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✞✟† d Vitam
Quand j’étais petite, on m’a appris la « #Révolution “française” » comme une épopée lumineuse :
un peuple opprimé qui se lève, la liberté triomphante, la fin de l’arbitraire.
Je n’étais pas la seule : c’est le récit officiel, celui qu’on nous sert depuis l’école primaire.
Mais avec le temps, j’ai compris qu’il y avait un avant, un pendant, et un après, et qu’entre ces trois époques, les nuances disparaissent souvent des manuels.
Avant : une France enracinée, paysanne, chrétienne, structurée par ses provinces
Avant 1789, la France n’était pas un désert de misère.
C’était un pays complexe, organisé en provinces avec des identités fortes Bretagne, Bourgogne, Provence, Vendée, Pays basque…
Le lien familial, la tradition, les métiers anciens, les fêtes religieuses rythmaient la vie.
Ce n’était pas un monde parfait, mais un monde cohérent.
Pendant : la Révolution telle qu’on ne nous l’a jamais racontée
Là où on m’avait parlé d’idéal et de liberté, j’ai découvert : la Terreur, les tribunaux d’exception, les colonnes infernales en Vendée, les villages exterminés, les églises brûlées, les familles massacrées.
Et beaucoup de choses que je ne peux pas écrire tellement c’est horrible !
Pendant la Révolution : Ceux qui ont le plus souffert ne sont pas ceux dont on parle dans les livres.
Ce ne sont pas les puissants : ce sont les pauvres, les provinciaux, les croyants, les familles, les femmes, les enfants.
Le peuple qu’on prétendait « libérer » a été le premier sacrifié.
C’est pour cela que beaucoup de gens, en creusant, sentent une dissonance entre le récit glorieux enseigné à l’école…
et la réalité historique.
On nous disait : le peuple contre la tyrannie.
La réalité fut : un pouvoir nouveau qui s’est imposé par une violence inouïe.
Et les régions qui ne suivaient pas en particulier la Vendée furent punies avec une brutalité qu’on ne peut plus nier.
Après : l’effacement, l’oubli, et la réécriture
Après 1794, il a fallu recoller les morceaux.
Et pour que la nouvelle version fonctionne, on a simplifié l’histoire :
on a glorifié les vainqueurs,
on a minimisé les crimes,
on a transformé les résistances locales en archaïsmes,
on a présenté le passé comme obscur et le nouveau régime comme libérateur.
Une nation moderne devait naître.
Alors on a gommé les anciennes identités, les anciennes provinces, les anciennes racines.
Et l’école républicaine a répété la même histoire pendant deux siècles.
Aujourd’hui : la dissonance, les questions, la recherche de sens
En grandissant, cette dissonance est devenue trop forte.
Quand je prononce « Révolution française », quelque chose en moi se crispe :
mon cerveau sait que ce mot ne correspond pas à ce qui s’est vraiment passé.
Un biais cognitif
Et plus j’avance, plus je vois que je ne suis pas la seule à ressentir ça.
Le monde actuel est trouble : recul des repères, crise de l’autorité, déracinement, perte du sens commun…
Et face à ce chaos moderne, un besoin revient, presque instinctif :
comprendre d’où l’on vient.
C’est ce besoin-là qui me pousse à chercher,
à lire,
à recouper,
à remettre en question le narratif officiel.
Quand on commence à fouiller,
on s’aperçoit que beaucoup de choses ont été lissées, simplifiées, parfois déformées.
Et cette quête n’est pas une théorie du complot : c’est un désir légitime d’identité, d’histoire, de vérité.
Parce qu’on ne peut pas savoir où l’on va
si on ne sait pas réellement d’où l’on vient.
Dites moi si je me trompe je ne veux manquer de respect à personne

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