Le jeudi 24 avril 2025 restera dans les annales judiciaires
rennaises comme le jour où la violence politique a semblé trouver un
passe-droit.
Ce jour-là, au tribunal correctionnel de Rennes, sept
militants antifas comparaissaient pour l’agression de deux étudiants,
dont l’un responsable départemental des Jeunes avec Bardella.
Le procès,
émaillé de tensions, d’intimidations et de débats procéduraux, s’est
achevé sur un verdict glaçant : la relaxe générale.
Une agression politique d’une rare violence
Les faits remontent au 27 février 2025.
Ce jour-là, une manifestation
sauvage d’extrême gauche, partie de l’université Rennes 2, convergait
vers la faculté de droit.
À son passage, deux jeunes étudiants,
identifiés comme proches du Rassemblement National, sont pris à partie,
encerclés, roués de coups et dépouillés sous l’œil impassible de
certains personnels de l’établissement.
Selon plusieurs sources, dont les images captées par un drone de
surveillance, les agresseurs, membres d’un commando antifa organisé et
masqué, auraient méthodiquement planifié leur attaque, dissimulant leurs
actes derrière des parapluies noirs et changeant de vêtements dans la
foulée.
Cette attaque, menée à vingt contre deux, n’a pourtant donné
lieu à aucune incarcération.
Et c’est là que débute le scandale.
Une procédure plombée par le juridisme
Lors de l’audience du 24 avril, les avocats de la défense ont tenté
d’obtenir l’annulation des vidéos du drone, arguant qu’elles auraient
été prises en dehors du périmètre autorisé.
Une manœuvre qui a bien
failli porter ses fruits : les juges ont longuement délibéré sur ce
point, au risque de voir l’ensemble de la procédure s’effondrer.
Finalement, les images ont été jugées recevables.
Elles montraient
avec clarté le rôle de chacun : coups portés, objets volés, coordination
entre les membres du groupe.
Et pourtant, malgré ces preuves, malgré
les réquisitions du procureur allant jusqu’à huit mois de prison ferme,
le tribunal a relaxé les sept prévenus.
Motif : les images n’auraient
pas été obtenues dans des conditions parfaitement régulières.
Un
argument technique donc, uniquement.
Un climat de terreur et d’impunité
La salle d’audience, elle, a été le théâtre d’une pression constante.
Les antifas, nombreux dans le public, ont multiplié les regards
intimidants, tandis qu’à l’extérieur, une centaine de militants
d’extrême gauche, encadrés par des figures connues comme des cadres de
LFI ou de l’Union Pirate, manifestaient leur soutien aux agresseurs.
Des
témoins rapportent même des menaces à l’encontre des familles des
victimes, notamment la plaque d’immatriculation du père de l’un des
étudiants photographiée à plusieurs reprises.
Parmi les prévenus, Simon B, leader antifa notoire à Rennes, déjà
condamné pour violences sur policiers, et Raphaël G, étudiant depuis
neuf ans à Rennes 2, accusé en 2019 d’un viol par des groupes d’extrême
gauche eux-mêmes.
Tous deux bénéficient pourtant d’un traitement
médiatique étonnamment discret.
Pas un mot, ou presque, sur leur
appartenance à la mouvance radicale antifasciste.
Pas un titre pour
désigner leurs actes pour ce qu’ils sont : des violences politiques.
Alors que l’agression a suscité l’émoi, les médias locaux se sont
gardés d’en nommer les responsables idéologiques.
Que se serait-il passé
si les rôles avaient été inversés ?
Si des militants de droite avaient
passé à tabac deux étudiants de gauche ?
Les relaxes prononcées ce 24 avril envoient un message lourd de
conséquences : l’agression politique, si elle est bien orchestrée, peut
désormais échapper à toute sanction.
À Rennes, certains antifas en sont
ressortis avec un sourire.
Mais pour les victimes, leurs familles, et
tous ceux qui croient encore à la primauté de la loi sur l’idéologie, le
goût est amer.
Ce procès n’a pas été celui des antifas : il aura été
celui du renoncement.
Jusqu’au prochain lynchage toléré ?
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