TRIBUNE LIBRE !
[MEDIAS]
Écologie, féminisme, inclusivité : France TV assume son militantisme
Vous pensiez que les chaînes de France Télévisions étaient interdites de tout militantisme ?
Vous aviez raison.
Dans sa charte éthique mise en ligne en 2022, le groupe public s’engageait à « conserver une stricte neutralité politique et respecter sur ses antennes le pluralisme de l’information ainsi que l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion » Mais ça, c’était avant.
Aujourd’hui, France TV est engagé politiquement - au nez et à la barbe de l'Arcom - et ne s’en cache plus.
Dans une newsletter envoyée dimanche 8 décembre à tous ses abonnés, France Télévisions fait ouvertement la liste de ses combats politiques.
« En cette Journée mondiale du climat, France Télévisions réaffirme son engagement pour la transition écologique, la parité et l’inclusivité. Conscients que ces objectifs sont ambitieux, nous travaillons chaque jour à les atteindre. »
Voilà qui est clairement énoncé.
On ne pourra pas dire que l’audiovisuel public avance masqué.
Sa mission première serait ainsi d’« accélérer la transition écologique ».
Pour montrer sa détermination dans ce combat dont le bien-fondé semble couler de source, France TV rappelle que sa série quotidienne Un si grand soleil a obtenu le label Ecoprod « pour avoir réduit son impact environnemental » et que son Journal Météo Climat a été récompensé, en juillet 2024, par l'ONG Covering Climate Now. Chapeau bas.
D’autres émissions sont également citées en gage de sérieux et de qualité journalistique, à commencer par Sur le front, le rendez-vous du très militant Hugo Clément.
Cette radicalisation du discours écolo n’est pas sans rappeler le grand « tournant environnemental » opéré par Radio France, en 2022.
« Face à l’ampleur de l’urgence climatique, nous sommes résolus à aller plus loin », avait alors prévenu le groupe présidé par Sibyle Veil.
Une promesse que vient donc de faire aussi sa consœur Delphine Ernotte.
Un wokisme réaffirmé
La deuxième mission que s’est donnée France TV est d’« agir en faveur de la parité ».
Là encore, le bien-fondé du principe égalitariste de « parité » n’est pas questionné.
Il n’est pas précisé qu’il repose sur un principe de discrimination positive d’inspiration américaine qui vise à favoriser des populations dites opprimées en en discriminant d’autres.
Ainsi, afin de lutter contre la sur-représentation des hommes à l’écran, France Télévisions diffuse « de nombreuses compétitions mixtes » et programme des fictions qui « mettent en avant des personnages principaux féminins ».
La newsletter renvoie aussi vers une page consacrée aux contenus féminins où l’on trouve, pêle-mêle, un documentaire sur Kamala Harris, une recension élogieuse du dernier livre de Laure Adler ou encore une émission consacrée aux viols de Mazan dans laquelle Karim Rissouli se demandait si cette affaire allait être en mesure de « durablement faire changer la société »…
Comme on pouvait le craindre, notre audiovisuel public français n’a rien retenu des récents événements aux États-Unis.
Au lieu de prendre en compte les aspirations des peuples occidentaux et de mettre de l’eau dans son vin woke, il s’entête et entend aller encore plus à gauche.
En guise de troisième engagement, France Télévisions promet d’être « un média inclusif ».
Il dit vouloir « combattre les préjugés » avec des programmes comme Drag Race France…
La plate-forme publique renvoie, également, vers un étonnant documentaire dont le titre est rédigé en écriture inclusive : « Travailleur·euse·s du sexe et Amour » (ne dites plus « prostituées », c’est d’extrême droite).
Dans cet épisode, des « travailleur·euse·s du sexe réagissent aux clichés les concernant ».
Tout un programme !
Notez que cette émission a été mise en ligne sur Slash, la plate-forme de France TV destinée aux jeunes adultes…
Banalisation de la prostitution, écologisme radical, féminisme d’extrême gauche : ce sont vraiment de beaux engagements que s’est choisis France Télévisions !
Notre confrère Michel Janva du Salon Beige a déniché une information surréaliste en provenance de l’ARCOM, le fameux « gendarme de l’audiovisuel ».
Le 12 août 2024, lors de son journal de 20 heures, TF1 diffusait un reportage comparant trois types de véhicules – un modèle thermique, un hybride et un électrique – dans le cadre d’un trajet de 311 kilomètres entre Villeneuve-d’Ascq et Étretat.
Dans ce reportage, trois véhicules ont été mis à l’épreuve :
- La DS 7 Diesel qui a réalisé le trajet sans encombre.
- Le Hyundai Tucson Hybride qui n’a rencontré aucun problème particulier.
- Le Volkswagen ID.4 Électrique pour lequel le conducteur a dû s’arrêter pour recharger entraînant un retard important.
TF1 précise que le conducteur de la voiture électrique a rencontré des difficultés avec une station de recharge en panne.
Une solution de rechange a ensuite été trouvée avec une borne de faible puissance, allongeant ainsi considérablement le temps nécessaire pour terminer le trajet.
Or, lors de sa réunion du 23 octobre 2024, l’Arcom a émis un rappel à l’ordre à l’intention de TF1.
L’Arcom a invité la chaîne à aborder les sujets relatifs à l’écologie et au développement durable avec « toute la rigueur et la mesure requise », soulignant l’importance d’un traitement équilibré de ces questions pour éviter tout malentendu auprès du public…
La Pravda, en quelque sorte.
Source : https://lalettrepatriote.com/
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