TRIBUNES LIBRES !
Mesurettes à deux balles contre le narcotrafic : Barrot se ridiculise en Colombie

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré samedi à l’AFP de la détermination de Paris à « faire échec au trafic de drogue qui explose en Europe ».
Pour M. Barrot, la France n’entendait pas être spectatrice « de l’explosion du narcotrafic en Amérique latine, dans les Caraïbes, mais aussi en Europe où l’on voit désormais non seulement la drogue déferler, mais (aussi) les narcotrafiquants se déplacer, installer des laboratoires ». « Tout ça doit cesser« , a-t-il lancé.
Et comment notre ministre entend-il éradiquer le trafic de drogue entre les Caraïbes et l’Europe ? Tenez-vous bien :
Il prévoit d’ouvrir « une académie régionale de lutte contre la criminalité organisée, basée en République dominicaine, qui formera chaque année notamment des enquêteurs et douaniers ».
Tous les narcos latinos en tremblent déjà…
Ce programme de formation est prévu pour l’année prochaine en coopération « en particulier avec la Colombie, premier producteur de cocaïne« , a précisé le ministre. Il a également évoqué une convention d’extradition entre Paris et Bogota pour les « narcocriminels des deux côtés« , qui doit encore être approuvée par les Parlements des deux pays.
Nous sommes « résolus à faire échec (aux) trafics en tous genres, pas uniquement le narcotrafic, qui soulèvent des questions de santé publique pour notre pays, mais aussi de sécurité des Françaises et les Français« , a-t-il affirmé depuis Puerto Antioquia, un terminal portuaire situé sur la côte caribéenne, dans une région du nord-ouest de la Colombie où sévit le puissant cartel Clan del Golfo.
Oui, mais voilà. Quand les journalistes ont demandé au ministre ce qu’il pensait des méthodes de Donald Trump pour lutter contre le trafic de drogue, notre brave Barrot a fait part de sa « préoccupation » face à la situation tendue dans la région après le déploiement militaire ordonné en août par le président américain, et les frappes sur des embarcations soupçonnées de narcotrafic qui ont fait des dizaines de morts dans les Caraïbes et le Pacifique.
Ces opérations militaires américaines « se sont affranchies des règles du droit international et du droit de la mer« , a souligné le ministre, oubliant que Trump ne fait que répondre à la guerre que les narcotrafiquants ont déclarée aux États-Unis.
Trump a proposé d’appliquer la peine de mort pour les trafiquants de drogue, notamment ceux impliqués dans le trafic d’opioïdes, afin de dissuader les réseaux criminels. Cette mesure s’inscrit dans une politique de « tolérance zéro ».
Il a placé plusieurs cartels mexicains et latino-américains sur la liste des organisations terroristes étrangères, permettant de geler leurs avoirs et de faciliter leur poursuite.
Cette mesure visait à couper leurs sources de financement et à renforcer la coopération internationale contre le trafic.
Le président Trump a ordonné le déploiement de navires de guerre, drones, avions de combat et porte-avions au large des côtes vénézuéliennes et dans les Caraïbes pour intercepter les cargaisons de drogue.
Ces opérations ont conduit à des frappes sur des embarcations suspectes et à des saisies massives.
Trump a identifié 22 pays comme principaux producteurs ou pays de transit de drogues illicites, et a menacé de sanctions ceux qui ne coopéraient pas suffisamment pour réduire le trafic.
Il a justifié la hausse des tarifs douaniers, notamment envers le Mexique et la Chine, par la nécessité de lutter contre l’afflux de drogues synthétiques comme le fentanyl.
Il a par ailleurs intensifié la surveillance à la frontière sud des États-Unis, accusant les cartels mexicains de contrôler « presque tout le trafic illégal ».
Des décrets ont permis de déployer l’armée pour soutenir les douanes et la police des frontières.
Voilà comment réagit un chef de guerre.
Le ministre Barrot, avec sa mesurette à deux balles – annoncée pompeusement lors du quatrième sommet de l’Union européenne et de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes en Colombie – peut évidemment aller se rhabiller.
ET PENDANT CE TEMPS LÀ .....
Trafic de drogue à Rennes et Lyon : politiciens, police et justice complices !

Je vous ai déjà entretenu de la complicité totale de la police, des magistrats et des politiciens dans le trafic de dope en France :
https://ripostelaique.com/complicite-demontree-des-politiques-magistrats-et-policiers-dans-le-trafic-de-drogue.html
Voici deux exemples concrets d’illustration qui achèveront de convaincre les sceptiques sur mon argumentaire pourtant tiré des motivations jurisprudentielles de Cour de cassation et d’appel sur la notion contemporaine de complicité dont on vient de voir une nouvelle avancée dans le jugement Sarkozy qui « ne pouvait pas ne pas savoir » fortifiant la démonstration d’une complicité affirmée des sieurs citoyens Darmanin et Retailleau entre autres dans ledit trafic.
Rennes d’abord :
« Christine et Philippe Barbier ont fermé définitivement La Bonne Adresse, brasserie du quartier de Bréquigny à Rennes, vendredi 7 novembre 2025.
Après dix ans d’activité, le couple jette l’éponge, étouffé par un trafic de drogue devenu omniprésent autour de la galerie commerciale des Almadies.
« Le trafic de drogue a eu raison de notre brasserie », résume Christine Barbier, accablée.
Trois gros points de deal — square de Copenhague, d’Uppsala et de Stockholm — gangrènent désormais le secteur ».
Lyon ensuite :
« Le secteur de la place de Paris est devenu invivable, rapportent-ils, compte tenu des agressions subies par plusieurs femmes, des rodéos, de la vente de drogue, des boîtes aux lettres vandalisées et des incendies dans les halls d’immeuble.
Des SDF et sans-papiers dorment sur la place, laissant des déchets.
Sans parler des problèmes d’hygiène.
Par ailleurs, une épicerie vend de l’alcool après l’horaire légal […] L’insécurité est telle que certains habitants partent. »
https://www.fdesouche.com/2025/11/08/lyon-9e-agressions-vandalisme-rodeos-trafic-de-drogue-un-quartier-devenu-invivable-ladjoint-ecologiste-a-la-securite-evoque-la-prevention-dans-loptique-de/
Dans ces deux cas examinés, un point commun, les points de deal sont connus de la Mairie, des policiers, des magistrats, du parquet et du procureur, donc des ministères concernés, donc des ministres tout aussi concernés.
Ainsi à Lyon tant la mairie que la police nationale savent depuis un bail :
« La mairie de secteur, sous pavillon écologiste, rappelle qu’un travail de fond a été engagé en lien avec la police nationale et les habitants.
De nouvelles caméras vont être implantées.
La mairie écologiste a reçu la doléance des habitants. »
Et à Rennes, tout le monde, y compris les élus, savait depuis un bail également :
« ../..Trois gros points de deal — square de Copenhague, d’Uppsala et de Stockholm — gangrènent désormais le secteur.
Le couple raconte les menaces, les insultes, les intimidations quotidiennes…
Christine et Philippe se disent abandonnés par les élus : « On aurait voulu des caméras, un peu de soutien, ou au moins une baisse du loyer de notre terrasse inexploitable ».
Ces points de deal sont donc connus de longue date, ils sont ouverts au public dans l’espace public et les policiers, qu’ils soient municipaux ou nationaux, au cours de leurs patrouilles, passent devant tranquilles comme Job à laisser vaquer à la vente de produits pourtant illicites depuis 1970.
Les commerçants, riverains et habitants ont alerté, depuis des années, mais non, les points de deals sont toujours ouverts, la police et la justice préfèrent faire la chasse aux ethnologues comme Jean-Eudes Gannat qui veulent témoigner de l’état de délabrement de leur pays plutôt que d’assainir l’espace public :
https://ripostelaique.com/le-patriote-jean-eudes-gannat-interesse-plus-les-juges-que-les-milliers-de-dealers-africains.html
Rappelons que la notion de complicité dans l’infraction, donc dans le crime ou le délit, s’étend désormais, suite à un mouvement jurisprudentiel prétorien d’envergure, à l’abstention d’action alors que l’on avait les moyens et le devoir d’agir, c’est ce que nous indique le rapporteur près la Cour de cassation dans une décision du 28 février 2020 qui s’appuie sur une décision de la chambre criminelle du 29 janvier de la même année :
« II.- 2.- Mais, à supposer même que les faits reprochés ne constituent que de simples abstentions, les griefs se heurtent à un mouvement prétorien d’envergure, tendant à retenir l’abstention au titre de la complicité, ainsi que l’a encore rappelé un arrêt tout récent de la chambre criminelle du 29 janvier 2020 (n° 19-82.942).
En effet, est complice celui qui ne s’est pas opposé à la commission d’une infraction, alors qu’il avait pourtant le devoir de le faire.
Est ainsi sanctionné le comportement passif de celui sur qui pèse une obligation professionnelle, lui imposant une action ou une abstention, et qui, par son inaction, laisse commettre l’infraction.
Tel est le cas par exemple de l’administrateur de société ou du professionnel du chiffre, complice pour avoir laissé commettre des abus de biens sociaux par le dirigeant social ».
https://www.courdecassation.fr/getattacheddoc/5fca5a7d0766a131b76c00b6/bceb89901cc207b79fb168b6f8ce963d
https://ripostelaique.com/politiciens-et-prefets-doivent-etre-juges-pour-complicite-de-trafic-de-stupefiants.html
Les moyens, la police les a, elle dispose du monopole de la violence légitime.
Les moyens, la justice les a, même si l’échelle des peines est insuffisante, les magistrats peuvent tout de même mettre à l’ombre pour plusieurs années.
Si manque de moyens à la hauteur des enjeux il y a, il incombe au « législateur » comme on dit grave de nos « chers connards » députés et sénateurs qui ont déjà coûté à la Nation sa ruine, d’où ce qualificatif tiré d’un titre littéraire mondialement connu particulièrement bien adapté aux politiciens français, nos très oh combien « chers connards », c’est à eux de voter les lois-lettres de cachet à vie pour les dealers et criminels afin d’assainir durablement comme on dit de l’économie écologique l’espace public, ce qui refroidirait les naissantes vocations : en s’abstenant de voter de telles lois alors qu’ils en ont les moyens en qualité d’élus de la Nation, ils tombent bien sous le coup de la complicité d’insécurité, de viols et de pillage généralisé du pays commis par les multirécidivistes dégagée par la jurisprudence actuelle.
Les moyens, les maires les ont, ils sont officiers de police judiciaire et premiers magistrats de leur ville, ils sont donc en mesure d’interpeller et juger tout en même temps selon le slogan des guignols en même temps également que « chers connards ».
Les moyens, les procureurs et le parquet les ont, qui peuvent ordonner immédiatement la fermeture de points de vente dans l’heure de leur ouverture par ordonnance de perquisition et d’arrestation délivrée à la force policière.
Ne parlons pas des préfets qui ont la main sur toutes les structures administratives régaliennes de leur département, ils ont donc tout loisir de fermer un point de deal à tout instant dès son ouverture.
Le devoir et l’obligation d’agir, ils l’ont tous contracté dès leur prise de fonction s’agissant de faire respecter une interdiction de commerce de produits illicites depuis 1970.
Si on revient à nos deux affaires lyonnaise et rennaise, tant les maires que les policiers tant municipaux que nationaux que les procureurs et préfets de ces deux départements ainsi que les magistrats sont donc tous complices dans le trafic de dope puisque tout ce petit Landernau a une connaissance bien précise des lieux de vente, avertis par les riverains et commerçants, mais s’abstiennent depuis des mois et des années d’intervenir.
Rappelez-vous, la Cour de cassation nous dit bien que celui qui a les moyens et le devoir d’agir mais qui s’en abstient tombe sous le coup de complicité de l’infraction.
Et l’arrêt Sarkozy ajoute un nouvel angle d’attaque permettant de qualifier la complicité qui rend celle-ci accrue : comme Sarkozy ne pouvait ignorer le pacte de corruption, connaissance qui a guidé les juges à le déclarer complice dudit pacte du seul fait de l’information qu’il en avait obligatoirement, nous venons de voir qu’à Lyon et Rennes nos deux exemples, mais on peut généraliser à tous les points de deal de France et de Navarre, les riverains, citoyens et commerçants ont alerté régulièrement depuis moult temps et à moult reprises des troubles que génèrent les points de deal les autorités, au surplus les policiers, municipaux et nationaux, qui patrouillent ne peuvent ignorer ce que leurs yeux leur montrent.
Ainsi toutes les structures régaliennes dont dépend chaque point de deal, maires, commissariats ou gendarmeries, procureurs donc magistrature et préfets sont parfaitement informées de leur existence, de leur localisation et des intervenants puisque nous avons vu également que l’Ofast a rendu son rapport qui dénombre exactement les semi grossistes du pays qui par ailleurs ont déjà été mis au fichier national car déjà interpellés au moins une fois, ben oui, logique, sinon l’Ofast n’aurait pas pu les dénombrer exactement.
On peut donc arguer, pour établir leur complicité, que toutes les superstructures politico-administratives du pays sont bien juridiquement co-auteurs du trafic de dope en France car aucun de ces organes, du député-sénateur au procureur, du maire au préfet, du commissaire au capitaine de gendarmerie ne peuvent pas ne pas connaitre les points de deal ouverts depuis des mois ou des années dans le ressort territorial de leur compétence d’action.
Cette seule connaissance, selon l’arrêt Sarkozy, les rend complices.
Au surplus ils ne font rien alors qu’ils en ont le devoir et les moyens, ici la Cour de cassation 2020 les rend une deuxième fois complices par abstention.
C’est bien de la double complicité dite complicité accrue, ou je me fais encore un fois moine à Lérins.
Par Jean d’Acre
Source et Publications: https://ripostelaique.com/trafic-de-drogue-a-rennes-et-lyon-politiciens-police-et-justice-complices.html
Chère amie, Cher ami,
Le ministre Jean-Noël Barrot, actuel ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a tenté d'en rire avec mépris.
Je réagissais sur X/Twitter à son annonce d'aller « faire échec » au narcotrafic… en République dominicaine :
Monsieur le Ministre,
Chez nous, les narcotrafiquants opèrent en plein jour.
Ils ont pignon sur rue dans nos banlieues.
Ils contrôlent des pans entiers de notre territoire.
Ils font la loi dans nos prisons... mais vous allez « traquer » ceux qui opèrent sur un autre continent.
C’est Jean-Noël Barrot à Paris, Jean-Fidel Castro à Bogota !
Chez nous, les douaniers manquent de moyens pour contrôler nos propres frontières, mais vous nous prenez 200 millions d’euros de plus pour aller former des douaniers colombiens et ouvrir une école de lutte contre le narcotrafic près de Punta Cana.
Les cartels doivent trembler !
Vous avez raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Vive vous et surtout vive la France !
Sarah Knafo
Députée française de Reconquête au Parlement européen
Vice-Présidente du Groupe ENS


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