mercredi 19 novembre 2025

TÉLÉVISION : LE " SERVICE PUBLIC " TROP MARQUÉ À GAUCHE ! JALOUX DU SUCCÈS DU SERVICE " PRIVÉ "

 LU, VU ET ENTENDU !

Le « service public » de l’audiovisuel se fâche tout rouge

Illustration : LLP

Radio France et France Télévisions viennent d’ouvrir un nouvel acte dans la bataille qu’elles livrent depuis des mois aux médias du groupe Bolloré. 

Cette fois, ce n’est plus une querelle de plateau : les deux géants publics ont assigné CNews, Europe 1 et Le Journal du Dimanche pour « dénigrement ». 

Autrement dit, pour avoir trop critiqué le service public. 

Dans un pays où la liberté d’expression est censée être un pilier, l’image est saisissante : deux mastodontes financés par l’argent des contribuables qui tentent de faire taire des concurrents privés devant un tribunal de commerce.

La rupture ne date pas d’hier. 

Depuis la rentrée, l’affaire Legrand-Cohen — deux journalistes du service public filmés en train d’échanger cordialement avec des responsables du Parti socialiste — avait mis à nu ce que beaucoup pressentaient : la prétendue neutralité idéologique de l’audiovisuel public n’est plus qu’un rituel de communication. 

Les réactions venues de CNews ou d’Europe 1 avaient été vives, parfois mordantes, mais toujours publiques, assumées, et surtout fondées sur des faits visibles par tous.


 

De leur côté, Sibyle Veil et Delphine Ernotte ont choisi une autre voie.


 En septembre déjà, elles avaient adressé à l’Arcom une longue lettre dénonçant une « campagne de dénigrement systématique ». 

 

À cette plainte administrative, elles ajoutent aujourd’hui une action judiciaire. 

Et pour appuyer leurs accusations, elles avaient joint un « best-of » d’extraits d’émissions jugés trop critiques. 

On résume : deux dirigeantes publiques rassemblent des extraits d’autres médias qui contestent leur travail, puis déposent ça comme preuve d’un délit.

La démarche révèle surtout une inquiétude profonde. 

Car le succès de CNews, puis la nouvelle dynamique d’Europe 1, montrent qu’une partie du public ne croit plus à la parole d’un service public verrouillé par une culture politique très marquée.

 Chaque fois que ces médias privés rappellent ces réalités, c’est vécu comme une attaque. 

Alors on sort l’arme judiciaire. 

Comme si le pluralisme était devenu dangereux. 

Comme si la concurrence d’idées devait désormais être encadrée par les juges.

Ce bras de fer dit quelque chose de notre époque : un pouvoir médiatique public qui n’accepte plus la critique et un pouvoir médiatique privé qui, lui, assume une ligne. 

 

L’audience tranche chaque jour entre les deux. 

C’est peut-être cela qui dérange le plus. 

Car dans cette affaire, il n’y a pas seulement une question de droit commercial. 

Il y a le vertige, pour l’audiovisuel public, de voir qu’une autre parole progresse pendant que la sienne s’essouffle.

 

Le Tribunal de commerce tranchera, mais l’essentiel se joue ailleurs : dans la méfiance croissante du public envers les institutions qui prétendent parler « au nom de tous ».

 Ici, la bataille ne fait que commencer.

 

Source et Publication :  https://lalettrepatriote.com/ 

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@jon_delorraine
 
  ALERTE INFO — 
L’Arcom veut créer des “SIGNALEURS DE CONFIANCE”, des acteurs agréés par l’État chargés de rapporter officiellement les contenus jugés problématiques. 
 
Un dispositif financé par l’argent public. 
 
 Dans le même temps, l’Arcom relance entièrement son observatoire de la haine en ligne : – un groupe dédié aux influenceurs et créateurs, – un autre aux plateformes et à leurs algorithmes, pour préparer de nouvelles règles et potentiellement de nouvelles lois. 
 
 Ces groupes devront, en 12 mois, définir : – les “risques”, – les types de contenus à exclure, – les limites algorithmiques, – les futures obligations des plateformes. 
 
 Cette offensive s’ajoute à : – la coalition d’associations lancée par Aurore Bergé en 2025, – les pressions sur certains influenceurs, – le choc de l’affaire Jean Pormanove, – la volonté d’Emmanuel Macron d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, – les enquêtes européennes visant notamment X.
 
 En clair : l’État et l’UE préparent un système où créateurs, plateformes et “signaleurs” devront signaler, filtrer et rendre des comptes.
 
(Source : BFM Tech&Co)
 
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