jeudi 5 décembre 2024

FIN DE LA GUERRE D' ALGÉRIE LE 5 DÉCEMBRE 1962.........L' HISTOIRE À L' ENDROIT !

 


La cérémonie du 5 décembre

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« Voyez-vous, au delà de tout cela, la chose que je crains le plus c’est qu’après avoir refusé d’accepter l’Algérie Française, les Français n’aient à connaître la France algérienne et que nous ayons à subir chez nous une nouvelle bataille d’Alger. » 

(Général André Zeller (1)).


« Après l’Algérie française viendra le temps de la France Algérienne ; nous vaincrons ce pays par le ventre de nos femmes… » (Houari Boumediene).

Demain, je coifferai mon béret rouge et j’irai à la cérémonie « d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ».

 Cet hommage national, voulu par Chirac, a été instauré par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. 

La date choisie ne correspond strictement à rien mais, personnellement, je la considère comme un anti 19 mars.

 Aussi j’invite les gens qui en ont assez que leur pays soit dénigré, humilié, rabaissé par ses dirigeants – le chef de l’État actuel en tête – et qu’il soit envahi, jour après jour, par une faune allogène qui n’a que haine et détestation à son égard, à se rendre à cette cérémonie, juste pour faire nombre.


Autour de moi, beaucoup de gens – parfois même des amis – ne comprennent pas pourquoi je m’insurge contre la commémoration du 19 mars 1962 alors que, depuis François Hollande, le 19 mars serait « la date officielle de la fin de la guerre d’Algérie ».

 Les mêmes me font remarquer que cette date a été « légalisée » par le parlement ; elle aurait donc la même importante que le 11 novembre ou le 14 juillet. 

C’est une ineptie, une idiotie, doublée de surcroît d’une félonie !

Combien de fois faudra-t-il que je répète qu’un citoyen est d’abord et avant tout un homme libre ? 

Ce n’est pas un « béni-oui-oui » : il doit avoir conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Il doit aussi faire la distinction entre le bien et le mal, or ce qui est « légal » (ou officiel) n’est pas forcément normal ou encore moins moral ? 

Dans notre histoire, les exemples ne manquent pas. 

Le plus monstrueux à mes yeux est la « loi Veil » de 1975, légalisant l’avortement.

 On s’est arrogé le droit de tuer l’« infans conceptus », l’«enfant à naître» qui a des droits depuis la plus haute antiquité mais que les féministes, au cri de « notre ventre nous appartient ! », ont condamné à mort. 

Depuis la « loi Veil », à raison de 230 000 IVG par an (chiffre officiel), notre pays a tué plus de 10 millions de petits Français. 

C’est tout simplement monstrueux ! 

Surtout quand on sait qu’il s’agit, dans la plupart des cas, d’avortements dits « de confort ». 

Les économistes vous diront que « la natalité française n’a pas eu à en souffrir», ce qui est une vaste foutaise ! 

Nous sommes, en fait, devant un phénomène de « remplacement de population » car, au sein de la « diversité » – celle qui voudrait nous imposer la charia – on n’avorte pas ; on se reproduit comme des lapins.

Faut-il rappeler aussi que la « légalité républicaine » est souvent à géométrie variable :
Les juridictions d’exception qui ont fait fusiller Bastien-Thiry, Degueldre, Piegt et Dovecar étaient totalement illégales (puisqu’elles interdisaient tout appel ou pourvoi en cassation )(2).


Je pourrais citer aussi l’article 35 de la Constitution de 1793 qui stipule que : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

 Cet article n’a pas empêché la Convention de faire massacrer 300 000 Vendéens qui voulaient seulement défendre leur fief, leur foi et leur Roi. 

J’attends que mon pays, si prompt à faire acte de «repentance», reconnaisse un jour le génocide, le «populicide», vendéen. J’attends, mais sans trop y croire !
 

Sur l’Algérie française, j’ai déjà écrit quatre livres (3). 

Je crois toujours avoir épuisé le sujet mais la capacité de la France à lécher les babouches des Algériens, les provocations de Tebboune et l’ignorance d’une partie des Français sur le sujet m’obligent à y revenir, au risque de radoter.
 

Je rappelle donc aux ignares qui veulent réécrire une histoire qu’ils ne connaissent pas :


a)- Que la date de la fin de la guerre d’Algérie (proclamation d’indépendance) est le 5 juillet 1962. 

Le 18 mars (et non le 19) est celle de la signature des funestes « Accords d’Evian ».


b)- Entre ces deux dates, 670 soldats français seront (encore) tués par l’ALN qui ne respectera jamais la trêve décrétée par les Accords d’Evian. Seule l’Armée française déposera les armes.

c)- APRES les Accords d’Evian, 3 000 «Pieds-noirs» seront enlevés par le FLN. Des femmes finiront dans les bordels de l’ALN, des hommes termineront leur vie de forçats dans des mines.
La plupart d’entre eux seront « portés disparus » et le sont encore aujourd’hui.


d)- 120 à 150 000 Harkis, fidèles à la France, seront livrés désarmés aux égorgeurs du FLN. Ils seront torturés, émasculés, brûlés vifs, massacrés (ainsi que leurs familles), avec la neutralité, voire la complicité du gouvernement français. Ce chiffre de 150 000, que certains historiens engagés mettent en doute, émane d’Ahmed Ben Bella lui-même.


e)- Lors de l’indépendance de l’Algérie, un million de « Pieds noirs » devront quitter le pays en abandonnant tout, car on leur laissait le choix entre « la valise ou le cercueil ». 

Les Accords d’Evian garantissaient pourtant leur vie et leurs biens…

Donc, les gens qui célèbrent le 19 mars sont soit d’une ignorance crasse, soit des traîtres, soit des salauds, soit des pleutres, soit des imbéciles. 

Et dans tous les cas, qu’ils soient conscients ou non, ils insultent nos morts.

 Or, dans une nation digne de ce nom, on respecte les morts.
 

Disons un mot de la FNACA, qui est à l’origine de la célébration du 19 mars 1962, car cette association vaut son pesant de moutarde (ou de «Ketchup» pour rester dans le rouge vif !) :
La « Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie » (FNACA) est, comme son nom l’indique, une association d’anciens combattants d’Afrique du Nord. Mais quelle est sa genèse ? 

En 1958, trois associations d’appelés et de rappelés de la guerre d’Algérie, se réunissent pour former la « Fédération Nationale des Anciens d’Algérie » (FNAA) : le «Groupement des Rappelés et Maintenus » (GRM) créé en novembre 1956, d’obédience socialiste, l’« Association des Anciens d’Algérie » (AAA) créée au début de l’année 1957 par Jean-Jacques Servan-Schreiber, proche du Parti Radical, et l’«Association Nationale des Anciens d’Algérie» (ANAA) créée en février 1958, qui est un sous-marin du Parti Communiste Français. 

Trois associations de gauche !


Jean-Jacques Servan-Schreiber en est le premier président-potiche mais en fait, le PCF tire les ficelles en coulisse.

 Citons cette phrase de « JJSS » qui résume bien les buts de l’association : « Nous défendons les droits de tous nos camarades, mais pour faire triompher ce que le général Pâris de Bollardière a appelé « les valeurs morales qui ont fait la grandeur de notre civilisation »… et pour la Paix. » (4). 

En réalité, dès 1958, le Parti Communiste veut profiter de cette structure nouvelle pour nuire aux intérêts français en Algérie, au profit de l’URSS.
 

En mars 1963, au 4e congrès à Noisy-le-Sec, on ajoute le « C » de combattant dans le sigle de la FNACA pour mieux marquer sa volonté de faire reconnaître le titre de « combattant » aux deux millions d’appelés du contingent qui ont traîné leurs guêtres en Algérie durant trois mois au moins.

En 1965, le bellâtre « JJSS » abandonne la présidence de la FNACA : le clown, qui lui donnait un semblant de respectabilité, a terminé son tour de piste. L’appareil de la FNACA reste aux mains des communistes qui vont faire des pieds et des mains pour que la France reconnaisse officiellement le 19 mars.

 Je rappelle ce que disait François Mitterrand, lors d’une conférence de presse télévisée le 24 septembre 1981 : « les morts de la guerre d’Algérie seront honorés chaque année à une date qui ne pourra être le 19 mars, pour des raisons évidentes ».

 On ne saurait lui donner tort !
 

Quelques jours après cette conférence, le 29 septembre, se tenait une réunion au ministère des Anciens Combattants : 27 associations patriotiques ou d’anciens combattants (sur 29 consultées) se sont déclarées opposées aux célébrations du 19 mars. Mais… la FNACA aura gain de cause.


Citons encore cet article de « l’Humanité » en date du 1er juillet 1983, car il résume bien les intentions de la FNACA et du PCF.

 « Hier, au siège du Comité central du PCF, une délégation de la FNACA a été reçue par Georges Marchais, secrétaire général du parti, Etienne Fajon et Henri Costa, membres du Comité central, et Roland Renard, député de l’Aisne…

Au cours de la rencontre, les représentants de la FNACA ont rappelé les principales revendications de leur association non encore satisfaites…

 L’entretien a mis en évidence l’accord complet du Parti Communiste avec les justes demandes de la FNACA, qui ont été fermement défendues et continueront de l’être par les élus communistes à l’Assemblée nationale et au Sénat…

Les délégations ont constaté à nouveau la concordance de leurs vues sur la commémoration annuelle du cessez-le-feu qui a mis un terme à la guerre d’Algérie le 19 mars 1962. 

 Elles ont souligné la nécessité de poursuivre l’action afin que le 19 mars devienne la journée officielle du souvenir… 

A propos des décisions prises par diverses municipalités d’opposition qui ont débaptisé des rues ou places du 19 mars.

 Les deux délégations ont exprimé leur indignation à l’égard de ce comportement qui est une injure à la mémoire et aux familles des 30 000 jeunes Français tombés (5) au cours de la guerre d’Algérie… ». 

Est-il utile d’en rajouter ? Ceci me semble pourtant assez clair !
 

On me dit assez régulièrement que beaucoup d’anciens d’AFN sont à la FNACA « sans savoir  ce qu’il y a derrière ». 

 Qu’ils y adhèrent « pour retrouver des copains ». 

Mais il existe en France des centaines d’associations patriotiques, régimentaires, d’armes, ou d’anciens combattants.


Et puis, si c’est seulement pour s’amuser, rire, bâfrer ou picoler avec les copains, un club de pétanque ou de belote peut faire l’affaire.

 On n’est pas obligé d’adhérer à une association qui a encarté dans ses rangs des « porteurs de valises » du FLN, des traîtres et des déserteurs.

Quant aux naïfs et aux « Bisounours », je leur dis qu’on n’est pas obligé d’être inculte, idiot ou aveugle : la « politique de l’autruche », la tête dans le sable et le cul à l’air, n’est jamais une bonne chose, sauf, bien sûr, pour ceux qui aiment exposer leurs arrières.


La participation à la cérémonie du 5 décembre est une façon de dire NON au 19 mars imposé par une association « sous-marin » du PCF. Certains ne le savaient pas. Maintenant ils le sauront !

Par Eric de Verdelhan

1)- Propos du général Zeller au commandant Cabiro (cité dans son livre : « Sous le béret vert »)
2)- Idem pour les juridictions chargées, à la Libération, de juger les « collabos » ou présumés tels.
3)- « Requiem pour l’Algérie française » (2012), « Un homme libre » (2013), « Oran le 5 juillet 1962… » Edilivre ; 2017, « Hommage à NOTRE Algérie française » Dualpha ; 2019.
4)- Bollardière a rejoint le pacifisme-écolo-catho-de-gauche après la guerre d’Algérie.
5)- Il est tombé 18 500 soldats français en Algérie (dont 6 500 appelés du contingent). 


Ce chiffre de 30 000 appelés tués au combat est une affabulation du PCF.

Par :   

Source :   https://ripostelaique.com/la-ceremonie-du-5-decembre





 

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