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Le château de Blossac et le banquet du Canon français à nouveau pris pour cible

La polémique autour des banquets du Canon français reprend de plus belle. Initialement prévu aux château des Pères, le banquet avait été annulé sous la pression d’une pétition de militants.
Les organisateurs ont trouvé un nouveau lieu pour les accueillir le 8 novembre : le château de Blossac (35).
Mais cette fois, ce sont treize élus de gauche qui demandent à la préfecture d’Ille-et-Vilaine d’interdire l’événement.
À moins d’une semaine de ce banquet festif, le propriétaire du château subit des intimidations mais assure qu'il ne cédera pas face à la pression.
« La violence est dans le camp de ceux qui s’en prennent à l’événement »
Le 31 octobre, dans un communiqué, 13 élus de gauche d'Ille-et-Vilaine fustigent en effet les banquets du Canon français, qu’ils accusent de « faire la promotion de l’idéologie d’extrême droite », et notamment du projet politique de Pierre-Édouard Stérin, un de leurs actionnaires.
Les signataires, dont les députées NFP Marie Mesmeur et Mathilde Hignet, estiment que « ce banquet ne sera pas un événement festif et populaire ».
Reprenant les accusations de la précédente pétition sur la présence de saluts nazis et de chants à la gloire du RN dans ces banquets, les élus achèvent leur déclaration en appelant la préfecture à interdire l’événement : « Le racisme n’est pas une opinion, mais un délit puni par la loi », précisent-ils.
En parallèle, la pétition des militants, qui avait fait céder le précédent propriétaire, renaît de ses cendres en espérant faire plier le nouveau lieu du banquet.
Sous le même nom « Campagnols DESCHAMPS », les opposants appellent à la mobilisation, le 5 novembre, pour une réunion d’information et, le 7 novembre, pour un rassemblement exigeant l’annulation des banquets.
Le propriétaire du château n’a pas été en contact avec ces élus ni avec les militants, et n’a reçu « aucun message de haine », explique-t-il à BV.
Néanmoins, le lundi 27 octobre, « une clôture qui borde le domaine du château a été détruite sur 4 mètres et, peu après, deux hommes encagoulés de noir ont été vus par des voisins dans une fourgonnette devant les grilles du château », raconte-t-il.
Après avoir fait constater les faits par la gendarmerie, il a déposé plainte.
Ces actes d’intimidation le laissent un peu décontenancé : s’il n’y a pas eu d’agression directe, cette menace insidieuse est une pression qui ne dit pas son nom.
« La violence est dans le camp de ceux qui s’en prennent à l’événement », estime-t-il.
Fluctuat nec mergitur : le château reste ferme
Ces pétitions, en suggérant une menace d’extrémisme et de racisme, effraient la population locale : « J’ai eu quatre messages très aimables de mise en garde sur Messenger, des gens qui étaient inquiets et avec lesquels j'ai pu échanger paisiblement », explique le propriétaire du château.
Ce dernier le répète, s’il avait vu un problème moral dans ce banquet, il n’aurait pas accepté.
Tout comme les organisateurs, il affirme ne pas vouloir faire de politique et ignorait, d’ailleurs, le lien financier qui unit le Canon français et monsieur Stérin.
Néanmoins, consciencieux, il a pris soin de se renseigner sur les « traces de violence, orale, physique ou même symbolique dans ces banquets » et il n’a rien trouvé.
« Les personnes qui m’ont mis en garde n’en disposaient pas non plus », continue-t-il.
Selon lui, les opposants aux banquets, en voulant les faire interdire, « portent une accusation extrêmement grave ».
Le propriétaire du château rappelle en effet qu’en interdisant ces banquets, les opposants retirent deux droits fondamentaux aux participants : le droit de réunion établi par l’article 20 de la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par les Nations unies en 1948 à Paris et le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, sauf trouble à l’ordre public (article 10 de la Déclaration des droit de l’homme et du citoyen).
Le banquet du Canon français, étant un événement privé, ne troublera pas l’ordre public a priori.
« C’est la raison pour laquelle la préfecture a refusé une première fois d’interdire les banquets et va, logiquement, le refuser aussi aux 10 élus du département qui viennent de formuler la même demande », explique, à BV, le châtelain.
Dans un communiqué de presse publié sur X le 1er novembre, Elouan Racineux, responsable de la quatrième circonscription RN d'Ille-et-Vilaine, appelle « le préfet à ne pas céder à ces pressions sectaires et à garantir la sécurité de cet événement ».
Le propriétaire confirme à BV que le banquet sera très sécurisé en amont, pendant et même après.
De leur côté, les organisateurs du Canon français ont porté plainte contre les élus pour diffamation.
« Tout ce qui concerne des choses qui auraient été vues dans nos événements comme des chants politiques à la gloire de Bardella et compagnie, nous, on ne sait pas d'où ça vient.
Et si je les avais vues, nous avons notre charte, notre service de sécurité aurait viré les trouble-fête immédiatement », explique Géraud de la Tour, à France 3.
Pour le Canon français et le propriétaire du château, la semaine s'annonce mouvementée, avec ces mobilisations et ce nouveau bras de fer inopiné.
Source : https://www.bvoltaire.fr/le-chateau-de-blossac-et-le-banquet-du-canon-francais-
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Alors, prêts à faire vibrer le pays breton?
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commence !
L'entrée est payante (79.99€) et vous donne accès à l'ensemble de l'évènement, au repas complet assis sur des grandes tables, ainsi qu'à la dégustation de vin et de bière et aux animations.
Si vous rentrez en voiture, n'oubliez pas de désigner un Sam (ami qui ne boit pas et qui peut conduire) ou de prendre un taxi si jamais vous avez dépassé la limite d'alcool autorisée.
jmlb
https://www.bvoltaire.fr/le-chateau-de-blossac-et-le-banquet-du-canon-francais-a-nouveau-pris-pour-cible/?
jmlb
Un seule réponse ! Soyons nombreux À la fête du " CANON FRANÇAIS " !

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