TRIBUNE LIBRE !

Une Présidence anormale
Par Daniel Desurvire
L’idiosyncrasie d’une présidence
Une Présidence anormale
Chapitre 1
I – Alerte à la spoliation des deniers publics !
L’inventaire de la gestion du pays depuis l’intronisation de Macron à l’Élysée présente un bilan calamiteux.
Ce fossoyeur de la République, pilleur des fonds publics et raquetteur fiscal des Français avec une myriades de taxes, de prélèvements et de cotisations supplémentaires depuis 2017 fait connaître que tout ce que touche cette Présidence, il le casse ou il le coule.
Sur le plan social, selon Eurostat (Source Statista), 13,5 millions de personnes sont menacées d’exclusion sociale en France, en passant sous le seuil de pauvreté depuis cette année, soit ± 1 personne sur 5, d’où 20 % de la population des Nationaux, entre surendettements et marginalisation des personnes les plus démunies, voire sans domicile fixe.
Cette montée en charge remonte depuis cette date fatidique, avec 17 % de pauvres supplémentaires en France en moins de sept ans (2017/2023).
Il s’agit du record absolu du paupérisme dans un pays occidental, par rapport à tous les États membres de l’UE.
Ainsi que le démontre l’infographie de l’institut statistique susvisé, le nombre d’habitants de la Communauté (UE) menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué sur l’ensemble des États de l’Union, avec dix millions de personnes qui ont retrouvé un statut décent favorable depuis 2015, sauf pour la France, incontestablement le plus mauvais élève subcontinental.
En passant par l’impensable, Macron digère les impôts versés par les Français avec un appétit qui frise une addiction boulimique aux spoliations des deniers publics.
En premier lieu, le coût intrinsèque de la crise du Covid*, les prêts bancaires garantis par l’État, les subventions pour interdire les citoyens de travailler, et le manque à gagner fiscal et parafiscal ; l’ensemble de cette mascarade sanitaire aura coûté 424 Mds d’€ à la France entre 2020 à 2022, selon le Ministre du travail Oliver Dussopt, sans que depuis cette gabegie est cessée.
Ce « quoi qu’il en coûte », selon l’expression consacrée de Macron, aura saigné chaque ministère et les Français de 2 fois à 5 fois plus le pays que n’importe quel autre État de l’Union.
En second lieu, la guéguerre entreprise par Macron en faveur de l’Ukraine de l’Ouest contre celle de l’Est, la première, celle de Volodymyr Zelensky soutenue par l’Élysée, l’UE et l’Otan, aura participé à tuer encore davantage d’Ukrainiens durant cette guerre civile, épongeant les finances de la France de 28 Mds d’€ de 2022 à 2024, et ce n’est pas fini.
Pour financer cette purge des finances publiques, puisque le virion SARS-CoV-2 ne s’est pas éteint ni n’a faibli, ni atténué les formes graves, mais aura plutôt pris le relai du virion censé être combattu, et que les Euromaïdan du va-t-en-guerre Zelenski ont perdu leur combat contre leurs compatriotes séparatistes, Macron aura entrepris de crever le record d’invention de taxes et de prélèvements, que le Guinness devrait ne pas manquer de publier.
Déjà, en 2022, 45 % des richesses nationales sont pompées en impôts, en taxes et cotisations supplémentaires selon les données chiffrées du rapport économique, social et financier (RESF/PLF ; Direction générale du Trésor, pour 2025).
Rien que la première année de son investiture, Macron se hissa au premier rang des vidangeurs de recettes pour ses dépenses publiques, avec 61,8 points de PIB.
En 2020, le travail fut davantage taxé que le capital.
Cependant, le capital de la dette publique l’est déjà lourdement par les intérêts usuriers* des banques étrangères, dont Bercy fait appel pour ne pouvoir rembourser que cet accessoire*, à défaut de ne plus avoir les fonds disponibles pour honorer le principal.
Cette pression fiscale impacte la quasi-totalité des activités productives du pays ; un lobbyisme fiscal en expansion constante et qui grève le PIB d’année en année.
Parmi ces ponctions, on y trouve notamment, car il en est une multitudes d’autres :
- taxe sur l’exploration des hydrocarbures,
- taxe sur l’exploration des gîtes géothermiques,
- taxe papier et taxe sur les emballages ménagers,
- taxes additionnelles pour les sociétés,
- taxe Gemapi (gestion des milieux aquatiques),
- taxes sur les boissons non alcoolisées (sodas),
- taxe additionnelle sur les cartes grises,
- l’IFI (l’impôt sur les fortunes immobilières),
- taxe sur la vente de logements OPHLM…
… Les taxes et prélèvements parafiscaux plus anodins n’apparaissent pas ici, mais chaque corporation pourrait en ajouter une multitude d’autres non moins asséchantes !
À ce titre, car dans les tuyaux de l’Avenue Duquesne à Paris, une autre taxe sur les complémentaires santé est en gestation.
Hormis la hausse sensible assénée par l’Urssaf/Ucanss sur de nouveaux taux de mobilité, un nouvel impôt optionnel par région selon les types de transport, viendra frapper les contribuables et les voyageurs.
Ajoutons que les stationnements urbains payant, comme sur le bassin parisien, à l’instar des accès aux autoroutes de droit privé, seront augmentés selon la capacité et le poids du véhicule.
Puis encore, la Taxe (ETS2) directement prélevée à la pompe en 2025 sur les carburants au motif du CO2 issu du Green Deal européen, ajouté à la ségrégation financière des zones à faibles émissions (ZFE).
Tout ceci entre dans l’inflation des fiscalités de dernière génération.
Celles-ci passent généralement inaperçues, car ces ponctions s’insèrent entre les strates de chaque domaine d’activité, quoique pompant au final le porte-monnaie des résidents, des producteurs de richesses, puis des consommateurs.
À SUIVRE
Par Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires.
L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III,
“La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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