mardi 4 novembre 2025

AU ROYAUME-UNI , EN EUROPE COMME EN FRANCE , LES MÊMES EFFETS PERVERS .......

 

 

 

 

 

 

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yaume-Uni : des migrants clandestins empochent des milliers de livres pour “rentrer chez eux”… avant de revenir illégalement

Un rapport révèle que des centaines de migrants abusent du dispositif de “retour volontaire assisté” mis en place par le gouvernement britannique, encaissant plusieurs milliers de livres d’argent public avant de revenir clandestinement au Royaume-Uni.

Le scandale secoue le Home Office britannique.

Selon une enquête du Mail on Sunday, des migrants illégaux profitent du “Voluntary Returns Scheme”, un programme censé encourager les retours volontaires dans leur pays d’origine, pour empocher des milliers de livres aux frais du contribuable, avant de revenir illégalement quelques semaines plus tard.

Le dispositif, qui prévoit la prise en charge du billet d’avion et jusqu’à 3 000 livres sterling d’aide financière par personne, devait permettre à l’État britannique de réduire les coûts liés à la détention et au traitement des demandes d’asile. 

En réalité, il est largement détourné par certains migrants qui s’en vantent ouvertement sur les réseaux sociaux.

Des retours… tout sauf définitifs

L’enquête cite le cas d’un migrant ayant reçu 3 000 £ pour rentrer dans son pays à l’automne 2024.
Quelques semaines plus tard, en janvier, il était de retour au Royaume-Uni, travaillant comme livreur à Londres.

Un autre exemple évoque une famille brésilienne à laquelle l’État a versé 12 000 £ pour « reconstruire leur maison au pays ».
Le père est revenu clandestinement en Angleterre six mois plus tard, lui aussi pour travailler comme livreur.

D’après les estimations du journal, des centaines de cas similaires auraient été recensés.
Les migrants concernés, notamment des ressortissants brésiliens, échangent même sur les réseaux sociaux des “tutoriels” pour contourner le système et revenir rapidement sur le sol britannique.

 

Un trajet bien connu : par la porte irlandaise

Le mode opératoire est souvent le même :

les fraudeurs quittent le Royaume-Uni officiellement, encaissent leur prime de retour, puis réapparaissent via l’Irlande.

Le passage par Dublin permet d’éviter les contrôles frontaliers stricts.

 

Un itinéraire détaillé circule sur plusieurs forums :

« Allez en France, puis à Dublin.

De là, prenez un bus pour Belfast, ensuite un autre pour Glasgow, et enfin pour Londres. »

Certains se vantent même de leur réussite, racontant comment ils ont trompé les services d’immigration irlandais.

L’un d’eux explique : « J’ai dit que je ne faisais que visiter l’Irlande. 

Ils m’ont donné un visa de cinq jours. Mon vrai but, c’était Londres. »

 

Un dispositif en pleine dérive

Ce scandale tombe mal pour le gouvernement travailliste de Keir Starmer, déjà critiqué pour sa gestion chaotique du dossier migratoire.

La semaine dernière encore, les autorités britanniques ont versé 500 £ à un migrant éthiopien condamné pour agression sexuelle sur mineure, afin de financer son retour au pays.

 

L’homme, Hadush Kebatu, avait été libéré par erreur après sa peine et hébergé dans un hôtel pour demandeurs d’asile avant de récidiver.

Pour Zia Yusuf, responsable politique du parti Reform UK de Nigel Farage, ce nouveau scandale illustre l’absurdité du système actuel :

« Quelles sont les chances que Kebatu utilise les 500 £ que Starmer vient de lui donner pour revenir en bateau ? »

 

Face à la polémique, le ministère de l’Intérieur britannique a assuré que “très peu de bénéficiaires” du programme reviennent illégalement, promettant de “sanctionner sévèrement” ceux qui tenteraient de le faire.

« Notre message est clair : si vous rentrez illégalement après un retour volontaire, vous serez arrêtés, poursuivis et expulsés », a déclaré un porte-parole.

Mais sur le terrain, les agents frontaliers et les députés d’opposition dénoncent une faille structurelle : le programme repose entièrement sur la bonne foi des migrants concernés, sans réel suivi des déplacements après leur départ.

 

Une politique migratoire à bout de souffle

Pour le gouvernement britannique, cette affaire s’ajoute à une série de crises qui minent la crédibilité de sa politique migratoire.

Les “migrant hotels”, ces hôtels réquisitionnés pour héberger des clandestins, continuent de susciter la colère des habitants dans de nombreuses villes.
 

Les arrivées par la Manche battent des records, malgré les promesses répétées de fermeté.

L’échec du “Rwanda Plan” — censé transférer certains demandeurs d’asile vers l’Afrique —, puis la multiplication des scandales liés à la gestion laxiste des frontières, accentuent la défiance d’une large partie de la population.

En parallèle, des vidéos circulent sur TikTok et Telegram où des migrants brésiliens, albanais ou kurdes expliquent comment bénéficier des aides publiques pour repartir… et comment revenir.

Cette situation, pour beaucoup d’observateurs, symbolise le naufrage moral et administratif d’un système où l’État paie littéralement les fraudeurs pour se moquer de lui.

Au-delà du Royaume-Uni, cette affaire illustre un mal européen plus large : l’impuissance croissante des États à faire appliquer leurs propres lois migratoires, paralysés par une bureaucratie coûteuse et une idéologie de la culpabilité.

L’argent public devient le carburant d’un système absurde, inefficace et démoralisant pour les citoyens.

En Grande-Bretagne comme en France, les gouvernements prétendent “reprendre le contrôle”, mais chaque scandale révèle davantage l’inverse : un désordre institutionnalisé, où la fraude devient routine, et où la frontière n’est plus qu’un mot

 

ET AUSSI

 

Nantes : Marie Vitoux, la reine des « exilés »

Marie Vitoux (Les Ecologistes) promet donc de faire de Nantes « une ville refuge, c’est-à-dire une ville qui assume l’accueil inconditionnel des exilés, quelle que soit leur situation administrative » (Presse Océan, jeudi 16 octobre 2025). A coup sûr, Nantes participe déjà activement à l’accueil « inconditionnel » des immigrés, migrants, réfugiés, exilés et autres… Il serait intéressant de connaître les chiffres… Evidemment, la municipalité nantaise  peut faire mieux dans « l’accueil inconditionnel » en pratiquant le « grand remplacement » : elle vire les Bretons et installe uniquement des « exilés »…

Mardi 7 octobre, l’Insee a mis en ligne des données actualisées : « La population immigrée au sens strict (constituée de personnes nées étrangères à l’étranger) est désormais de 7,7 millions d’individus. Il s’agit d’un record, en hausse de 77 % depuis 2000. Si l’on inclut les personnes nées d’au moins un parent immigré : 23 % de la population est d’origine immigrée sur deux générations.  Mais le constat majeur réside dans l’accélération impressionnante du phénomène. La population immigrée a augmenté de 434 000 personnes sur les douze mois de 2024. Il s’agit de la plus forte croissance jamais enregistrée sur un laps de temps aussi court. En un an, la population immigrée a augmenté autant que durant les trois années précédentes cumulées (…)  Tout porte à considérer qu’au moins 500 000 nouveaux immigrés sont arrivés en France l’an dernier. » (Valeurs actuelles, 15 octobre 2025)

Tous les Nantais ne sont pas d’accord avec Vitoux

« Cette hausse spectaculaire est presque exclusivement extra-européenne dans sa composition. Sur les 434 000 immigrés supplémentaires recensés : 300 000 sont originaires du continent africain, dont 150 000 du Maghreb et 150 000 d’Afrique subsaharienne ; 45 000 viennent de Turquie et du Moyen-Orient ; 31 000 seulement sont européens. » (Valeurs actuelles, 15 octobre 2025)

Une autre donnée fournie par Laurent Nunez, ministre de l’Intérieur, devrait enthousiasmer Marie Vitoux : « Si on travaille de manière sérieuse, et nous l’avons fait – moi, je le connais évidemment le chiffre -, si on travaille sur l’aide médicale d’Etat et qu’on extrapole le nombre, l’estimation d’étrangers en situation irrégulière dans notre pays, elle est de 700 000. » (CNews-Europe 1, mercredi 22 octobre 2025)

Dans la nouvelle municipalité, on verrait bien Marie Vitoux devenir adjoint en charge des « exilés ». La « ville refuge » qu’est Nantes leur doit de la considération, des droits, un logement, des allocations, des vacances dans leur pays d’origine, quelquefois un emploi… Malheureusement, il y a de plus en plus de dérapages : dans la nuit du 27 au 28 septembre, un homme a été touché par balle dans le quartier Bottière « C’est le seizième blessé par balle depuis le début de l’année 2025 à Nantes. » (Presse Océan, mardi 14 octobre 2025). De simples incidents dont Vitoux  oublie de parler… Elle ne va tout de même pas se fâcher avec les « exilés »… qui peuvent être des électeurs…

N’oublions pas les intérêts de classe

Dans son ouvrage La France périphérique-Comment on a sacrifié les classes populaires (Flammarion), Christophe Guilluy souligne le rejet de l’immigration en prenant en compte une enquête Ipsos Steria : « Les résultats confirment l’hostilité massive à l’égard des étrangers : 66 % des Français sont ainsi d’accord avec l’idée selon laquelle il y a trop d’étrangers en France, 47 % pensent que pour réduire le nombre de chômeurs en France, il faut réduire le nombre d’immigrés. Le rejet de l’islam est majoritaire. 63 % des Français considèrent que cette religion n’est pas compatible avec les valeurs de la société française (46 % à gauche et 72 % à l’UMP). » (« Fractures françaises », Le Monde, avril 2014). Evidemment, Marie Vitoux s’en fout …

Pour la bourgeoisie nantaise, les « exilés » sont des gens utiles : ils constituent une main-d’œuvre bon marché, disponible, peu syndiquée ; ces « exilés » sont toujours prêts à effectuer les petits boulots. On compte en particulier sur eux pour livrer les repas à domicile, un coup de téléphone et ils arrivent avec leur vélo ou leur scooter… Dans son ouvrage « Les yeux grands fermés – L’immigration en France » (Denoël), Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques, souligne cet aspect que méconnaît évidemment Marie Vitoux  : « Or des intérêts de classe existent bel et bien sur la question de l’immigration puisque ce sont les salaires les moins dotés en qualifications qui sont pénalisés par l’immigration telle qu’elle est aujourd’hui, ne seraient-ce que ceux des immigrés de plus longue date, alors que les employeurs et les salariés qui ont les moyens de profiter des divers services rendus par les immigrants – garde d’enfants, repas, ménage notamment – sont les bénéficiaires . Ces derniers ont les idées d’autant plus larges qu’ils n’ont pas à supporter le voisinage des nouveaux venus. » Est-ce que Marie Vitoux considère appartenir à la catégorie des “bourgeois nantais“ ?

Bernard Morvan

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Economie, 

 

 

 

 

 

Budget de la Sécurité sociale 2026 : un redressement fragile, une dette sociale qui s’enfonce

La Cour des comptes alerte sur une “perte de contrôle” des finances sociales, tandis que le gouvernement mise sur des économies incertaines

Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à examiner le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, la Cour des comptes tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme.

 

Selon son rapport publié le 3 novembre, les comptes sociaux français demeurent profondément déséquilibrés, malgré un discours gouvernemental qui évoque un “début de redressement”.

En deux ans, le déficit global aurait plus que doublé, passant d’environ 10 milliards d’euros en 2023 à près de 23 milliards en 2025.

 

Un gouffre qui se creuse malgré la fin des crises

Cette situation est d’autant plus préoccupante que la France n’est pas confrontée à une crise sanitaire ni à une récession.


Les causes sont multiples : explosion du coût des soins de ville, revalorisation salariale dans les professions médicales, vieillissement de la population, et ralentissement des recettes liées à une croissance économique anémique.

La branche maladie demeure la plus déficitaire, avec un “trou” évalué à plus de 17 milliards d’euros en 2025.


La vieillesse, tirée par les départs massifs à la retraite et des pensions plus élevées que celles des générations précédentes, ajoute près de 6 milliards de déficit supplémentaire.

En somme, le modèle de protection sociale français s’essouffle : les dépenses croissent plus vite que les recettes, et le rétablissement promis reste suspendu à des hypothèses économiques optimistes.

 

Un plan de redressement sous haute incertitude

Le gouvernement de Sébastien Lecornu prévoit de ramener le déficit à 17,5 milliards d’euros en 2026, en combinant hausses de prélèvements et réduction des dépenses.


L’effort global est chiffré à près de 11 milliards d’euros, dont 9 milliards d’économies sur la dépense sociale.

Parmi les leviers évoqués figurent :

  • le gel temporaire de certaines prestations sociales (dont les retraites),
  • le doublement des franchises médicales et participations des assurés,
  • une baisse des prix des produits de santé,
  • et un effort d’économies dans les hôpitaux.

Mais ces mesures, déjà contestées politiquement, reposent sur un équilibre fragile.
Une partie d’entre elles a été modifiée ou supprimée en commission parlementaire, réduisant d’autant les marges de manœuvre budgétaires.

 

Une trajectoire intenable sans réforme structurelle

Au-delà du court terme, la Cour des comptes souligne le caractère structurel du déséquilibre : sans réformes profondes, le déficit annuel pourrait stagner autour de 17 à 20 milliards d’euros jusqu’en 2029, aggravant une dette sociale déjà colossale.

Les organismes gestionnaires (ACOSS et CADES) se retrouvent dune situation tendue.


L’ACOSS, qui assure la trésorerie de la Sécurité sociale, doit emprunter sur les marchés pour combler ses besoins, tandis que la CADES, chargée de rembourser la dette, voit sa capacité d’amortissement menacée.


La Cour évoque même un risque de liquidité à moyen terme si aucun retour à l’équilibre n’est engagé rapidement.

 

En 2019, la Sécurité sociale française avait brièvement retrouvé l’équilibre, avant de replonger dans le rouge avec le Covid et les politiques de relance.


Cinq ans plus tard, la situation s’est durablement dégradée, sans choc économique majeur.


Ce paradoxe illustre la perte de pilotage d’un système devenu rigide, coûteux et dépendant d’un endettement permanent.

Le constat de la Cour est sans détour : l’État ne peut plus se contenter de rustines budgétaires.


 

 

 

Les réformes nécessaires — rationalisation des dépenses médicales, maîtrise du coût des arrêts maladie, redéfinition du périmètre des prestations — exigeraient un courage politique aujourd’hui absent.

 

Une France sociale à crédit

En l’état, le modèle social français fonctionne à découvert.
 

Chaque euro distribué l’est désormais au prix d’un endettement supplémentaire, reporté sur les générations futures.
 

La Cour des comptes plaide pour un “consensus national” autour du financement de la protection sociale — mais ce consensus paraît plus illusoire que jamais dans un pays fracturé entre assistanat et fiscalité étouffante.

Le “début de redressement” évoqué par le gouvernement ressemble moins à un virage qu’à un ralentissement dans la pente.


La France continue, en raison d’erreurs des élus et de financements scandaleux depuis des décennies de vivre au-dessus de ses moyens, et la Sécurité sociale, jadis symbole de solidarité, devient peu à peu le miroir de son impuissance budgétaire.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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