mardi 11 novembre 2025

ÉCONOMIE : L' IMMIGRATION , UNE CHANCE POUR LA FRANCE ???

 

Transferts financiers des immigrés : 155 milliards d’euros envolés en quinze ans pour la France

Une étude de l’Observatoire de l’immigration dévoile l’ampleur d’un phénomène méconnu : l’argent envoyé à l’étranger par les immigrés représente un manque à gagner colossal pour l’économie française.

La France perd chaque année plusieurs milliards d’euros au titre des transferts de fonds envoyés par des immigrés vers leurs pays d’origine. 

Selon une étude récente fondée sur les données de la Banque mondiale et d’Eurostat, le cumul de ces transferts atteint 155 milliards d’euros entre 2009 et 2023.
 

Des sommes considérables, qui sortent chaque année du circuit économique national pour financer familles, proches et projets à l’étranger, principalement en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne.

 

Une ponction financière croissante depuis quinze ans

En 2023, la France a enregistré 16,1 milliards d’euros de transferts sortants, pour seulement 0,3 milliard d’euros de transferts entrants

Le déficit atteint ainsi 15,8 milliards d’euros sur une seule année — soit 44 % du déficit total européen dans ce domaine.

Ces flux suivent une tendance continue à la hausse : le déficit français a plus que doublé depuis 2008, passant de 7,2 à 15,8 milliards d’euros. 

L’étude montre que ce déséquilibre ne s’explique pas uniquement par les aléas économiques, mais bien par l’augmentation structurelle des flux migratoires depuis les pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Au total, 162,5 milliards d’euros ont quitté la France au cours des quinze dernières années, dont plus de la moitié à destination du continent africain.

 

L’Afrique du Nord, première bénéficiaire des fonds venus de France

Les données d’Eurostat révèlent que l’Afrique capte 51 % des transferts français, et l’Afrique du Nord à elle seule 41 %.
Le Maroc arrive en tête, avec 3,5 milliards d’euros reçus en 2023, soit près d’un quart du total.
Viennent ensuite le Portugal (1,28 milliard), l’Espagne (1,15 milliard), la Chine, l’Inde, l’Égypte, l’Italie, la Roumanie, le Nigeria et le Brésil.

 

Certaines données demeurent incomplètes : aucune évaluation officielle n’existe pour l’Algérie, alors qu’elle figure parmi les principaux pays d’émigration vers la France. 

La Banque mondiale estime néanmoins que ce pays a perçu près de 1,7 milliard d’euros en 2023, dont une part importante en provenance de la France.

Le phénomène dépasse largement le cadre français : à l’échelle mondiale, les transferts de fonds ont atteint 823 milliards de dollars en 2023, un montant supérieur à l’aide publique au développement et proche des investissements directs étrangers.

 

Un coût direct pour l’économie française

L’étude souligne les effets macroéconomiques de ces transferts sur les finances publiques françaises.
Les sommes envoyées à l’étranger réduisent la consommation intérieure, principale composante du PIB, et diminuent mécaniquement les recettes fiscales (TVA, impôt sur le revenu).

Chaque milliard transféré correspond à autant de richesses non dépensées ni investies en France.

 En appliquant cette logique, les 15,8 milliards d’euros envoyés en 2023 auraient amputé le PIB de 0,56 %, soit l’équivalent de la croissance française prévue cette année-là.

Le manque à gagner fiscal serait d’environ 7 milliards d’euros par an, selon les calculs issus du rapport, soit l’équivalent des économies budgétaires annoncées par le gouvernement dans son plan de redressement 2025.

 

Des circuits informels massifs et incontrôlés

Au-delà des chiffres officiels, une part importante des transferts échappe à tout contrôle.
Des systèmes parallèles comme la “Hawala”, largement utilisés dans les diasporas maghrébines et subsahariennes, permettent de transférer de l’argent sans trace bancaire.
 

Une enquête de la Banque mondiale à Montreuil montrait déjà qu’une majorité des transferts vers l’Algérie s’effectuait en espèces.

Ces circuits informels compliquent la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement d’activités illicites, tout en rendant impossible toute évaluation exacte des montants en jeu.
Certaines estimations internationales situent la part des transferts informels entre 5 % et 70 % du total.

 

Un lien persistant entre immigration et transferts

Les transferts financiers reflètent les liens économiques et familiaux durables entre les immigrés et leur pays d’origine.
 

D’après l’INSEE, près d’un immigré sur trois en France envoie régulièrement de l’argent à des proches à l’étranger, avec des taux bien plus élevés chez les ressortissants d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb.
Ces flux constituent pour certains pays une ressource essentielle : au Maroc, les transferts représentent 8 % du PIB, dont près d’un tiers provient de France.

Mais ces sommes entretiennent aussi, selon les auteurs du rapport, une forme de dépendance économique dans les pays récepteurs et un effet de ponction pour les pays d’accueil.

Des pistes pour reprendre la main

L’étude formule plusieurs recommandations :

  • Réduire les flux migratoires, en ciblant notamment les pays les plus bénéficiaires des transferts.
  • Instaurer une taxe européenne sur les envois de fonds vers les pays tiers, à l’image de la future « remittance tax » américaine prévue pour 2026.
  • Lutter contre les circuits informels et les réseaux de type Hawala, en renforçant les moyens judiciaires et de renseignement.
  • Conditionner les transferts à la coopération des pays d’origine sur la réadmission de leurs ressortissants en situation irrégulière.

Les auteurs vont jusqu’à proposer que la suspension des transferts devienne un levier diplomatique dans les relations avec les États refusant de collaborer sur les expulsions.

Peu médiatisée, cette question touche pourtant au cœur du débat économique et migratoire.
Sur quinze ans, la France a laissé s’échapper l’équivalent de cinq années de budget de la Défense.
Des milliards qui auraient pu financer des investissements nationaux, mais qui alimentent aujourd’hui des économies étrangères, souvent sans contrepartie.

Loin d’être anecdotiques, ces transferts de fonds constituent, selon les auteurs du rapport, un facteur structurel du déséquilibre économique lié à l’immigration — un angle encore largement ignoré du débat public.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

ET AUSSI

 

Transferts de fonds des migrants : 16 milliards d’euros perdus pour l’économie française

Les Français, et Nicolas au premier chef, sont les financiers occultes de cette redistribution.
 
euros argent
Photo de Stock Birken sur Unsplash

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) sort un nouveau rapport

Explosif : en 2023, 16 milliards d’euros ont quitté la France à destination, principalement, de l’Afrique. 

C’est autant de perdu pour notre économie.

On parle souvent de l’aide au développement qui connaît, elle aussi, des chiffres astronomiques.

 Une aide principalement à destination, là encore, de l’Afrique.

 Dans ce cadre, la France a distribué 16 milliards d’euros en 2023, dont 800 millions d’euros alloués à la seule Algérie, comme le révélait Sarah Knafo, au printemps dernier. 

Dans une addition certes simpliste, en ajoutant les transferts de fonds, on comprend donc que ce sont 32 milliards d’euros qui, en un an, ont été financés d’une manière ou d’une autre par les Français et soustraits à l’économie du pays.

Émigrer en France : un investissement très rentable ?

Les transferts financiers des immigrés ont fait perdre 155 milliards d’euros à la France, en 15 ans. 

S’il s’agit d’un phénomène européen (l’UE a perdu 36 milliards d'euros, en 2023), c’est hélas la France qui tient le pompon : 16 milliards à elle seule, soit 44 % du déficit européen, nous dit l’OID. 

Fruit d’une imparable logique, l’évasion des fonds suit en parallèle la hausse continue de l’immigration.

Les montants des transferts et des aides sont identiques, mais « à la différence de l’aide publique au développement, [les transferts de fonds des migrants] ne sont pas financés par le contribuable – du moins pas directement », souligne le rapport. 

On comprend bien, toutefois, que la réalité est autre. 

Il suffit, en effet, de corréler les chiffres du chômage des immigrés et ceux de la prise en charge sociale, familiale et sanitaire pour comprendre que les Français, et Nicolas au premier chef, sont les financiers occultes de cette redistribution.

Ce n’est plus un secret : le taux d’emploi des immigrés en France est l’un des plus faibles d’Europe (63 %, contre 67,9 % dans l’UE) et le taux de chômage l’un des plus élevés : 11 %, contre 9,6 % en moyenne dans l’UE, sachant que le pourcentage d’étrangers dans la population française n’est que de 8,8 %

Un enfant comprendrait, dès lors, que les transferts de fonds des migrants sont largement alimentés par l’État nounou, plus exactement par la ponction effectuée sur les Français qui travaillent.

Encore et toujours l’Algérie

Qui sont les grands bénéficiaires de cette fuite des capitaux ? Les 16 milliards envolés de France, en 2023, ont essentiellement été transférés vers l’Afrique, « principalement l’Afrique du Nord », nous dit le rapport de l’OID. 

Précision d’importance : « Ces données sont imparfaites et lacunaires, au regard de l’importance des transferts informels et de l’absence de données détaillées pour de nombreux pays bénéficiaires de transferts depuis la France – l’Algérie, par exemple. »

Selon Eurostat, 41 % des fonds filent vers l’Afrique du Nord, mais on ne dispose d’aucune statistique fiable concernant l’Algérie, pays dont les ressortissants détiennent 84 % des titres de séjour en cours de validité dans l’UE… Interrogé à ce propos par Le Figaro, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur à Alger, explique qu’en raison de la non-convertibilité du dinar algérien, la plupart des transferts se font de manière occulte. Il s’agit de l’hawala, un « système parallèle qui a lieu dans les arrière-cafés des bistrots algériens, dans le XIe arrondissement de Paris, en Seine-Saint-Denis, à Lyon ou Marseille ». Soit un système de prêt dissimulé qui, non seulement vient abonder l’économie locale au détriment de l’économie française, mais permet surtout de blanchir l’argent sale.

Freiner l’enrichissement de l’Afrique sur le dos de la France

Rappelons-le, depuis 2010 et l’ouverture débridée des frontières de l’UE, les transferts de fonds des migrants ont représenté un déficit cumulé de 155 milliards d'euros pour la France. Un chiffre qui impacte gravement notre économie mais n’est pas pris en compte dans le coût réel de l’immigration.

L’OID conclut son rapport sur les mesures à prendre d’urgence pour enrayer ce siphonnage de notre économie. 

Tout d’abord, « réduire les transferts de fonds, en agissant à la source sur les flux d’immigration venant des pays bénéficiant des transferts – les pays africains, notamment »

Ensuite, comme le gouvernement Trump l’a mis en place avec succès depuis l’été, « taxer ces transferts afin d’atténuer leur impact fiscal négatif ». Enfin, traquer les systèmes parallèles qui permettent de blanchir l’argent des trafics.

Reste que la mesure la plus efficace, celle à laquelle le gouvernement français se reuse jusqu’ici, serait de « suspendre les transferts ». Cette mesure constituerait, à l

’évidence, un « puissant levier de négociation » pour contraindre les pays d’origine des immigrés en situation irrégulière à reprendre leur ressortissants.

 

 

 

 

La dette de la France, à ce jour, est d’environ 3.444 milliards d’euros, en hausse de 2.665 euros chaque seconde qui passe, soit bientôt 50.000 euros par habitant.

 

On cherche, paraît-il, à faire des économies.

 Mettre un frein à la fuite des capitaux ar le haut, pourquoi pas ; par le bas, ça serait pas mal non plus.

 

 


 

 

 

 

 Picture of Marie Delarue

Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste    
https://www.bvoltaire.fr/transferts-de-fonds-des-migrants


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