires pour le dimanche 6 avril 2025 à 13 heures, place de la République à Paris, l’auteur dit : « Il n’y avait quasiment aucun drapeau français.
Par contre on ne comptait plus les drapeaux palestiniens, algériens et quelques drapeaux marocains.
Est-ce bien étonnant de la part d’une gauche qui fait tout pour noyer notre population sous une immigration de plus en plus nombreuse en provenance d’Afrique? La nouvelle France, comme ils disent. »
Je pense qu’on devrait essayer de s’interroger sur tout ce qui se trouve au-dessous de tous ces antagonismes qui divisent notre société.
En étant réalistes, nous devons admettre que chaque groupe humain a des intérêts spécifiques.
Mais aussi que les complexes de culpabilité jouent un grand rôle dans la conduite humaine.
Chaque société doit se structurer d’une certaine façon. Il lui faut donc des tabous.
Ce
qu’on appelle aujourd’hui le racisme n’a pas toujours été un tabou. Par
exemple , Jules Ferry (1832-1893), un grand républicain, ministre de
l’Instruction publique de 1879 à 1883, puis chef du gouvernement et
ardent partisan des conquêtes coloniales, déclara : « Il faut dire
ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des
races inférieures. (…) Il y a pour les races supérieures un droit,
parce qu’il ya un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser
les races inférieures. »
Le grand poète Guillaume Apollinaire (1880-1918) a pu écrire dans son poème Zone :
« Tu marches vers Auteil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d’une autre forme et d’une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances. »
Cesare Lombroso (1835-1909), professeur de médecine légale et l’un des fondateurs de l’École italienne de criminologie, s’est rendu célèbre par ses thèses sur « le criminel né“.
À partir d’études craniologiques et phrénologiques, il tentait de repérer des criminels, en considérant qu’il s’agissait d’une classe héréditaire.
Ses théories étaient fortement marquées par la théorie de la dégénérescence, le racialisme et le transformisme.
Il considérait que l’humanité avait évolué en partant des Noirs vers les Jaunes et enfin les Blancs.
Au sein même de l’Italie, il distinguait la race du Sud inférieure et la race du Nord.
Lombroso était Juif et condamnait l’antisémitisme.
Il était en contact avec le dreyfusards français. Est- ce à dire que pour lui il y avait le mauvais racisme, celui dont il pouvait être victime, et le bon racisme, celui dont peuvent être victimes les autres ?
Je dirais plutôt que l’hostilité à l’égard des Juifs est en réalité d’une toute autre nature que ce que je qualifierais comme un vrai racisme.
Ce dernier, c’est l’antipathie à l’égard de ceux qui sont physiquement différents de nous.
L’hostilité à l’égard des Juifs a d’abord longtemps été d’essence religieuse. Initialement, c’était une querelle interne entre les Juifs qui croyaient que Jésus de Nazareth était le Messie tant attendus et ceux qui refusaient cette croyance.
Saül de Tarse qui initialement persécutait les premiers croyants en Jésus, avant de devenir saint Paul (et que les historiens laïques considèrent comme le vrai fondateur du christianisme) illustre bien ce conflit.
Dans l’Epître aux Galates 3,28, il dit : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni personne libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus. »
L’hostilité des chrétiens à l’égard des Juifs n’était dons d’aucune manière une forme du racisme.
C’était, au contraire, hostilité de ceux qui
voulaient, au nom de l’amour à l’égard de toutes les créatures, dépasser
les particularismes nationaux, à l’égard de ceux qui estimaient que le
moment n’était pas encore venu, que le „peuple élu“ avait toujours sa
vocation spécifique et ne devait pas se mélanger avec les autres.
Bien sûr, les êtres humains étant ce qu’il sont, la „religion de
l’amour“ devait se montrer ensuite sous un jour très différent.
Par exemple, saint Jean Chrysostome (344-407 après J.-C.), dont le nom signifie „Bouche d’or“, évêque de Constantinople, écrivit: « La synagogue est un mauvais lieu, où afflue tout ce qu’il y de plus dépravé. C’est un rendez-vous pour les prostituées et les efféminés. (…) Les démons habitent les âmes des juifs, et les lieux dans lesquels ils se rassemblent. »
L’on sait, sur quoi cette très ancienne hostilité a débouché.
Bien sûr, les nazis étaient hostiles au christianisme, mais leur haine des Juifs était dans la continuité de l’antijudaïsme chrétien.
Julius Streicher (1885-1946) directeur de la revue spécifiquement antisémite Der Stürmer (L’assaillant) disait au procès de Nueremberg – et cela correspondait à l
a réalité – qu’il n’avait jamais dit rien d’autre que, longtemps avant lui, n’avait dit ou écrit Martin Luther. L’on sait que ce grand réformateur allemand publia en 1543 le livre Les Juifs et leurs mensonges. Il y recommandait de sévères persécutions des Juifs et même leur mise à mort.
En réponse à mon article du 7 avril, un lecteur a écrit : « Il n’y a pas de civilisation judéo-chrétienne. C’est une construction sémantique créée par les protestants néo-conservateurs, pour faire croire aux chrétiens que leur combat est celui d’Israël. Le christianisme est au contraire une rupture avec le judaïsme. (…) Il y a un judéo-protestantisme, par opposition au Catholicisme, aux Chrétiens authentiques. »
Je ne sais pas sur quoi se base-t-il pour affirmer que les catholiques sont les seuls chrétiens authentiques.
Mais je suppose que cela lui fera plaisir d’apprendre que l’antijudaïsme existe (où en tous cas existait) également chez les protestants.
Tout cela sont de conflits religieux et non pas le racisme à proprement parler.
Pour ceux qui se veulent les plus antiracistes, il y a deux mauvais objets (pour parler comme des psychanalystes): le nazisme d’un côté, l’apartheid d’Afrique du Sud, d’un autre.
Ce dernier peut réellement être considéré comme le racisme, c’est-à-dire une antipathie à l’égard de ceux qui sont à la fois physiquement et mentalement différents. Et pourtant, même en Afrique du Sud, la religion a joué un rôle.
L’apartheid fut installé avant tout par des colons néerlandais et des huguenots français.
Ces colons étaient encadrés par des pasteurs calvinistes qui justifiaient l’apartheid, en se référant à la Bible. Le livre de La Genèse 9, 18-25 dit : « Les fils de Noé, qui sortirent de l’arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan. Noé se mit à cultiver le sol et planta une vigne. Il but du vin, s’enivra et se découvrit au milieu de sa tente.
Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père et le raconta au dehors à ses deux frères. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous les deux sur leurs épaules, marchèrent à reculons et couvrirent la nudité de leur père.
Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. Il dit alors: Maudit soit Canaan! Qu’il soit l’esclave des esclaves. »
Et comme les esclaves étaient depuis longtemps essentiellement des Noirs, les commentateurs de la Bible estimaient que pour punir Cham de sa faute, Dieu l’a noirci.
Les Blancs, descendant de Sem et de Japhet, ne
devraient donc pas se mélanger avec les descendants de Cham.
Et pourtant, la malédiction biblique a frappé surtout le fils de Cham, Canaan. Le livre de La Genèse 10, 19 précise : « Les limites des Cananéens allèrent depuis Sidon (…) jusqu’à Gaza. » Sidon (en arabe moderne Saïda) se trouve au Liban Sud.
C’est là que se sont aujourd’hui retranchés les militants du Hezbollah.
Quand à Gaza, c’est là, où se trouve le Hamas.
L’on peut avoir le sentiment que la Bible a toujours une certaine actualité.
Cette année, les Juifs célèbrent Pessa’h (la pâque juive) du samedi 12 avril au dimanche 20 avril.
Cette fête commémore la sortie des Hébreux d’Egypte, de la maison de l’esclavage.
Les rabbins enseignent qu’à Pessa’h, encore aujourd’hui, chaque Juif doit se sentir comme s’il venait lui-même sortir de l’esclavage.
Ayant grandi sous la férule de Staline, j’ai vécu ma sortie d’Egypte, la maison de servitude, le 11 juin 1964, quand j’ai pu partir de la Tchécoslovaquie en Autriche, et de là en France.
Actuellement, si beaucoup de Juifs français sont déçus de constater que la gauche se détourne d’eux, ils continuent à se méfier de ce qu’ils appellent toujours « l’extrême droite“.
Je pense que cela est du, dans une large mesure, à une connaissance insuffisante de l’histoire.
Si l’antisémitisme a été souvent fort à droite, il existait aussi à gauche.
Karl Marx (1818-1883), fils de Juifs baptisés, avait écrit dans sa jeunesse qu’“il faut libérer les Juifs du judaïsme et l’humanité des Juifs“.
Il désigna Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) comme « le plus éminent des socialistes français“.
Pourtant, Proudhon avait déclaré qu’“il faut exterminer les Juifs ou les renvoyer en Asie“.
Beaucoup de Juifs français vénéraient Jean Jaurès (1859-1914).
Ce dernier a effectivement été l’une des figures de proue des dreyfusards, à la différence des socialistes comme Jules Guesde (1845-1922), pour qui l’affaire Dreyfus n’était qu’« une querelle entre deux fractions de la bourgeoisie ».
Pourtant même Jaurès, avant l’Affaire, séjourna en Algérie, où les colons français supportaient mal la concurrence des Juifs, émancipés par le décret Crémieux en 1870.
Jaurès y prenait la défense des colons contre les Juifs.
Aux Etats-Unis, beaucoup de Juifs s’engageaient en faveur des Noirs. L’on ne peut pas dire qu’ils aient été payés de retour.
Si le pasteur Martin Luther King (1929-1968) leur manifestait une certaine sympathie, les militants de l’organisation „Nation of Islam“ leur manifestent une hostilité souvent féroce.
Louis Farrakhan, qui dirige depuis 1981 ce mouvement, fondé dans les années trente, déclara en 1984 que Hitler avait été un grand homme.
En 1986, le gouvernement britannique lui a interdit, à cause de cela, l’entrée de son territoire.
Déjà, pendant la deuxième guerre mondiale beaucoup de militants de ce mouvements étaient emprisonnés pour avoir refusé de combattre et pour avoir manifesté des sympathies pour le Japon.
Louis Farrakhan désigna les Juifs comme des sangsues.
Il a reçus de millions de dollars du président libyen Kadhafi. En 2018 il se rendit à Téhéran.
Au sujet du président Obama, il a dit qu’il s’était entourés de diables, par l’entremise des Juifs.
L’organisation de musulmans noirs „Nation of Islam“ compterait actuellement près de deux millions de militants.
Cette hostilité de tant d’Afro-Américains à l’égard des Juifs est , bien sûr, liée au fait que ceux-ci sont le groupe ethnique le plus aisé, au sein de la société américaine, tandis que les Noirs sont le groupe le moins aisé
. Mais
l’hostilité raciale est presque toujours liée à une hostilité sociale,
une hostilité de classe.
L’antisémitisme nazi prit sa source en Autriche, où Hitler admirait le maire de Vienne Karl Lüger (1844-1910), chef du parti chrétien-social qui défendait surtout les intérêts de la petite et moyenne bourgeoisie, face au grand capital.
Le nom complet du parti que Hitler dirigeait était le „Parti national-socialiste ouvrier allemand“.
Et le nazisme avait incontestablement aussi une dimension sociale.
S’il était très hostile au bolchévisme (surtout pour l’internationalisme de ce dernier et pour le rôle qu’il pouvait avoir joué dans la défaite de l’Allemagne en 1918), il l’était également à l‘égard de ce qu‘il désignait comme „la ploutocratie“, c’est-à-dire le grand capital multinational, souvent contrôlé par des Juifs.
Sous le troisième Reich, les capitalistes ne pouvaient continuer à entreprendre que dans le cadre des directives étatiques.
Je dirais à mes lecteurs juifs que chaque période historique a a sa propre problématique, sa spécificité.
L’on a bien dit qu’en 1940, il ne faut pas mener la guerre de 1914.
Actuellement, en France, les principaux ennemis des juifs, ce sont des islamo-gauchistes.
Ceux qu’on continue à
qualifier comme „extrême droite“ peuvent être perçus plutôt comme leurs
défenseurs.
Un journaliste juif américain a écrit que les juifs d’Europe se trompent s’ils s’imaginent que dans une Europe islamisée, ils pourront continuer à vivre comme avant.
Les musulmans organiseront plutôt un deuxième holocauste, pour s’assurer que les sionistes n’arracheront plus jamais la Palestine à ses légitimes propriétaires.
Mais, c’est peut-être une opinion trop extrémiste.
L’on peut espérer que les juifs connaîtront plus ou moins le même sort que les autres dhimmis, chrétiens ou post-chrétiens.
À l’échelle planétaire, à la guerre froide, qui opposait le bloc communiste au Monde libre, succéda l’affrontement du Sud global au Nord global.
Pendant la guerre froide, Israël était soutenu par les puissances occidentales, cependant qu’en Union soviétique seule la mort soudaine de Staline permit aux Juifs d’échapper à la déportation massive en Sibérie.
Les États membres du Pacte de Varsovie armaient et entraînaient les forces égyptiennes, syriennes, irakiennes.
À certains moments, des pilotes soviétiques participaient même directement aux combats contre l’État juif.
Dans l’actuel conflit entre le Sud global et le Nord global, Israël est à la tête du combat défensif du Nord, contre la volonté de revanche du Sud.
Cette dernière se confond largement avec la volonté de domination universelle de l’Islam.
Rappelons nous aussi que c’était l’Afrique du Sud, où les les Noirs avaient vaincu les Blancs, qui intenta le procès contre Israël devant la Cour Internationale de Justice.
Et n’oublions pas l’histoire d’Ilan Halimi, martyrisé à mort, il y a déjà une décennie, par un ressortissant de La Côte d’Ivoire, l’histoire racontée dans le film „Vingt quatre jours“.
Et n’oublions pas que le message essentiel du judaïsme est que le Dieu est un. C’est donc le polythéisme qui est l’antithèse fondamentale du judaïsme.
Ce n’est pas un hasard, si en Allemagne nazie on cherchait à réhabiliter le culte de Wotan et d’autres anciennes divinités germaniques.
Et récemment, on a officiellement reconnu à Haïti la religion vaudou, une forme caractérisée et particulièrement dangereuse du polythéisme.
Un nombre important d’Africains continue à être polythéistes.
Ce n’est pas pour cela que je voudrais prôner une quelconque hostilité à l’égard des Noirs. D’ailleurs, nous avons aussi des amis Noirs.
Par exemple, hier j’ai eu le plaisir d’entendre à la télévision Madame Rachel Kahn.
Et, de toutes les façon, nous n’avons le droit de haïr ni de mépriser aucun groupe humain.
La Bible dit bien: „N’avons-nous pas le même père? Le même Dieu ne nous a-t-il pas créés?“
Mais nous avons le droit et le devoir de distinguer entre nos amis et nos ennemis, et de combattre sans crainte ces derniers.
La lâcheté est non seulement méprisable, elle est suicidaire.
À nos lecteurs chrétiens, je voudrais rappeler toutes les persécutions que les communistes ont fait subir aux chrétiens.
Et que les islamistes font subir aux chrétiens aujourd’hui. Aujourd’hui, le seul pays du Moyen Orient, où le nombre de chrétiens ne diminue pas, mais augmente, c’est Israël.
Le tiers-mondisme que l’on peut observer dans la ligne politique actuelle du Saint-Siège, ou dans les textes des quotidiens français comme La Croix ou Le Monde a quelque chose que je qualifierais également de lâche et de suicidaire.
Et là, nous arrivons à l’essentiel, à la question de savoir, s’il existe réellement quelque chose comme la „civilisation judéo-chrétienne“ que nous avons le devoir de défendre.
Pour moi, cela semble être une évidence.
Non seulement, parce que le Nouveau Testament ne peut pas exister sans l’Ancien, parce que Jésus de Nazareth et Saül de Tarse étaient des Juifs.
Jésus était un descendant des rois d’Israël David et Salomon, Saül de Tarse était élève du rabbi Gamaliel.
Le fait que tant de chrétiens ont manifesté une si forte hostilité à l’égard des juifs, dont ils étaient, en quelque sorte des continuateurs, a eu des conséquences néfastes pour la chrétienté.
L’hostilité des uns provoque l’hostilité des autres.
L’hostilité des chrétiens à l’égard des juifs engendra l’hostilité des marxistes à l’égard des chrétiens.
Ensuite les crimes des marxistes provoquèrent les crimes des fascistes et des nazis – qui, à leur tour, justifièrent la continuation des crimes des marxistes.
Le fait que tant de chrétiens ont coopéré avec le fascisme et le nazisme a ensuite gravement nuit au christianisme qui connaît aujourd’hui une crise grave.
La politique lâche et suicidaire de ceux qui dirigent actuellement la France, n’est pas sans rapport avec le fait que celle-ci, depuis longtemps, ne semble plus être „la fille aînée de l’Église“.
Mais il ne faut pas voir seulement l’aspect négatif du monde actuel.
Le Figaro vient d’écrire que le nombre de baptisés adultes en France cette dernière année a doublé, par rapport à lannée précédente.
Le vide spirituel, débouchant sur la remise en cause des fondements mêmes de ce que les croyants appellent « l’ordre divin“ et les agnostiques „l’ordre naturel“ (une remise en cause illustrée par les aberrations de l’idéologie „woke“) apparemment commence à lasser les gens.
Les juifs aussi doivent se réjouir de voir que le christianisme continue à vivre.
C’est grâce au christianisme que des centaines de millions de gens ont entendu parler d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, que l’essentiel du message biblique s’est répandu à travers le monde.
Et puis, les juifs et les chrétiens ont les mêmes ennemis.
C’est, bien sûr, avant tout, l’islam militant.
C’est aussi ce qui reste toujours du marxisme, qui arrive à prendre des formes différentes.
L’idéologie Woke est, peut-être, sa forme finale.
Les chrétiens peuvent apprendre auprès
des juifs comment survivre longtemps sous un joug étranger – une
perspective qui est, malheureusement, tout à fait possible.
Les juifs peuvent apprendre auprès des chrétiens comment s’intéresser vraiment à tous nos frères humains.
Par Martin Janecek
Source et Publication : https://ripostelaique.com
Hommage à Jeanne d’Arc et à Jean-Marie Le Pen jeudi 1er mai 2025

Jeudi 1er mai à 11h, à Paris, Place Saint Augustin, le Parti de la France rendra son traditionnel hommage à Sainte Jeanne d’Arc mais aussi à Jean-Marie Le Pen, rappelé à Dieu le 7 janvier dernier.
Plusieurs orateurs prendront la parole au cours de ce rassemblement qui célébrera également la Fête du Travail.
Venez nombreux !
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