mardi 11 novembre 2025

LES POILUS NE SONT PAS MORT POUR UNE FRANCE ISLAMIQUE !

 


 REVUE DE PRESSE

11 novembre : les Poilus ne sont pas morts pour une France islamique

Août 1914. Tu te souviens, ma douce, cet été, à la gare.

Tu m’avais accompagné sur le quai avec le gamin.

On était entassés, mais joyeux, et on chantait – À Berlin !

Un soleil sublime, comme chez nous, à Montélimar

On allait revenir vite, c’est ce que nous a dit Monsieur le Maire.

Avant la fin de la saison, au plus tard, au tout début de l’hiver.

Nous allons faire une bouchée des boches, récupérer nos terres.

Nous nous entassons dans le train ! À Berlin, ventre à terre !

Ne pleure pas douce, je reviendrai en entier, et comme avant,

Nous irons nous occuper de nos prés, labourer nos champs.

Après cette guerre, je te ferai une marmaille d’enfants.

Tu seras bien occupée ma douce, et nous serons bienséants.

Décembre 1914

Je lis ta lettre et je pleure discrètement.

Tu es si loin, tes bras, ta chaleur me manquent vraiment.

Nous sommes tous entassés dans une misérable tranchée

En face, il y a des Bavarois. Depuis peu, ils se sont mis à chanter.

 

Douce nuit en allemand, c’est comme Douce nuit en français.

Les larmes de nos yeux inondent et coulent des mêmes cœurs.


Une guerre qui fut un suicide de l’Europe !

 

Dans mon nouveau village, le maire divers gauche décida de présenter les honneurs aux poilus le 9 novembre. On ne sait pas pourquoi le 9. Sans doute parce que cela l’arrangeait, et tant pis finalement pour ceux qui sont morts le 9, le 10 et même le 11 novembre 1918. 

Gérard Brazon 

Honneur et misère

Tombé sur un champ d’honneur ! Mais qui donc le sait ?

Disparu des rangs. Personne ne l’a remarqué.

Blessé, il se relève, isolé, affolé.

Seul, dans la boue d’un monde inconnu. Mortifié !

Tombé avec les honneurs ? Tombé pour de bon.

Personne ne lui avait dit ce qu’était le front.

Ordre donné de charger, et il a foncé.

Petit soldat sorti du bois. De la tranchée.

Un soldat sacrifié parmi d’autres milliers.

Tombé sur un champ d’horreur. Exécuté.

Touché et tombé lors d’un soir d’hiver glacé.

Un visage emporté, l’avenir défiguré.

Il se relève dans le grand silence, hébété.

Seul, dans la boue d’un monde inconnu. Mortifié !

Il lui faudra se soigner et guérir ses plaies.

Apprendre à revivre et puis… à oublier.

Elle va venir, il va la revoir son aimée.  

Elle lui a dit ! Elle ne pouvait pas l’oublier.

Juste avant de partir. Son amour dans les prés.

Enfin, il l’espérait. Enfin il le croyait.

C’était bien avant !

 Avant cette gueule cassée.

Par Gerard Brazon

 

 

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En ce 11 novembre, imaginons, tel le scenario du film « Les Visiteurs », qu’un Poilu qui a survécu à la Grande Boucherie de 1914-1918, où 1,3 million de jeunes Français sont morts pour sauver le pays de l’envahisseur allemand, revienne en France en 2025, et qu’il tombe sur la page une de Fdesouche…

https://www.fdesouche.com/

 

Qu’arriverait-il s’il croisait Macron en train de célébrer la mémoire de ses copains ?

Source et Publications :    https://ripostelaique.com/lettres-de-1914-1918.html

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