[POINT DE VUE]
Rennes : désormais, on rafale à la kalachnikov

Rennes était, jadis, la capitale de la Bretagne.
On était bien, à Rennes, c’était la province, la vraie, et, malgré la pluie (parce que, tout de même, on est en Bretagne), la vie y était belle.
Depuis cinq ou six ans, cette ville, historiquement de gauche, est devenue pire qu’une simple municipalité socialiste : l’appartement témoin de l’enfer écolo-gauchiste.
Concentrons-nous uniquement sur les faits.
On parlera des conclusions après.
Dernièrement, les faits se sont accumulés, comme si le réel se réveillait pour montrer au monde à quoi ressemble la vie sous la gauche.
La fac de Rennes-II, historiquement réputée pour ses cursus de master 2 en sciences molles pour punks à chien, a été occupée une énième fois par des syndicats étudiants.
Et, une énième fois, le 28 mars dernier, elle a été restituée à la vie normale (les cours ont repris, quoi)… dans un état proche de la déchetterie.
Une facture à 400.000 euros : une broutille !
Ça ne coûte rien, c'est l'État qui paye.
Les défenseurs de l’humanisme et de l’écologie ont ce talent paradoxal : ils enlèvent de la vie quotidienne toute propreté et toute humanité.
Dans certains quartiers, désormais, on rafale désormais à la kalachnikov en plein jour, comme ce fut le cas cette semaine.
Comme dans les quartiers de Marseille.
Le réchauffement climatique, sans doute.
Les gens commencent à s’y faire.
Il n’y a même plus de révolte. Il paraît qu’on a arrêté des suspects.
Bon. Ils finiront sans doute dehors ou sous bracelet électronique.
Et, comme si ce mélange de désœuvrement, d’activisme et de criminalité à ciel ouvert ne suffisait pas, le PDG de Safran vient de déclarer qu’il n’installerait jamais aucune usine dans une municipalité dirigée par des écologistes… et il a cité en exemple - comme explication, pourrait-on dire - la réaction des élus écolos de Rennes (la municipalité est socialiste), en 2024, lorsqu’il avait voulu s’implanter dans l’agglomération, avec cinq cents emplois à la clef (là aussi, une broutille !) et avait été accueilli par des reproches.
Pour un écolo, l’aéronautique, c’est mal, c’est polluant et puis ça peut contribuer à la guerre, et la guerre, comme chacun sait, c’est moche.
Oui, naguère, Rennes était une grande ville de province.
On pouvait y vivre en famille.
Cela doit être encore possible, mais il faut tout simplement prendre ses précautions si on ne veut pas prendre un coup de couteau ou une rafale de kalachnikov.
Évidemment, naguère, il y avait des quartiers mal famés (il y a même une prison, juste à côté de la gare), comme partout, comme toujours.
Les écolos se sont ajoutés aux socialistes et aux gauchistes, dans une farandole des enfers digne d'Une nuit sur le mont Chauve, de Moussorgski, dans sa version revue par Disney.
Et, pendant que les ombres s’épaississent, Rennes, comme tant d’autres villes, n'est plus épargnée.
Mais au moins, il y a des mobilités douces, des facs autogérées et aucune usine Safran.
On ne peut pas tout avoir.
Les Rennais ont fait leur choix.
Rennes était, jadis, la capitale de la Bretagne, disions-nous.
Il y a débat depuis toujours, car Nantes lui dispute cet honneur, preuves historiques à l'appui.
Pour l'insécurité aussi, d'ailleurs...
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