TRIBUNE LIBRE !
En France ! On laisse les prières de rue sans obstacle mais l’on interdit une procession chrétienne dans les rues de Lourdes.
Muhammad, ce prénom so british
C’est une information aux implications vertigineuses : de l’autre côté de la Manche, « Muhammad » est désormais le prénom le plus populaire.`
Il a été pour la première fois le prénom le plus fréquemment donné aux garçons, l'an dernier, en Angleterre et au pays de Galles, d’après des données officielles publiées ce jeudi 5 décembre par l'Office national de la statistique (ONS).
On observe, d’ailleurs, le même phénomène d’islamisation des prénoms chez les filles, avec la percée des Fatima, Raya, Ayla, Ada, Aria, Sofia…
Dans le Top 2023 des prénoms britanniques, « Muhammad » ne semble devancer que d’une courte tête « Noah » et « Oliver », mais sa domination est en réalité écrasante.
Si on lui ajoute ses différentes variantes (« Mohammed », « Mohammad », etc.) qui figurent également en bonne place dans le classement, son avance est considérable.
Conséquence prévisible… et prévue
Selon l’ONS, ce phénomène s’explique par la popularité du prénom « Muhammad » au sein de la communauté musulmane, où il est donné à de très nombreux garçons en hommage au prophète Mahomet.
Il se trouve, par ailleurs, que cette population immigrée ou d'origine immigrée est elle-même en forte croissance.
Officiellement, l'Angleterre et le pays de Galles comptaient, en 2021, 3,9 millions de musulmans, sur une population totale de 59,6 millions d'habitants.
Un chiffre en hausse de 45 % par rapport au précédent recensement, réalisé dix ans plus tôt.
Faut-il voir dans cette profonde mutation démographique les causes du communautarisme qui gangrène la société anglaise ?
Est-il permis de lier ce phénomène à l’explosion de l’insécurité, du racisme anti-Blanc et de l’antisémitisme outre-Manche ?
Dès la fin des années 60, l’homme politique britannique Enoch Powell (1912-1998), secrétaire d'État dans plusieurs cabinets conservateurs de 1957 à 1968, avait prédit les dangers de l’immigration de masse.
Son célèbre discours des « fleuves de sang », tenu le 20 avril 1968 lors d'un rassemblement du Parti conservateur à Birmingham, avait prophétisé la partition du pays et le remplacement du peuple historique par des communautés étrangères désireuses d’imposer leurs mœurs.
« Pour des raisons qu'ils ne comprennent pas, en application d'une décision prise malgré eux, pour laquelle ils ne furent jamais consultés, les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays », lança-t-il.
L’homme fut diabolisé par l’espace politico-médiatique et l’immigration extra-européenne put tranquillement se poursuivre.
La France, à peine mieux lotie
Quid de la France ? Ce n’est guère mieux.
Si le prénom Mohamed n’est pas encore en tête des classements nationaux, il l’est parfois localement.
C’est le cas à Laval, où il a été le prénom le plus donné aux garçons en 2023.
Dans le département de la Seine-Saint-Denis, le Top 10 ne manque pas d’épices non plus : Ibrahim, Issa, Moussa, Ali, Hamza, Imran…
À croire que les non-musulmans seraient minoritaires dans ces territoires ?
Heureusement, la gauche est là pour nous remettre dans le droit chemin et nous rappeler que le Grand Remplacement est une théorie complotiste et raciste d’extrême droite.
D’ailleurs, à l’écouter, le simple concept de prénom islamique est un non-sens. « Un prénom "arabo-musulman" ?
Concept intéressant. Il fait quoi, le prénom ?
Une prière en se tournant vers La Mecque cinq fois par jour ?, a ainsi raillé, sur X, le responsable des campagnes numériques de LFI.
Un prénom porté par un•e Francais•e est un prénom français.
Point barre. […] Allez au diable, les racistes. »
Laissons le mot de la fin à un auteur plus inspiré, Aimé Césaire, qu’on peut difficilement taxer de racisme.
Lors d’une prise de parole, le 13 novembre 1975, à l’Assemblée nationale, l’écrivain et député français avait dénoncé le « génocide par substitution » qui menaçait, selon lui, la Guyane.
Une inquiétude que certains ont aujourd’hui pour la métropole... « Le génocide n’est pas forcément violence et éradication, avait-il alors affirmé.
Des peuples entiers ont finalement été évacués de l’Histoire parce qu’ils ont été d’abord recouverts, laminés, absorbés.
En tous cas, l’Histoire nous a rendus méfiants : nous redoutons le génocide par substitution, même s’il s’agit d’un génocide par persuasion. »
À méditer.
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