lundi 24 novembre 2025

EN FRANCE , ON NE RÉSOUT PAS UN PROBLÈME EN NIANT SES VRAIES CAUSES !

 


 

TRIBUNES LIBRES !


Le tandem Macron–Lecornu vise le zéro absolu

Illustration : LLP

La dégringolade continue pour Sébastien Lecornu… et, fidèle à lui-même, Emmanuel Macron l’entraîne volontiers dans sa chute.

 Le dernier sondage Ifop, rapporté avec gourmandise par la presse, dresse un tableau qui ferait presque sourire si le pays n’était pas entraîné dans cette spirale depuis des années.

La mécanique de la chute

Sébastien Lecornu perd quatre points. 

On dirait un thermomètre posé devant un frigo laissé ouvert : la température descend, imperturbable, et tout le monde fait semblant de s’étonner. 

Le premier ministre, censé incarner l’« apaisement » — cette incantation devenue tic verbal de la macronie — se découvre soudain contaminé par l’impopularité présidentielle. 

Comme si cette contagion était une surprise.

 Dans une maison qui prend l’eau de toutes parts, il est rare que seul le grenier reste sec.


L’effet Macron

Avec 16 % de satisfaits (oui, vous avez bien lu !), Emmanuel Macron conserve son flegme : il est au plus bas, mais il s’y maintient avec une sorte de panache désabusé. 

La majorité des Français n’en peut plus : 56 % se disent « très mécontents ». 

Pas mécontents, non : très. 

Un degré supplémentaire qui en dit long sur l’atmosphère. 

Le président voulait incarner Jupiter ; il finit en météorite. 

On attend presque le communiqué annonçant qu’il s’agit d’un record historique — ce serait bien le seul qu’il pourrait afficher sans rougir.

Le déni institutionnel

Pourtant, dans la macronie, rien ne change. Les éléments de langage continuent de tourner, comme des chevaux de bois dont on a perdu la clé : « pédagogie », « complexité du monde », « courage des réformes ». 

À force d’entendre ces mantras, les Français ont compris deux choses : d’abord, qu’on les prend pour des élèves dissipés ; ensuite, qu’on ne compte pas vraiment leur rendre des comptes.

Le grand épuisement

On pourrait croire que ce sondage fera l’effet d’un électrochoc. Mais non. 

Comme toujours, les couloirs du pouvoir feront mine de découvrir un simple « trou d’air ».

La France, elle, vit plutôt un crash prolongé. 

Et pendant que le pays se débat dans les crises — sécurité, immigration, économie — l’exécutif s’enfonce dans une popularité sous-terraine.

La suite ?

Elle est déjà écrite. 

La macronie accusera « le climat », « les oppositions », « l’extrême-droite », « les réseaux sociaux » ou même « l’absence de nuance dans le débat ». Tout, sauf elle-même. 

Et pendant ce temps, Lecornu continuera de plonger à la vitesse du président, attaché au même élastique.

Bref, la macronie tombe. 

La seule inconnue, désormais, c’est la profondeur du trou.

Source :https://lalettrepatriote.com/



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Popularité : Macron touche le fond et crispe les Français, Lecornu dévisse

Face à un Président qui agite la peur de la guerre pour masquer ses échecs, les Français, exaspérés, s'impatientent.
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Toute la semaine a été dominée par les répercussions de l'intervention du chef d’état-major des armées, le général Mandon, devant le Congrès des maires de France, qui a affirmé que le pays devait restaurer sa « force d’âme pour accepter de nous faire mal et protéger ce que l’on est » et qu’il devait être prêt à « accepter de perdre ses enfants ».

« Perdre nos enfants », une phrase pour « faire peur »

Georges Michel a pointé, dans son éditorial, les ambiguïtés d'une telle déclaration, destinée à accroître un climat anxiogène qui aura été la constante des mandats d'Emmanuel Macron.

 

 Ce week-end, c'est un autre général, devenu député européen, le général Gomart, qui, sans rien nier de la menace russe, enfonce le clou, dans le JDD : « Je suis très gêné par cette déclaration. 

Le chef d’état-major s’est fait le porte-voix du président de la République, lors d’une évidente commande politique, pour faire peur aux Français. 

Les maires sont sortis sidérés de cette prise de parole ! 

Emmanuel Macron veut instiller la peur auprès des Français pour camoufler son bilan intérieur catastrophique. » 

 Devant l'ampleur des réactions, qui n'émanent pas que des cercles poutinophiles, les explications de texte se sont succédé pour sauver le soldat Mandon : porte-parole du CEMA, ministre, porte-parole du gouvernement. 

 Et jusqu'au Président lui-même, ce week-end, depuis l'Afrique du Sud

Selon la plus pure tradition macroniste de s'adresser aux Français depuis l'étranger, le plus souvent pour leur faire la leçon. De loin... 

Selon le Président, ses paroles ont été « détournées » pour « faire peur » ! Sacré détournement d'intention, en effet !

Macron, un Président qui « qui menace loin mais protège peu ici »

 

Une sorte de rétropédalage et une façon de battre en retraite devant ce qui ressemble de plus en plus à un ballon d'essai raté et à un gros couac de communication ? 

 

En tout cas, les Français ne sont pas dupes et la dernière enquête de popularité du JDD est accablante pour le Président : il demeure scotché à ses 16 % de bonnes opinions et le réservoir des très mécontents continue de grossir : 56 %, « un niveau record » ! 

Le verdict des Français interrogés est sans appel : « fantoche », « déconnecté », « toujours à l’étranger », « Mozart de la finance ? On s’est fait avoir sur la marchandise… » et « va-t-en-guerre », lâchent certains, lassés d’un Président « qui menace loin mais protège peu ici ».

Lecornu paye la mascarade de la discussion budgétaire

Or, pendant ce temps, le chaos politique et parlementaire est en train d'accoucher d'un chaos budgétaire : le volet recettes du projet de loi de finances a été refusé à la quasi-unanimité, dans la nuit de vendredi à samedi, un seul député ayant voté pour ! 

Du jamais-vu. 

 

Ce vote a balayé plus de cent vingt-cinq heures de travaux des députés, donnant un sentiment d'immobilisme et d'impuissance et confirmant les Français dans l'idée que la nomination de Lecornu n'a qu'un but : prolonger artificiellement un pouvoir macroniste aux abois. 

Un pouvoir qui se dirige donc tout droit vers une adoption unilatérale et autoritaire d'un budget 

introuvable. Ordonnances ?

 Loi spéciale ? Surprise : ce sera le cadeau de Noël. 

Le sondage du JDD mesure les répercussions de cet amateurisme sur la cote de confiance du Premier ministre. 

Jusqu'à présent épargné, il est désormais entraîné dans sa chute par Macron, note le journal. Il recule en effet de quatre points, ce mois-ci, sa plus forte baisse depuis son arrivée à Matignon. 

 

Pour Frédéric Dabi, de l'IFOP, « même la figure la plus apaisante de la Macronie commence à être contaminée par l’impopularité présidentielle »

Et le sondeur de relever ces critiques des Français qui commencent à monter à son encontre : « trop fidèle au Président », « l’homme de Macron », « il n’agit pas ».

 

 Pire : le psychodrame du deal avec les socialistes sur la suspension de la réforme des retraites laisse complètement indifférent, ne lui valant aucune gratitude ! 

 

Si Macron est au tapis, Lecornu dispose encore d'une marge de régression...

Comment un tel attelage, responsable du chaos politique, financier et sécuritaire dans lequel se trouve la France, pourra-t-il tenir encore plus d'un an à la tête du pays ?

 La « force d'âme » commanderait à un exécutif aussi impopulaire de s'effacer.

 

ET AUSSI

 

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Par Frédéric Sirgant

Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire
 
 
 
 
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Où est « ce peuple qui fut batailleur » ?

MARSEILLAISE

 

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Où est « ce peuple qui fut batailleur » ?

 

 

Où est « ce peuple qui fut batailleur » ?

 
 La France est en mort cérébrale et se regarde mourir. »

 

Cette semaine, sur BV, on se demandait « mais où va la République ? ».

 Une question qui rendait Jacques Darricarrere bien pessimiste. 

Pour lui, « la France est en mort cérébrale et se regarde mourir. » 

 Notre lecteur « ne comprend plus ce peuple qui fut batailleur, révolutionnaire et uni dans le combat contre l’ennemi et qui aujourd’hui fait preuve d’une passivité hors-norme au point qu’il en crève. »

« On ne résout pas un problème en niant ses vraies causes » 

Une passivité relative cependant, puisque certains disent les choses, comme cette fille d’une victime du 13 novembre dont le discours dérange par exemple, mais dont les propos, semble-t-il, on dérangé. 

 

Cheche s'insurge : « Cette capacité à taire les ayants droit à la parole est le propre de la gauche. Ils sont tellement obnubilés par leurs mantras gauchistes qu’ils oublient que des gens saignent et souffrent à cause de leur bêtise abyssale. 

Leur ignorance est tellement immense que le mot citoyenneté est limite indécent à leur encontre ! »

 Tout comme SergeDijonParis, qui répète qu’ « on ne résout pas un problème en niant ses vraies causes. »

 

Une vérité qui n’a pas empêché les perquisitions et des arrestations chez certains membres des Natifs après leur hommage aux victimes des attentats, de quoi indigner Nostalgique : « Mais quelle honte à celui qui a donné l’ordre de ces interpellations ainsi que les motifs. 

Dire que l’ennemi est toujours là serait une provocation à la haine…. 

Du n’importe quoi. 

Quand je vois ça, je pense à toutes les malheureuses victimes du terrorisme en France et à leurs proches …. 

Quel pays ! » Pinomajo ne décolère pas non plus et constate que c’est « comme d’habitude, deux poids deux mesures, alors que des supporters de foot font la loi en France, que les anarcho-socialistes ne sont pas inquiétés après avoir commis leurs méfaits, des citoyens français, parce qu’ils sont de droite, sont inquiétés par la justice et sont traités comme des criminels. »

« La ficelle est un peu grosse »

Est-ce la peur de voir la menace réelle ?

 On pourrait le croire en entendant une journaliste de BFM dénoncer la supposée montée inquiétante de l’intégrisme catholique dans les prisons

 

Heureusement nombreux sont ceux comme, Di Cluz, à rester dubitatifs : « Décidément, heureusement que des journalistes comme cette "brave" dame existent pour nous informer de l’extrémisme catholique dans les prisons !! 

Et on veut nous faire croire que ces journalistes sont crédibles en disant des âneries pareilles. La ficelle est un peu grosse. » 

C’est que, cette semaine, BFM s’était déjà fait remarquer en faisant remarquer que le Puy du Fou était un parc « trop blanc ».

 Sans doute Leturlupin a-t-il raison : peut-être « qu’en France on n’aime pas ceux qui réussissent » ? 

En tout cas Jeanpainbeurre se demande si « c’est avec ce genre de commentaires woke que BFM croit pouvoir remonter la pente ? » 

 

Rien ne garantit que ça marche … d’ailleurs Radio France et France Tv ont choisi une autre option : porter plainte contre CNews pour dénigrement 

« Bel exemple de courage madame Ernotte, ironise Duriez, c’est par le talent et l’honnêteté intellectuelle qu’on lutte contre la concurrence, pas en se cachant derrière un juge. »

 

D’ailleurs, Tureverbere continue : « au tribunal de Commerce ! 

C’est risible. 

Le seul tribunal compétent c’est celui des auditeurs et des téléspectateurs.

 Ce jury populaire rend un verdict incontestable. »

 Un jury populaire qui a rendu aussi un verdict incontestable après les déclarations du CEMA. comme Jean-Luc 67, la majorité est indignée : « Pas fichus de maintenir l’ordre en France, d’éradiquer le narcotrafic, de garantir la sécurité sur le sol de France, de contrôler l’immigration sauvage et ça veut faire la guerre à la Russie ! »

 Pour Tango-echo, c’est « de pire en pire en macronie, après l’impôt qui vole le pognon de la France qui travaille, voilà bientôt l’impôt du sang pour la France qui a osé faire des enfants. »

 

C’est à Montvives.canalblog que revient le mot de la fin, en considérant que le Louvre « c'est un peu comme la France, après avoir été cambriolée et même pillée de tous les côtés, il risque de s’effondrer… »

 

Source :  https://www.bvoltaire.fr/popularite-macron-touche-le-fond-et-crispe-les-francais-lecornu-devisse/?

 

 


 

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