lundi 2 décembre 2024

IMMIGRATION : UN MIROIR GÊNANT , LE MÉPRIS DÉGUISÉ EN VERTU ........

 

 


 

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L’Union européenne veut mettre les expulsions de migrants illégaux au cœur de son agenda

Face à une pression croissante des États membres, la Commission européenne a annoncé son intention de faire des expulsions de migrants illégaux une priorité absolue dans son nouveau mandat. 

Un projet de législation visant à rationaliser les procédures de retour sera présenté dès février, marquant un tournant significatif dans la politique migratoire de l’UE.

Un système actuel inefficace

La situation actuelle est critique : seulement 19 % des personnes sous le coup d’une ordonnance d’expulsion quittent réellement l’Europe. 

 Lors du sommet du Conseil européen d’octobre, les dirigeants ont demandé à la Commission de revoir en profondeur le système d’asile européen. 

Parmi les propositions figurent la création de centres de retour hors des frontières de l’UE, inspirés des centres italiens en Albanie, et une gestion plus efficace des retours.

Le Pacte sur la migration, adopté difficilement sous la présidence de la Commission von der Leyen, a suscité de nombreuses critiques.

 Bien qu’il ait été présenté comme une avancée majeure, il n’a pas résolu des problèmes essentiels tels que le contrôle des frontières extérieures, la prévention des mouvements secondaires et le retour des demandeurs d’asile déboutés.

Des pays comme la Pologne et la Hongrie, initialement critiqués pour leur opposition au Pacte, ont vu leurs préoccupations partiellement validées par d’autres États membres. 

Une initiative menée par la République tchèque et le Danemark a relancé le débat, appelant à des mesures complémentaires, dont une version européenne du « protocole albanais ».

 

Vers une directive sur les retours

Pour répondre aux demandes pressantes des États membres, la Commission travaille sur une nouvelle directive qui pourrait inclure :

  1. Restriction des mouvements des migrants déboutés : Les demandeurs d’asile rejetés pourraient être contraints de rester dans des centres dédiés jusqu’à leur expulsion, limitant ainsi les disparitions au sein de l’espace Schengen.
  2. Choix des destinations de retour : Les pays pourraient renvoyer les migrants soit dans leur pays d’origine, soit dans un pays de transit où ils ont résidé avant leur arrivée en Europe. Cette mesure pourrait toutefois soulever des controverses, notamment concernant des partenaires comme la Turquie.
  3. Centres de traitement externalisés : L’idée d’établir des centres hors de l’UE, comme le modèle albanais, reste sur la table malgré les critiques des ONG et des députés européens de gauche.

 

Ce virage vers des politiques plus strictes reflète une évolution des priorités au sein de l’UE.

 Là où ces mesures étaient autrefois jugées controversées, elles deviennent désormais une demande courante, portée par des pays influents tels que la Pologne et le Danemark. 

Un diplomate européen souligne ce changement : « Ce qui était perçu comme problématique il y a quelques années est désormais considéré comme incontournable. »

 

Des défis à venir

Bien que cette directive soit un pas dans la bonne direction pour certains États membres, elle ne sera efficace que si elle est mise en œuvre rigoureusement et non comme un simple affichage politique. 

Les négociations avec des pays tiers pour accepter les expulsés, ainsi que l’opposition persistante d’une partie du Parlement européen, pourraient freiner l’avancée de ce projet.

L’urgence pour Bruxelles est claire : répondre à la montée de la colère populaire dans toute l’Europe, et au message permanent adressé de refus de l’immigration, et sécuriser les frontières européennes face à une pression migratoire toujours plus forte. 

Sinon, rapidement, ça devrait être « A Fuera » pour tous les dirigeants actuels de  l’UE.


Immigration. « Qui ramassera nos poubelles ? » : La gauche et le retour au champ de coton 

[L’Agora]

Ils osent tout, et c’est même à cela qu’on les reconnaît.

 Les élites de gauche, prétendues humaines et progressistes, accompagnées d’une droite d’affaire complaisante, se découvrent un amour inconditionnel pour l’immigration. 

Mais leur justification favorite est aussi leur plus nauséabonde : « Sans immigration, qui fera le ménage ? Qui ramassera nos ordures ? Qui livrera nos repas ? » 

Derrière cet argument, il ne faut voir rien d’autre qu’une réminiscence honteuse du paternalisme esclavagiste.

 Hier, c’était le champ de coton ; aujourd’hui, c’est le trottoir de nos métropoles.

 

Un mépris déguisé en vertu

Ce discours, scandé sur tous les plateaux télé et dans les colonnes des journaux, révèle un mépris à peine voilé pour ceux qu’ils prétendent défendre. 

Ces mêmes bien-pensants qui s’indignent à longueur de journée contre l’injustice sociale n’ont aucun problème à réclamer des vagues incessantes d’immigrés pour assumer les tâches qu’ils jugent indignes d’eux-mêmes.

 En vérité, leur humanisme cache une exploitation crasse, où les immigrés deviennent les rouages indispensables d’un système qu’ils ne veulent surtout pas changer.

Leur argument, prétendument progressiste, fleure bon l’esclavagisme moderne. 

Au lieu de chaînes, c’est la précarité qui enserre ces travailleurs.

 Les nouveaux esclaves ne récoltent plus le coton, ils ramassent les poubelles, lavent les sols et apportent des repas. 

Mais toujours pour satisfaire les caprices et le confort d’une élite qui vit dans une tour d’ivoire.

 

La France périphérique, un miroir gênant

Le comble de cette hypocrisie ? 

Dans la France périphérique, loin des métropoles branchées, ces métiers sont massivement pratiqués par des Français de souche. 

Des Blancs, des ouvriers modestes, que la gauche a oubliés depuis longtemps. 

 Mais il serait trop gênant de l’admettre. 

Ces gens-là ne correspondent pas au récit mythique d’une France multiculturelle et de substitution. Alors on les ignore.

 On préfère se concentrer sur le livreur Uber ou l’éboueur à Paris, comme si leur condition précaire devenait soudain un acte héroïque de diversité et alors même que partout en France, des autochtones font ces métiers que soi-disant  « les Français ne veulent pas faire ».

Il y a une ironie mordante dans ce discours. 

La gauche bourgeoise, autrefois championne des opprimés, est devenue la nouvelle caste des planteurs, préoccupée par qui viendra balayer devant sa porte ou garder ses enfants. 

Sous couvert de défendre les immigrés, elle ne fait que reproduire un système d’exploitation où le travail manuel est dévalorisé, réservé aux autres – toujours les autres.

 Ces « autres » qu’elle instrumentalise tout en leur refusant une véritable émancipation.

Et ne nous y trompons pas : cette logique est parfaitement assumée. 

 Quand un ténor de la gauche parisienne affirme que « sans immigrés, personne ne voudrait être éboueur », il ne fait que projeter sa propre vision déshumanisante sur la société.

 Ce qu’il ne veut pas voir, c’est que cette réalité n’existe pas partout.

 Des milliers de Français font ces métiers dans des conditions parfois difficiles, et ils les font par nécessité ou par honneur.

 

L’échec d’un modèle en perdition

À force de mépriser le travail, d’en faire une corvée à refiler aux autres, cette élite prouve son incapacité à repenser un modèle durable. 

 L’immigration de masse, qu’elle prétend être une solution, n’est en réalité qu’une béquille fragile pour maintenir un système à bout de souffle. 

Un système où l’homme est réduit à sa fonction utilitaire, corvéable à merci.

Le plus tragique ? Les classes populaires paient le prix de cette hypocrisie. 

Elles subissent la concurrence déloyale sur le marché de l’emploi, la pression sur les services publics et l’insécurité qui découle parfois d’une intégration bâclée. 

Pendant ce temps, les bobos continuent de commander leur repas sur une application, convaincus d’œuvrer pour un monde meilleur.

La gauche, prétendument sociale et solidaire, est devenue le principal artisan d’un néo-esclavagisme mondialisé. 

 Les syndicats dits représentatifs mènent le bal, CGT en tête. 

Et la droite, trop lâche pour s’opposer, court derrière en se pinçant le nez. 

Mais une chose est certaine : leur château de cartes idéologique ne résistera pas à la colère d’un peuple qui refuse de se laisser remplacer, exploiter ou mépriser.

Par Julien Dir

 
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