dimanche 23 novembre 2025

LES NOSTALGÉRIENS DE L' AUTRE BORD ! LA CHRONIQUE DE GEORGES FELTIN-TRACOL........

 REVUE DE PRESSE !

Les Nostalgériens de l’autre bord

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

 

Jeudi 30 octobre 2025. 

La république hexagonale vacille sur ses bases vermoulues. 

Le « cordon sanitaire » se déchire au Palais-Bourbon.

 Profitant de sa niche parlementaire annuelle, le groupe RN obtient une courte majorité en faveur de sa résolution qui réclame l’abrogation de l’accord franco-algérien de 1968. 

 

Certes, le texte passe de justesse : 184 contre et 185 pour grâce au vote décisif du président de séance, le RN Sébastien Chenu. 

 

Mais, à côté des voix marinistes et de leurs alliés de l’UDR ainsi que de trois non-inscrits et de deux élus du groupe transpartisan LIOT, 26 députés LR et 17 Horizons, soit deux composantes du fameux et fumeux « socle commun » gouvernemental, l’approuvent.

 Cette adoption fait l’effet d’un séisme politique maximal et enrage une gauche toujours plus hystérique.

Aussitôt le résultat connu, la présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, député de l’Isère au bord des larmes, s’adresse aux journalistes. 

La scène est à enregistrer et à repasser les soirées de cafard pour retrouver une bonne humeur à l’instar d’ailleurs du visionnage des mines traumatisées des militants socialistes présents au siège de Lionel Jospin au soir du 21 avril 2002. 

Il y a parfois des moments d’intenses jubilations politiques. 

La réaction lacrymale des Verts prouve qu’ils devraient remplacer le tournesol par du soja. 

En plus de la « gauche-caviar », il faut maintenant se farcir la « gauche-soja » ! 

La combinaison culinaire qui en ressort, guère ragoûtante, incite à des vomissements immédiats…

Même si le Sénat entérine cette résolution, sa dénonciation dépend du seul pouvoir exécutif et, en premier lieu, du chef de l’État qui ne cesse de temporiser avec Alger. 

Pourquoi ?

 Les autorités algériennes auraient-elles quelques renseignements exclusifs et croustillants sur le cas d’une enseignante de français et de théâtre qui a dispensé quelques cours naguère en Algérie ?

Le régime algérien, militariste, oligarchique, ploutocratique et gérontocratique, a en soixante-trois ans ruiné l’Algérie et appauvri son peuple sans que les mauvaises conditions économiques et sociales ne freinent une explosion démographique démente. 

Soucieuse de jouir de la retombée financière des hydrocarbures, la clique au pouvoir encourage sa jeunesse à se rendre en France perçue à la fois comme le déversoir naturel de son excédent de population et la cause originelle du déclin.

 Elle y exporte aussi des activités interlopes. Installée à Marseille, la tristement célèbre DZ Mafia en est une démonstration. 

Apparu au début de la décennie 2010, ce cartel criminel revendique son origine algérienne avec l’indicatif de codification des pays : DZ signifie « el-Djazaïr », le nom arabe d’Algérie.

 

L’Algérie dispose ainsi dans l’Hexagone de nombreux relais prêts à faire pression sur le gouvernement français et les corps constitués. 

Outre des centaines de milliers de bi-nationaux, il existe parmi les Français de racines européennes des « Nostalgériens » qui rêvent non pas d’une Algérie française illusoire, mais d’une France algérienne cauchemardesque. 

Ce milieu poursuit l’action ignoble des « porteurs de valises » du FLN (Front de libération nationale).

 Ces stipendiés – ou non – d’Alger hurlent aux massacres perpétrés pendant la conquête au XIXe siècle par le général Bugeaud. 

Ils s’indignent des tortures pratiquées au cours de la bataille d’Alger en 1957 contre le terrorisme et du prétendu massacre du 17 octobre 1961 si bien déconstruit par Bernard Lugan. 

Non seulement ces bien-pensants « algériolâtres » se taisent sur le génocide vendéen de 1793 – 1794, mais ils n’admettent pas qu’Alger fut jusqu’en 1830 la plaque tournante de la piraterie barbaresque.

 Des équipages cabotaient le long des rivages septentrionaux de la Méditerranée, voire dans l’Atlantique Nord.

 Ils organisaient des razzias meurtrières, commettaient de nombreux pillages et ramenaient au Maghreb des milliers d’esclaves européens.

 Les descendants de ces victimes blanches attendent toujours des excuses officielles et de justes réparations financières de la part d’Alger.

Le vote de la résolution du 30 octobre permet de mettre des noms et des visages à ces « Nostalgériens » de l’autre bord. 

Dans le quotidien sur-subventionné Libération de 3 novembre 2025, un certain Paul-Max Morin voit dans ce vote historique « la fiction d’une France qui pourrait nier sa part algérienne ». 

Ben voyons ! Ce sociologue – immense respect ! – estime que « l’immigration algérienne, loin d’être un “problème”, est constitutive de ce que nous sommes. 

Elle a bâti les routes, les usines, les voitures, les villes ». 

Or, entre 1944 et 1948 environ, selon le même raisonnement, des milliers de prisonniers de guerre allemands ont eux aussi contribué à la reconstruction de la France. 

Doit-on insister sur la part allemande de la France ?

Furieux de ce vote transgressif, Jean-Luc Mélenchon écrit sur X dès Midi que « l’Algérie, le Maroc [sa terre natale], la Tunisie sont des nations-sœurs de la France.

 Nos peuples ont tant de familles et d’amour en commun ! ».  Ah bon ? 

Le chef de file de la soi-disant France Insoumise tord l’histoire. 

 

Les vraies nations-sœurs de la France, exception faite pour l’espace de la Francité, se nomment l’Italie, l’Allemagne, voire l’Angleterre. 

L’historien Thierry Dutour écrit dans La France hors la France. L’identité avant la nation XIIe–XVe siècles (Vendémiaire, 2022) que les premiers textes en français médiéval apparaissent en Angleterre normande.

 Il est prévu que la minable Commission de Bruxelles étende le programme Erasmus au Maghreb qui, tout le monde en convient, appartient au continent européen. 

À quand son prolongement à l’Érythrée ou à la République populaire et démocratique de Corée ?

La coterie hexagonale pro-algérienne oublie enfin que l’Algérie est une création française récente. 

Le territoire nominal rassemble une certaine diversité de peuples, de terroirs et de paysages. Bernard Lugan titre avec raison son dernier essai Histoire des Algéries (Éditions Ellipses, 2025, 26 €). 

Le Sahara donné au FLN sans aucune contrepartie, ni aucun lien historique véritable devait devenir à l’origine un condominium franco-africain. 

L’Ouest de l’Algérie (Tindouf, Colomb-Béchar, Adrar, Tlemcen, Figuig et le Touat) sont d’anciennes terres marocaines. 

Quant à la Kabylie, portion majeure des Berbères, son peuple fier et courageux porte en lui un héritage boréen dû à la présence de légionnaires romains d’origine latine et celte et à l’installation à la fin de l’Antiquité des Vandales d’origine germanique. 

L’Algérie n’est qu’un agrégat étatique artificiel qui parvient à se brouiller avec la Confédération des États du Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso).

 

Tandis que le Maroc prend un net ascendant diplomatique en Afrique noire ex-francophone (et pas seulement !), l’Algérie sclérosée s’enfonce dans la kleptocratie et le ressentiment anti-français. 

Plutôt que de se préparer à une hypothétique guerre en Europe de l’Est, les généraux français – des combattants de bureau ou de salon – devraient plutôt envisager un conflit majeur sur notre flanc méridional avec un État failli, revanchard et agressif.        

Salutations flibustières ! 

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°175, mise en ligne le 22 novembre

15:03 Publié dans Georges Feltin-Tracol

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dimanche, 23 novembre 2025

Morad Aggoun, élu de gauche, condamné pour viols : en fuite en Algérie !

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Michel Festivi

Un ancien élu de gauche, Morad Aggoun, condamné pour viols et agressions sexuelles en France, en fuite en Algérie depuis un an, fait l’objet d’une notice rouge d’Interpol.

Affaire assez incroyable que celle-là, et peu relayée par les grands plateaux de radios et de télévisions, et pour cause.

 Un élu municipal de Vaulx-en-Velin, socialiste, ou radical de gauche, selon les médias, « figure issue des réseaux associatifs, militant pour porter la voix des quartiers », comme il est décrit, proche d’Abdelkader Lahmar, député LFI du Rhône, comme l’indique Boulevard Voltaire, est aujourd’hui visé par une notice rouge (la bien-nommée) d’Interpol. 

Ce même député LFI était celui qui avait osé traiter les harkis de traîtres.

Morad Aggoun était devenu, en 2014, le second adjoint d’Hélène Geoffroy, la maire socialiste de cette cité de la banlieue lyonnaise. 

Il avait entre autres la responsabilité du personnel communal.

 Rapidement des signaux vont s’amonceler : demandes de changements d’affectation, signalements divers, malaises persistants dans son entourage professionnel, etc. émanant essentiellement de secrétaires de mairie ou de personnels féminins…

 Les assises du Rhône vont le condamner, en 2023, à dix ans de réclusion criminelle pour des faits de viols et d’agressions sexuelles remontant entre 2014 et 2016.

Après avoir passé trois mois en détention provisoire, et ayant fait appel de cette décision, Morad Aggoun est placé sous simple contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel. 

Il avait pourtant l’interdiction de quitter le territoire ! 

À l’approche du procès d’appel, Aggoun va quitter la France en passant par l’Espagne et rejoindre Oran par le port d’Almeria, selon les détails donnés ici et là. 

Il aurait été contrôlé dans cette ville du sud-est de l’Andalousie, sans qu’il se passe rien de plus.

Il aurait dû comparaître le 5 décembre 2024 devant la Cour d’assises d’appel de la Loire à Saint-Étienne mais ne s’est jamais présenté. 

En son absence, il a été reconnu de nouveau coupable et condamné à 15 années de réclusion criminelle.

 Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Cela fait donc un an qu’il est en cavale. 

C’est pourquoi, Interpol a pris à son encontre une notice rouge.

Selon Mediapart, et l’information est reprise par BV, Hélène Geoffroy, la maire socialiste de Vaulx-en-Velin, n’aurait pas fait publier dans le magazine municipal la tribune d’un élu écologiste qui semblait fustiger la gestion de cette affaire, suite aux premières révélations, alors que la maire avait toujours affirmé avoir fait le nécessaire, en temps et en heure, auprès des autorités et contredira cet élu écologiste, contre lequel elle portera plainte pour diffamation. 

À plusieurs reprises, lors de conseils municipaux, elle lui avait coupé le micro, alors que l’élu, Richard Marion, voulait évoquer ce dossier et accusait clairement l’édile de vouloir tout faire pour que cette sordide affaire ne s’ébruite pas. Cf Lyon mag 16/05/2025. 

Depuis lors, Richard Marion est persona non grata même chez les écolos.

Comme l’a fait judicieusement remarquer BV, l’Algérie peut se révéler une terre particulièrement hostile lorsque l’on est par exemple un grand écrivain francophone et que l’on critique le régime… et être un havre de paix pour les délinquants sexuels qui cherchent à échapper à la justice.

J’imagine toujours quel aurait été le traitement médiatique d’une affaire similaire s’il s’était agi d’un élu de droite, de la droite de conviction par exemple. 

Je laisse le soin à votre imaginaire d’en deviner les suites.

 

Lire aussi sur Riposte laïque cliquez ici

18:19 Publié dans Michel Festivi

Source et Publications :   http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2025/11/23/



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