mercredi 9 avril 2025

AVEC LES PYROMANE DE SERVICE ! APOCALYPSE MAN ! ( BERNARD BRUYNEEL )

REVUE DE PRESSE !


     

L’HOMME QUI VOULAIT TOUT ANÉANTIR !

 

« Certains d’entre nous sont tombés de leur chaise », confie l’un des quelque 50 dirigeants d’entreprises français invités jeudi en fin d’après-midi à l’Élysée.

Au lendemain de l’annonce par Donald Trump de droits de douane de 20 % sur les importations en provenance d’Europe, l’injonction du président de la République à suspendre tout projet d’investissement aux États-Unis a décontenancé les grands patrons français.

« On n’est pas en économie administrée », tonne le dirigeant d’un mouvement patronal.

Et le PDG d’un géant du CAC 40 d’asséner sans détour : « Ce que dit Macron, je n’en ai rien à cirer. Nous avons des activités aux États-Unis.

Il n’est pas question de les abandonner comme cela. Nous devons respecter nos engagements auprès de nos salariés, de nos clients et de nos actionnaires. »

 Un avis partagé par un dirigeant d’un producteur de spiritueux : « Il est hors de question d’arrêter d’investir aux États-Unis, surtout dans le marasme économique actuel. »


Le type est incapable de rétablir la sécurité sur notre territoire, quitte à déplacer une maternelle pour laisser libre champ à la débauche narcotrafic, aux violences, meurtres au quotidien mais veut régner sur l’Europe et insuffler la leçon au monde entier ! 

Sans complexe le gamin profil bas avec Tebboune mais sans respect ni intérêt face à un peuple qui souffre, se désagrège, disparaît, se meurt ! 

Bonne nouvelle, dans tous les domaines certains se bougent, se rebiffent, enfin, l’espoir renaît ?

Rome a connu NÉRON et MUSSOLINI en l’espace de deux mille ans, la France en à peine dix ans aura subi mortellement Neuneu und Neuneu, l’inculte névropathe qui cherche encore l’île de la Guyane sur la mappemonde.

 Cet exterminateur, métamorphosé en chef de guerre par le mauvais esprit, ce diable habillé en costume cravate, ou plutôt, cet ange exterminateur en chef ‘ anti-Français’ n’est qu’un pantin articulé par la secte du système mondialiste ! 

Déglinski le guitariste patenté et neuneu le maître chanteur, ce magique duo d’artistes associés, prestidigitateurs à faire disparaître des milliards sous le nez et à la barbe des médusés, veut nous emmener à la guerre sans que quiconque ou si peu y trouvent à redire !

Il devient la risée du monde entier mais nous aussi qui subissons notre descente en enfer! 

Nous étions un peuple civilisé, éduqué qui n’est même plus capable de penser, s’informer , s’éclairer par lui-même, qui se laisse imposer les plus folles et irrationnelles turpitudes par une perfide caste totalitaire. 

Ce n’est que le début, mes très chers sœurs et frères !

Amis, ne vous laissez plus manipuler par les médias, serviteurs zélés à la botte du dictateur et de ses sbires, de TF1 l’inutile à France Inter qui ose tout … vous n’entendez que les sermons, mensonges de Satan !

Amis, allez sur CNEWS, lisez le JDD, écoutez Europe 1, vous retrouverez la lumière, le soleil et l’espérance d’un retour à la normale pour tous nos descendants si nous ne ratons pas 2027 à moins que …

 

Notre destin est encore entre nos mains !

ParBernard Bruyneel

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Bernard Bruyneel

Attention ce texte est un pamphlet n’engageant que son auteur. Observatoire du MENSONGE défend la liberté d’expression !
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ET AUSSI

La Révolution en Hermine ! 

 

        

Et la démocratie dans tout ça ?

 

Des putschs sanglants, la révolution islamique en Iran, la Révolution Orange en Ukraine, la Révolution des Œillets au Portugal, la Révolution de Velours en Tchécoslovaquie, et voici en France, la Révolution en Hermine !

Nos juges, ne sont certes pas devenus des faiseurs de rois, mais des faiseurs de présidents.

 Et la démocratie dans tout ça ? demanderez-vous. 

Eh bien quoi, la démocratie ?

 Quand le peuple stupide vote mal, il faut bien que quelqu’un rétablisse l’ordre, n’est-ce pas ?

 Et si cela ressemble à la définition de la dictature, il ne s’agit là bien sûr que d’un sentiment de dictature, tout comme le sentiment d’insécurité.

 Que voulez-vous, le peuple Français est un peuple très sentimental, c’est bien connu.

La condamnation à mort politique de Marine Le Pen est si manifeste, si grossièrement apparente, que même les tribuns de l’opposition parés de rose pâle, de rouge vif ou de vert-de-gris, ont un mal fou à cacher leur embarras, leur perplexité emballée dans des emphases emberlificotées, tressées de mots et phrases de circonstance.

Voilà le résultat de la politique de de diabolisation de Marine Le Pen. Après des années de soumission à la doxa ambiante : l’Europe, l’Ukraine, sa politique de gauche, son refus d’une alliance des droites, l’abstention qui fait élire Ferrand au Conseil Constitutionnelle… 

Fini les convictions, il n’y a plus que calcul politique…

 La conquête du pouvoir a un coût. Si cela semble fonctionner en nombre d’électeurs, la France n’y gagnera rien…a quand la prochaine Motion de censure ?

Des juges impartiaux avaient condamné vite fait à la veille d’un scrutin national François Fillon, candidat de droite annoncé en tête et ont blanchi les responsables du ‘’ sang contaminé ‘’ qui avait tué tant d’innocents ?

Aujourd’hui c’est Marine Le Pen qui écope d’une punition hors normes.

 Ce procès qui avait mis des années de gestation avant la délivrance… en forme de bombe à particules.

 La déflagration à durée près d’une trentaine d’heures.

 Les premiers effets de l’explosion, se sont traduit par l’annonce d’un procès en Appel pour juillet 2026 ! 

Ce qui est choquant ce sont les jugements à la tête des partis politique. 

En 2017, Macron fait une fausse déclaration de patrimoine, elle relève du code pénal et la HATVP et le parquet financier dûment informés ont refusé de le voir alors que parallèlement ils poursuivent dans des délais ultras rapides des poursuites contre Fillon pour avoir embauché son épouse comme attachée parlementaire ; ce qui n’était pas illégale et pratiqué par plus de 100 parlementaires. 

Par ailleurs pour des pratiques similaires Bayrou n’a pas été inquiété et probablement tous les partis politiques ont fait la même chose.

 Cette situation confirme que notre « démocratie » prétendument garantie par un état de droit, est dans les faits une ploutocratie en self-service protégée par la magistrature.

Comme les juges décident au nom du Peuple, le Peuple doit pouvoir les contrôler avec des jurys populaires comme en cours d’assise.

Les juges ont suivi les réquisitions du parquet, mais qui sont les donneurs d’ordres … 

Tous les opposants au RN peuvent vociférer leur haine reste que ce verdict est politique, les paroles des magistrats à l’égard de Marine le Pen le prouvent incontestablement. 

Que se passerait-il dans la rue si c’était Mélenchon condamné de la sorte ?


Les 11 millions d’électeurs vont devenir s’accroitre à coup sûr. L’effet escompté va sûrement faire le coup d’un boomerang monumental. 

 Divers députés de la gauche ‘’ imbécile ‘’ se sont réjouis à l’assemblée nationale en donnant des leçons de morale confirmant la sentence appliquée. 

Ils ont oublié que la loi est pour tous, même si parfois elle est à deux vitesses.

Le résultat escompté c’est qu’en 2027, le choix sera vite fait, pas d’hésitation dans l’isoloir … pour ceux qui s’y rendront encore. 

De fait, la prochaine élection sera celle des législatives, juste après la présidentielle … si d’ici là nos juges bien intentionnés ne désignent pas d’autorité une assemblée nationale pour épargner aux Français le tracas d’une élection supplémentaire. 

L’ingratitude des Français est vraiment incompréhensible devant tant de bienveillance.

Second acte Place Vauban, on ne peut mieux trouver en matière de défense !

 
Attention ce texte est un pamphlet n’engageant que son auteur. Observatoire du MENSONGE défend la liberté d’expression !

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ISLAMISME ET RÉPUBLIQUE ? ISLAMISME DANS LE SPORT ! LE VOILE : UNE LIGNE ROUGE ......;

 


TRIBUNE  LIBRE !

Islamisme : suite à un appel au boycott, l’After Foot s’excuse et se couche

Quand une députée évoque l’entrisme islamiste dans le sport : tollé, boycott et excuses en chaîne. 
 
Capture d'écran.

Capture d'écran.

Dans toute société, certains sujets demeurent particulièrement délicats à aborder selon les cercles. 

Comme parler de véganisme lors d’un dîner de chasse ou chanter l’amour de la patrie dans un rassemblement de La France insoumise, la question de l’entrisme islamiste dans le monde du sport est taboue sur le plateau de l’After Foot.

 Et lorsqu’on s’y risque, c’est le boycott assuré.

 

CENSURE ISLAMISTE ?  Le voile : une « ligne rouge » !

La séquence n’avait pourtant rien de choquant et le sujet, brûlant, avait déjà été abordé sur différents plateaux de radio et de télévision.

 Mais pour de nombreux auditeurs du podcast sportif de RMC – qui cumule près de 14 millions de téléchargements, en mars –, « une ligne rouge » a été franchie, le jeudi 3 avril.

 Ce soir-là, l’After Foot recevait la députée macroniste  Caroline Yadan pour présenter un rapport sur le communautarisme et l’entrisme islamiste dans le sport.

L’élue évoquait alors la présence de faits religieux dans les vestiaires ou sur le terrain, ainsi que la place du voile dans les compétitions, lié à un intégrisme dont elle affirme qu’il est politique.

 « Les prières dans le vestiaire, c’est courant et c’est admis.

 Deux, trois joueurs sont capables de s’arrêter en plein entraînement pour faire la prière », rappelait-elle factuellement, tandis que le présentateur tempérait, connaissant probablement bien son public : « Ça concerne toutes les religions. 

On a parlé du carême, il y a aussi des clubs de confessions juives », avant d’estimer qu’« une prière n’est pas forcément prosélyte ».

 Et tout cela n’est pas forcément de la mauvaise foi...

 

Boycott communautaire ou censure islamiste ?

Bien tenté, mais c’en était assez pour qu’une campagne de boycott prenne aussitôt forme sur les réseaux sociaux, où les hashtags « BoycottAfterFoot » ou « BoycottAfterRMC » ont été largement relayés. 

« Après l’islamophobie institutionnelle, voilà l’islamophobie sportive », peut-on lire, sur X, où les auditeurs habituels y sont allés de leurs commentaires, comme cette internaute qui estime que « quand les musulmans comprendront le poids de leur boycott, la peur changera de camp ».

 Pour certains, la simple présence de Caroline Yadan suffisait à disqualifier la soirée : « Caroline Yadan combat “l’extrémisme musulman” par islamophobie sioniste… »

 D’autres accusent l’émission d’être « au diapason d’une radio #raciste et #islamopathe », tandis que certains appellent à « un minimum de conscience communautaire ».

Pour appuyer cette volonté de censure, l’un des chroniqueurs de l’émission, Walid Acherchour, postait au lendemain de « l’incident » un long message personnel expliquant qu’il avait été « heurté par l’angle du débat » et souhaitait « prendre du recul avec l’émission », du moins temporairement.

 Rappelant qu’il est « lié à [son] pays, à ses valeurs et à [ses] convictions, [sa] culture, [sa] religion et l’éducation de [ses] parents », le journaliste explique ne pouvoir accepter une telle « ligne pleine de raccourcis » dressée par « deux politiques qui utilisent régulièrement des propos exclusivement dégradants et islamophobes », selon lui.

 

Islamisme : 1 — République : 0

Une dramaturgie en trois actes qui s’est évidemment soldée par des excuses du présentateur et fondateur de l’After Foot, Gilbert Brisbois, qui déclarait à l’antenne : « Si nous avons choqué toute une communauté, c’est que nous avons raté cette soirée, clairement, et j’en suis sincèrement désolé. »

 Une séquence qui aurait presque été émouvante si elle n’était pas le signe d’une soumission claire à l’islamisme, comme l’a commenté la chercheuse au CNRS Florence Bergeaud-Blackler, qui s’adressait à la chaîne de radio, ce 7 avril : « Vous devez confondre islam et islamisme comme ceux qui ont fait pression sur vous. 

Vous êtes le contraire du vivre ensemble au nom duquel vous vous excusez », s’est-elle indignée.

 

Si, de son côté, la députée concernée a affirmé, sur X, que « personne ne [l]’empêchera de parler », pas certain que l’émission l’invitera de nouveau pour défendre ses positions. 

Un point pour l’islamisme, zéro pour la République.


Picture of Alienor de Pompignan
 
Par Alienor de Pompignan
Journaliste 
 
 
 

 
ET AUSSI
 
 

 

Frérisme : pour F. Bergeaud-Blackler, « il faut informer les Français »

En cours de déclassification, un rapport pointe l'offensive des Frères musulmans pour imposer la charia en France.
Capture écran Europe 1
Capture écran Europe 1

Barré par Emmanuel Macron sur le dossier algérien, Bruno Retailleau avait ouvert un nouveau front en dévoilant, le 25 mars sur CNews et Europe 1, un rapport secret sur les Frères musulmans dont il annonçait alors la déclassification. 

Mais si les services du ministère de l’Intérieur, que nous avons questionnés à ce sujet, nous ont indiqué que la procédure ne permettrait pas de prendre connaissance de l’intégralité des contenus du rapport avant au moins « deux ou trois semaines », quelques bribes ont visiblement fuité.

 

Petites fuites et grandes confirmations

La fuite a-t-elle été effectuée à l’initiative du ministère ou à son insu ? 

Impossible de le savoir, seul le bénéficiaire étant connu, en l’occurrence notre confrère l’Opinion, qui en donne lecture dans un article en date du 8 avril et dont les révélations n’ont pas été démenties par notre interlocutrice de la Place Beauvau.

 Ce rapport, baptisé Gouyette-Courtade, du nom de ses auteurs, respectivement ancien ambassadeur de France en Algérie et préfet de l’Aube, révélerait notamment l’identité des militants fréristes composant la « "petite pyramide resserrée" au sommet de la confrérie, des informations sur les fonds et circuits financiers, ainsi que le mode opératoire à travers "des associations sportives, cultuelles pour maîtriser les mosquées" ».

Le rapport chiffrerait à « 130 à 140 » les lieux de culte musulmans « affiliés » aux Frères musulmans.

 On y trouve aussi les noms de lycées : « Averroès de Lille, Al Kindi, près de Lyon (dont les contrats d’association avec l’État ont été résiliés) », mais aussi « l’institut de formation de Château-Chinon » ainsi que le CCIE (Comité contre l’islamophobie en Europe), pendant belge et européen du CCIF français, dont la dissolution avait été validée par le Conseil d’État le 24 septembre 2024. Le rapport pointerait aussi des risques de clientélisme aux prochaines municipales.

 

Interrogée par BV sur ces révélations (qui sont en réalité des confirmations), Florence Bergeaud-Blackler (docteur en anthropologie et chercheur au CNRS) nous a confirmé avoir été « la première interrogée dans le cadre de ce rapport. Ce qu'on m'a dit à Beauvau, c’est que ce rapport, c'est mon livre avec des illustrations et des noms. »

 Le livre en question, c’est Le Frérisme et ses réseaux, best-seller de référence sur le sujet, que les Éditions Odile Jacob viennent de rééditer en format poche.

 

Interdire le voile ?

Les auteurs du rapport l’ont-ils questionnée sur la façon dont il faudrait lutter contre les Frères musulmans ? « Oui, bien sûr, et il y a une façon simple, claire et très directe de lutter, c'est d'abord d'informer les Français, musulmans ou non. » 

« Il faut ainsi les réarmer intellectuellement et moralement pour qu'ils soient informés sur ce danger particulier », insiste-t-elle, « parce que ce ne sont pas des décisions politiques, ni même juridiques, qui suffiront à résoudre le problème. 

Tout simplement parce que les Frères musulmans agissent dans le secret et dans le cadre de la loi. »

« Vous ne pouvez pas les interdire pour ce qu'ils font, ni pour ce qu'ils sont », rappelle Florence Bergeaud-Blackler. 

« Par contre, vous pouvez, au lieu d'endormir les Français et de leur dire, comme Jean-François Copé, qu'il n'y a plus rien à faire, leur expliquer la nature de ce mouvement, ce qu’il entend faire, comment il fonctionne, l'importance du voile dans la diffusion de l'islamisme, car le voilement est un pilier de la société islamique sans lequel leur projet n’est pas réalisable. »

 Informer, c’est aussi rétablir certains faits, estime-t-elle : « On dit que le voile est interdit à l'école, ce qui est faux. Il est interdit à l'école publique.

 Mais toutes les écoles privées peuvent avoir des fillettes voilées à 5 ans », rappelle l’anthropologue, qui estime donc « qu'il faut interdire le voile des mineures, en général ». 

Et, ajoute-t-elle, « cela va résoudre aussi le problème du voile dans le sport et les activité périscolaires ».

 

La pédagogie ? « Il faut une interdiction totale et motivée qui soit présentée non comme une atteinte à la religion mais comme la défense de nos valeurs d’égalité et de liberté, fermement et sans négociations possibles », explique Florence Bergeaud-Blackler à BV, « parce que ces hésitations sont incompréhensibles pour les musulmans, surtout ceux qui veulent être protégés de la pression islamiste.

 Si la France ne sait pas défendre ses valeurs, comment voulez-vous qu’ils veuillent ou même sachent les adopter ? »

 La balle est dans le camp de Bruno Retailleau.


Picture of Etienne Lombard
Par Etienne Lombard
Journaliste 
 
Source et Publications :   https://www.bvoltaire.fr/




 

LES ENTRETIENS DU PARTI DE LA FRANCE ! ALAIN SORAL ET PIERRE CASSEN........

 


 

LU, VU ET ENTENDU !

Entretiens du Parti de la France : après Alain Soral, la parole est à Pierre Cassen…

Les entretiens du Parti de la France se suivent… et ne se ressemblent pas. 

 Il y a deux semaines, c’était Alain Soral qui était l’invité d’Alexandre Hinger, responsable de la communication du parti. 

Il faut reconnaître que le fondateur d’Égalité et Réconciliation est un très bon client, puisque la chaîne explose les records de visite du site, avec plus de 130.000 vues, et plus de mille commentaires. 

Je crains fort, malgré toutes les qualités oratoires de Pierre, qu’il atteigne un tel score !

Intéressé par la comparaison des deux discours, j’ai d’abord écouté Alain Soral, pris quelques notes, et écouté ensuite Pierre Cassen, et pris quelques notes. 

Les deux entretiens sont fort différents. 

Soral, qui se veut un intellectuel, se lance souvent dans des concepts planants, même s’il peut être brillant, tandis que Pierre, qui se revendique ouvrier, reste beaucoup plus concret. 

Je suis certain que sur nombre de sujets, notamment sociétaux, ils pourraient se retrouver. 

Mais sur l’islam et le sionisme, ils sont aux antipodes. 

 

Voici le résumé que je vous propose. 

Pendant 1 h 45 min, Soral parle très librement, depuis la Suisse, lieu où il a dû se réfugier pour ne pas se retrouver en prison. 

Il parle très vite et survole énormément de sujets, grâce à sa belle intelligence et à un esprit très vif. 

Il insiste beaucoup sur ce qu’il appelle « la communauté organisée », dans laquelle il voit l’essentiel des problèmes qui frappent le monde occidental et la France. 

Il expliquera par des sous-entendus prudents avoir découvert le secret du vingtième siècle et de son mensonge historique. 

On devine qu’il évoque les chambres à gaz et de création de l’État d’Israël. 

Il explique sa marginalisation médiatique par son hostilité au sionisme. 

Bien entendu, comme tous les Insoumis, qui n’ont plus guère de différences avec lui, il s’avère un défenseur inconditionnel de la cause palestinienne, et reprend les accusations habituelles contre l’État hébreu. 

Il explique que la mise en avant de la Shoah ne sert qu’à défendre l’État d’Israël, qu’il qualifie de raciste et de fasciste, et à en interdire toute critique.

Son témoignage sur son passage au Front national, sur ses relations avec Jean-Marie Le Pen, excellentes, et celles avec Marine, plus délétères, après une période complice lors des années 2007, est très intéressant, même s’il oublie d’expliquer que le discours de Valmy et de la dalle d’Argenteuil n’ont pas tellement réussi au candidat du FN.

 Il trouve que Trump ressemble à Jean-Marie Le Pen par sa grande capacité d’improvisation et ses qualités oratoires, ce qui est vrai.

 Il s’avère un grand défenseur de Poutine, dans lequel, comme Riposte Laïque d’ailleurs, il voit un rempart au mondialisme et  ses élites dégénérées. 

 De manière intéressante, il explique que Bardella pourra un jour accéder au pouvoir, mais jamais Marine Le Pen, à cause de son nom.

 Il ne cache pas les risques judiciaires que ses propos lui occasionnent, et sait qu’il peut finir à l’ombre s’il prenait le risque de revenir en France, d’où son choix de vivre en Suisse.

Son analyse sur le rôle médiatique de Bolloré, Zemmour, Hanouna et Finkielkraut – tous des Juifs, selon lui – en laissera quelques-uns perplexes… 

Mais la particularité de Soral est qu’il peut être consternant sur certains sujets, et excellent sur les concepts de l’égalitarisme, du féminisme et des LGBT.

 Excellente défense également que celle du petit patronat, abandonné par la droite, méprisé par la gauche et pillé par l’État.

Par contre, il traduit dans la défense d’Israël de Marine un retour aux valeurs anciennes d’extrême droite du FN.

 Et il voit plus d’avenir pour Sarah Knafo que pour Éric Zemmour, et il la pense même programmée par Attali… 

Ben voyons !

On n’entendra jamais Alain Soral parler, durant tout ce temps, de l’islam, ce qui pourrait dérouter de la part d’une personne qu’on présente comme un résistant, quand on constate l’ensauvagement de la France, la place prise par l’islam dans le djihad quotidien que subissent les Français. 

Mais il ne voit dans les musulmans que les prolétaires de demain, et des combattants contre le wokisme et les LGBT, défendant les valeurs familiales traditionnelles.

La notion de Grand Remplacement, l’islamisation de la France, ne paraissent lui poser aucun problème, on se demande même s’il ne l’appelle pas de ses vœux.

Il y a bientôt 15 ans, un contributeur de Riposte Laïque, Philippe Landeux, expliquait magistralement les cinq raisons pour lesquelles Soral se trompe.

 Ce texte n’a pas pris une ride, et Soral, tout aussi brillant qu’il peut être, se trompe toujours de priorité, et se plante surtout sur l’essentiel, par sa haine pathologique du sionisme et d’Israël, pour ne pas dire des Juifs, et sa fascination pour l’islam et les djihadistes de Gaza.

https://ripostelaique.com/les-cinq-raisons-pour-lesquelles.html

 

Deux semaines après, c’est donc notre fondateur Pierre Cassen qui avait l’honneur d’être l’invité du même Alexandre Hinger. 

Certes, l’entretien n’est en ligne que depuis une journée,mais pour l’instant, on est très loin des chiffres du fondateur d’Égalité et Réconciliation. 

On compte sur vous pour faire remonter les chiffres, amis lecteurs…

Alexandre posera une dizaine de questions à Pierre, auxquelles ce dernier répondra sans fuir aucun sujet évoqué, en essayant de développer au mieux le sujet traité. 

Il est souvent dans un autre registre qu’Alain Soral, moins planant, mais bien plus concret. 

Et l’islam est au cœur de nombreuses de ses réponses.

Il expliquera d’abord, suite à la première question posée, les raisons, décrites dans le livre « Et la gauche devint la putain de l’islam », pour lesquelles il a tourné le dos à ses engagements de gauche – sachant que la gauche a tourné le dos à ses valeurs. 

Il décrira ce qui fut le déclic de son engagement, les raisons pour lesquelles depuis vingt ans il consacre beaucoup d’énergie à lutter contre ce qui lui parait le combat essentiel, prioritaire, la lutte contre l’islamisation de la France.

Le combat identitaire lui a paru plus important que le combat social, prioritaire à ses yeux jusque là.

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Il décrira, suite à une nouvelle question pertinente d’Alexandre, les vingt ans de combats menés contre la religion d’amour, de tolérance et de paix, il démontrera qu’hélas, les faits, et notamment les attentats islamistes et le djihad quotidien que subissent les Français, confirment la pertinence de cet engagement. 

Il est convaincu d’avoir contribué, avec les auteurs de Riposte Laïque, dont les apostats de l’islam, à la libération de la parole sur ce dogme, malgré la multiplication des procès qui frappent notre site. 

Il se dit fier de refuser de faire la différence entre islam et islamisme, fier d’avoir fait l’apéro saucisson-pinard puis les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays, fier d’avoir trouvé des termes comme « islamo-collabos et « lèche-babouches » (il a oublié de parler d’islamo-fellateur) et de continuer d’affirmer que l’islam est incompatible avec la France.

Il fera une très belle démonstration sur la conception laïque des pays anglo-saxons et celle qui régit, pour l’instant, la société française. 

 C’est d’un côté la liberté individuelle et de l’autre la séparation du religieux et du politique. 

Autrement dit, en Grande-Bretagne, une enseignante peut être voilée, et aux Etats-Unis, Trump jure sur la Bible, ce qui n’est pas concevable en France.

Quand on lui demande pourquoi l’islam est si protégé en France – alors que les gauchistes expliquent que cette religion est persécutée – il mettra en avant une triple explication : le clientélisme et le besoin des voix musulmanes pour gagner les élections, la haine du catholicisme et la culpabilisation post-coloniale.

 Il évoquera l’amalgame effectué entre islamophobie et racisme, sous la pression des Frères musulmans.

On sait que le Parti de la France n’aime pas beaucoup le Rassemblement national, et Pierre n’évitera pas de commenter les propos de Marine Le Pen sur la compatibilité de l’islam avec la République, qui entraîne forcément des dérives comme celles d’élus RN qui souhaitent un bon ramadan à leurs électeurs musulmans.

 Mais il tiendra à préciser que les élus du RN sont loin d’être les pires, au contraire.

Il rappelle la célèbre phrase de Youssouf al Qaradawi, chef de la fatwa en Europe – disparu il y a quelques années – lors d’un dialogue inter-religieux avec les candides catholiques qui se disent ravis que grâce à l’islam Dieu est de retour en Europe.

 Le cheikh disait : « Nous sommes venus deux fois en Europe, par la guerre, et nous avons perdu deux fois, à Poitiers en 732 et à Vienne en 1683, sans oublier la bataille navale de Lépante, en 1571 ».  

Il leur avait donc expliqué qu’ils allaient cette fois conquérir l’Europe par le nombre. 

« Grâce à vos valeurs démocratiques, nous vous envahirons, grâce à nos valeurs coraniques et notre démographie, nous vous vaincrons ».

 Tout est dit.

 


 

Pierre éreinte Mélenchon, en qui il voit un ennemi de la France, un agent de l’étranger, un traître qui, par haine de la France et du catholicisme, prépare ce qu’il appelle la Nouvelle France, soit le Grand Remplacement. 

 Il pense que sa vision marxiste l’empêche d’aborder la question identitaire et qu’il voit, comme Soral d’ailleurs, dans les musulmans les prolétaires de demain qui remplaceront Mahomet par Marx.

Il explique à Alexandre, qui paraît surpris de cet intérêt, pourquoi il évoque fréquemment le sport dans ses vidéos et ses interventions. 

Il démontre que le football est le fer de lance du mondialisme (argent, multiculturalisme, Grand Remplacement), et que l’islam se livre dans le sport à une conquête quotidienne par les batailles autour du ramadan, des repas halal dans le football, et du voile islamiste dans les sports féminins, notamment le foot et le basket.

Il approfondit la question de la liberté d’expression et revient sur la Assises pour la liberté d’expression organisées à Rungis, ainsi qu’une conférence de presse organisée avec Robert Ménard il y a plus de dix ans, alors que Riposte Laïque n’avait à l’époque que 5 menaces de procès.

 Pierre révèle que Riposte Laïque a quinze procès en attente pour l’année 2015, avec les conséquences financières que cela implique.

 Bien évidemment, il parle des condamnations d’Éric Zemmour, du coup d’État judiciaire contre Marine, insiste sur la nécessité d’abroger les lois Pleven-Gayssot-Taubira et de briser les reins des associations immigrationnistes et antiracistes.

 Il égratigne par ailleurs les associations féministes et homosexualistes.

Il explique que les juges ne sont pas des vaches sacrées, pas des intouchables, et assume une critique virulente de la justice et de juges comme Bénédicte de Perthuis et trop d’autres. 

Il dénonce par ailleurs l’offensive des magistrats de gauche contre la démocratie, dans la majorité des pays occidentaux, et n’hésite pas à parler de dictature des juges.

Il ne fuit pas la question, sur le Rassemblement national encore, concernant leur politique migratoire.

 Il se dit consterné que ce parti refuse d’utiliser les mots « Grand Remplacement ».

 Il est interrogé sur Marine Le Pen et Jordan Bardella.

 Pierre affirme ne pas avoir envie de trop critiquer Marine Le Pen le soir où on vient d’apprendre son inéligibilité.

 Il dit apprécier Jordan Bardella, le respecter, le soutenir quand, sur un plateau de télévision, il ferraille avec des mondialistes immigrationnistes. 

Il dit moins aimer quand il prend Zelensky dans ses bras, et quand il s’enfuit des États-Unis parce que les journalistes ont vu un salut nazi chez Steeve Bannon. 

Par contre, il estime que Jordan est bien trop tendre pour postuler à la présidence de la République, que 30 ans, c’est bien trop jeune, sauf à être un surdoué, ce qu’il n’est pas.

 Il évoque l’échéance de 2027 et, sans nier l’hégémonie du RN, il explique qu’il est possible qu’un autre candidat, non membre du RN, soit meilleur, en fonction de la décision des juges en appel, pour gagner une élection qui tend les bras à la mouvance nationale.

 

La dernière question évoque la remigration.

 Pierre démontre qu’on ne peut prétendre sauver la France en se contentant de stopper l’immigration, parce que, avec toute la submersion subie, le basculement démographique serait certes ralenti, mais inéluctable quand même.

 S’appuyant sur le fait que 70 % des jeunes musulmans affirment préférer les lois de la charia à celles de la République, il explique que seule une remigration massive pourra sauver le pays. 

Pour le démontrer, il s’appuie sur l’exemple algérien en 1962, celui des Sudètes en 1946, et celui de l’Inde et du Pakistan en 1947.

 Dans ces trois exemples, des millions d’individus ont, volontairement ou pas, dû changer brutalement et rapidement de lieu d’habitation parce les politiques l’avaient décidé.

 

Il faut remercier le Parti de la France et Alexandre Hinger d’avoir permis cet échange, et d’avoir invité deux intervenants passionnants.

 J’ai passé du temps, mais aussi un bon moment à les écouter tous les deux, même si par moment, Soral m’a exaspéré par ses propos, mais aussi parfois sa suffisance, ce qui ne fut jamais le cas de Pierre.

Que nos lecteurs qui veulent écouter les deux entretiens ne se privent pas de les comparer et de les commenter, j’aimerais avoir le regard des lecteurs de Riposte Laïque.

Par Joël Locin     https://ripostelaique.com

 

JMLB



Vous pourrez poser vos questions à Pierre CASSEN à la Fête du cochon qui aura lieu au mois de Septembre comme tous les ans !

Date et Lieu sur ce site courant JUIN  !




INSÉCURITÉ, DÉLINQUANCE , CRIMINALITÉ ! LES DÉGATS DE MAI 1968 ! LA GAUCHE EN ACTION ........

 




 TRIBUNE LIBRE !

Insécurité, délinquance, criminalité : 50 ans de pensée de gauche en action

Insécurité, délinquance, criminalité :  50 ans de pensée de gauche en action

 

 par | 7 avril 2025

Politique, Société

Les malheurs qui se sont accumulés sur notre pays, nos compatriotes les connaissent et les subissent. 

Nous citerons l’explosion de l’insécurité, l’écrasement des familles et des entreprises sous une pression fiscale et sociale démente, la paralysie et la chasse aux pauvres organisées par un « écologisme » délirant et uniquement punitif, une immigration hors de contrôle par des communautés qui se revendiquent réfractaires à notre culture, et aujourd’hui une crise du logement digne d’une après-guerre que les médias font semblant de découvrir. 

Nos compatriotes savent tout cela.

 Ce qu’ils savent moins, c’est que tous ces malheurs prennent leur source dans une origine commune : la « pensée de gauche ».


Tout a été fait pour cacher ou diluer cette réalité. 

Pourtant, il ne s’agit ni d’un délire paranoïaque, ni d’une invective tenant lieu d’argument : c’est une réalité démontrable.


C’est ce que nous nous proposons de faire dans ce texte. 

Après avoir évoqué la crise du logement, intéressons-nous à l’insécurité.


L’impact de mai 68 sur la culture de l’excuse

Les sympathisants de gauche n’aiment pas qu’on parle de 1968 : ils disent que la droite radote, qu’elle fait une fixation sur cet épisode.

 L’habitude de prendre les sophismes pour des démonstrations. 

Ce qui ne les a jamais empêchés de ramener Pétain à toute occasion.

Personne ne songe à prétendre que c’est cette année-là exclusivement que ni la pensée ni la situation politiques ont basculé.

 Mais c’est par sa valeur de symbole et de synthèse que 68 s’est imposée comme date charnière.
 

C’est aussi en 68 qu’on voit apparaître en gros titres les thèmes, les slogans, les mots, qui sont venus sur le devant de la scène et qui, bien que vides et usés, servent toujours de « ligne » aux néo-gauchistes d’aujourd’hui.

C’est d’abord la haine de la police.

 En 68, la police devient « l’ennemi ». 

Ce n’est pas parce qu’elle lutte contre la délinquance : c’est parce qu’elle est chargée du maintien de l’ordre, que les agités qui se rêvent « révolutionnaires » appellent « la répression ».

 Déjà fanatiques du simplisme et de l’outrance, les manifestants professionnels apparus dans le paysage lancent le slogan : « CRS = SS ».


L’opprobre est lancé. Il va s’incruster.

Dans la même veine, les thèmes politiques qui sous-tendent le mouvement donnent de la voix : c’est la révolution post-marxiste : les pauvres contre les riches, les prolétaires contre les capitalistes.


Personne ne semble s’étonner de ce que le statut social des meneurs les situe aux antipodes de ceux qu’ils prétendent représenter.

Mais si ces fils et filles de bourgeois n’ont pas idée de ce qu’est le peuple, ils ont des idées pour lui. 

Ce sont eux, les intellectuels, qui détiennent le savoir et qui doivent guider « les masses ».

 Stratèges innés à 20 ans, ils sont forts d’une idée bien pratique : la défense et le statut de « prolétaire » justifient tout, dans tous les domaines.

La délinquance, par exemple : c’est le produit de la révolte des pauvres, sa répression est donc forcément illégitime et injuste.


C’est ainsi que se développe « la culture de l’excuse », qui continue à dominer la « pensée de gauche » aujourd’hui.


C’est aussi dans cette veine que s’élabore la notion de « délinquance de besoin » (chez des gens qui n’ont pas idée de ce qu’est le besoin).

Le problème, en 2025, c’est que les sophismes de l’époque ont eu la vie dure et n’ont changé que d’accoutrement : 40 ans plus tard, quand les « jeunes » des zones de non-droit cassent, pillent, incendient, blessent et même tuent, la presse de « bon esprit » vous explique qu’en réalité, ils sont des victimes et qu’ils se révoltent contre les discriminations.


La pensée de gauche a même mis au point, il y a longtemps, la notion de « récupération individuelle ». 

C’est plus chic que de dire « le vol ».

 

La pensée de gauche en faveur du laxisme

Mais – c’est un peu moins connu – 1968, c’est aussi une année charnière sur le chemin du désarmement moral et judiciaire de la France.

En 2025, la classe médiatique s’est enfin avisée que la France avait un sérieux problème avec une partie significative de sa magistrature : depuis quelques années déjà, il ne se passe guère de jour sans qu’on entende parler du « laxisme des tribunaux » comme d’un fléau social.

Eh bien, c’est en 68 que se trouve l’acte fondateur du laxisme judiciaire : 1968, c’est la création, par un groupe de magistrats et de politiciens ancrés à l’extrême gauche, du Syndicat de la magistrature.
 

L’objectif de ce « syndicat » n’était pas la défense de la profession : il s’agissait d’emblée d’un mouvement à objectif politique. 

Pour une justice politique « à gauche toute ».

Cette caractéristique s’exprima officiellement sept ans plus tard, avec la publication d’un document qui s’imposa immédiatement comme « la charte » du syndicat, ou sa feuille de route.


Elle est connue sous le titre « La harangue de Baudot », du nom du président du syndicat : Oswald Baudot.

La lecture de ce document a de quoi faire frémir.

 En prendre connaissance est un devoir pour quiconque souhaite comprendre le désastre actuel de l’institution judiciaire en France.
 

Nous avons bien noté que les magistrats marseillais avaient, tout récemment, pris conscience de ce que « la guerre contre le narcotrafic était déjà perdue ».

On pourrait, une fois encore, leur citer Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

« Comment en est-on arrivé là ? », couinent les experts de plateaux télé.


Un conseil, messieurs : lisez La harangue de Baudot : tout y est.

 

Il faut lire l’intégralité, mais en voici déjà des extraits :

Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. 

Il vous appartient d’être plus sages que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente. 

La justice n’est pas une vérité arrêtée en 1810.  C’est une création perpétuelle.

 Elle sera ce que vous la ferez. 

N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. 

Réformez vous-mêmes. 

Consultez le bon sens, l’équité, l’amour du prochain plutôt que l’autorité ou la tradition.

La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. 

Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides « attendus » du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. 

Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi.

Ne soyez pas de ceux qui augmentent la somme des souffrances.  Soyez  partiaux

 Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté.

 C’est la tradition capétienne.

 Examinez toujours où sont le fort et le faible, qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime. 

Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.

 

Comment voudriez-vous, après cela, que la guerre contre le narcotrafic ne soit pas perdue quand on annonce d’entrée « nous nous rendons ! »

 

La gauche et la drogue

Il y a un instant, nous parlions des magistrats marseillais. 

Eh bien, la drogue, parlons-en aussi.

Car, là aussi, « la pensée de gauche » a apporté une contribution décisive aux dégâts.
 

Relisez les publications des tenants du « progressisme », comme ils disent, sur les quarante dernières années !
 

En résumé : il faut distinguer entre drogue dure et « drogue douce ». « La drogue douce, c’est fun, il faut dépénaliser ».

 Et pour ce faire, militons.

C’est ce que défendaient les auteurs de « l’appel du 18 joint », manifeste en faveur du cannabis : « Il faut rompre avec le “tout répressif” » (traduire : zéro répression).


Tant et si bien qu’aujourd’hui, après avoir obstinément regardé à côté, l’appareil d’État proclame la répression « grande cause nationale ».

Sauf que… « en même temps », deux députés déposent une proposition de loi (encore une) pour dépénaliser le cannabis.

 Des esprits malicieux – dont nous ne sommes pas – pourraient être tentés de se demander si c’est pour faciliter la vie de leurs collègues…

Et à présent ? Eh bien, loin de tirer les leçons de l’expérience, les « nouveaux enragés », enkystés dans leurs certitudes, en rajoutent !

Les législateurs de gauche créent des règlements pour rendre la procédure pénale impraticable et son aboutissement incertain (interdiction des caméras en garde à vue, présence de l’avocat obligatoire, obstacles multipliés à l’expulsion des délinquants, textes paralysants pour l’action de la police judiciaire, lois obsolètes et hors-sol sur la « justice des mineurs », réductions de peine automatiques…), tout un dispositif pensé pour faciliter l’activité criminelle et délictuelle à l’abri des sanctions.

On rêverait qu’en France, on s’avise enfin de protéger les victimes aussi bien que les délinquants. 

Il est vrai que ces derniers ont, eux, les moyens de se payer d’excellents avocats. 

Ce qui fait qu’aujourd’hui, criminels et délinquants tiennent les « politiques » pour des clowns et s’en moquent ouvertement.


Et parallèlement, chaque jour, les truands tuent sans limite et sans frein.


Et tous les jours, si un policier, en état de « légitime défense de soi-même ou d’autrui », fait usage de son arme « de service », il se trouve facilement un juge pour le mettre en prison.

Et ce n’est pas près de s’arranger : à l’Assemblée, la désignation des forces de l’ordre comme ennemi à abattre (au sens propre, hélas) se poursuit avec les imprécations et appels au meurtre des LFI.


« La police tue », dit Mélenchon.

Il est vrai qu’avec trois députés délinquants de droit commun, la dénonciation de la police a des allures de plaidoyer pro domo.

 Et ce n’est pas près de s’arranger !

***

À la fin de son poème La Lorelei, Heinrich Heine écrit :


Und das hat mit ihrem Singen die Lorelei getan.
 

C’est-à-dire : « Et cela, c’est la Lorelei qui l’a fait avec ses chants. »

 

On pourrait en dire autant du désastre sécuritaire en France :
 

« Et cela, c’est la pensée de gauche qui l’a fait, avec ses chansons. »

Par Julius Muzart
07/04/2025