TRIBUNES LIBRES !
Macron, un machiavel de pacotille
Macron n’a visiblement pas bien compris l’art de la politique.
Par Claude Picard
Macron, un machiavel de pacotille
Dissoudre l’Assemblée nationale quand le RN est en pleine dynamique est une pure folie.
Pour le clan macroniste ! Qui risque de se prendre une raclée encore plus spectaculaire que pour les élections européennes.
Car parier sur l’éclatement des partis traditionnels (ce qui était déjà en gestation) et la venue aux affaires de Jordan Bardella (ce qui est une probabilité) pour qu’il se prenne les pieds dans le tapis et de ce fait, empêcher l’élection de Marine Le Pen à la présidence de la République en 2027, est un mauvais, très mauvais calcul.
Une opération machiavélique, certes, mais n’est pas Machiavel qui veut.
Et Macron n’a visiblement pas bien compris l’art de la politique.
Sauf politicienne. D’autant que, garant de la cohésion nationale, il préfère, dans la précipitation, prendre le risque d’un éclatement et d’une fracture du pays, plutôt que d’organiser, correctement, après un temps de réflexion nécessaire, de nouvelles élections législatives.
Dans le calme et la sérénité ! Sait-il seulement ce que cela veut dire, cet agité du bocal ?
Néanmoins, dans ce moment inopportun, son opération d’enfumage va permettre de clarifier le jeu des alliances et des compromis.
Ou des compromissions ! À droite comme à gauche !
Un jeu qui s’instille déjà depuis un certain temps ! En tout cas, pas besoin de sortir de Sciences Po pour avoir une petite idée sur la nouvelle configuration politique de la France.
À gauche, c’est la panique et dans la précipitation, on racle les fonds de tiroir pour aller à la pêche aux voix. Même François Hollande et Raphaël Glucksmann soutiennent… sans se ranger sous la bannière du « Front populaire »… Allez comprendre !
Et Mélenchon se met en veilleuse… C’est dire le désarroi des gauches.
Tout cela pour exorciser le « danger fasciste« , pour éviter que « les heures sombres de l’histoire » ne se répètent, pour conjurer « la peste brune » etc, etc.
Ce petit jeu du théâtre antifasciste, on connaît !
Tellement de répétitions, de générales et de premières. Maintenant, la compétition est ouverte : qui va recevoir le premier prix d’interprétation du meilleur antifasciste 2024 ?
Ces « antifascistes« , inlassablement, se trompent de combat et n’ont toujours pas compris que leur petit théâtre ne marche plus ou seulement à la marge.
À droite, une scission, salvatrice, est enfin actée chez les LR ; ils vont se partager, moitié-moitié, une mouvance électorale en pleine détresse. Beaucoup d’électeurs sont déjà partis au RN ou chez Reconquête!.
D’autres préfèrent rester dans le giron centriste. De part et d’autre, c’est la débandade.
Seul le RN, droit dans ses bottes, garde son calme et se prépare à gouverner.
Il apparaît aujourd’hui que c’est lui qui incarne le mieux, le parti de l’ordre. Contre les excès révolutionnaires de la gauche et contre l’indigence et la mollesse du centre.
Contre
tous ceux-là, le RN a un train d’avance .
Les conséquences de la recomposition politique en cours ne sont pas encore très claires.
Chacun a sa petite idée, beaucoup d’observateurs expriment des pronostics, mais les jeux ne sont pas faits et seuls les électeurs trancheront le 30 juin et le 7 juillet.
Une chose est sûre : vu le délabrement de la France et l’état des finances que nous laisse la Macronie, ces prochaines élections législatives sont cruciales, car elles vont déterminer, comme jamais, la vie ou la mort de notre souveraineté, de nos valeurs et de nos mœurs.
Quant à la future
composition de l’Assemblée nationale, on peut affirmer sans se tromper :
soit le Rassemblement national obtient la majorité absolue, soit il
perd et personne ne gagne.
Même si, par le pire des scénarios, la gauche obtient une majorité.
Par Claude Picard
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Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur et en aucun cas Observatoire du MENSONGE
Du même auteur :
À lire ce type de sondage (12. 2024) on se dit : qu’est-ce qu’IL fait encore là ?
Quelle est sa légitimité ?
Quid de leur démocratie ?
Comment le Pays peut être gouverné dans un tel Système ?
La vérité est que le pays n’est pas gouverné, ou peu et mal, tandis que de lourds nuages s’accumulent à l’horizon : le risque d’un défaut de paiement de la France, d’une hausse insoutenable des intérêts de la dette, d’une reprise de l’inflation et du chômage, de nouveaux troubles graves d’ordre ethno-religieux, la montée de l’insécurité, une crise durable et difficile des relations franco-algériennes, l’aggravation potentielle des désordres mondiaux et des risques de guerre européenne ou mondiale, où la France pourrait être entraînée si elle ne s’en préserve pas, etc.
La vérité est également que, dans de telles conditions marquées par une extension des sujets sensibles, le régime politique français, décrédibilisé sur la scène internationale et discrédité dans son ensemble à l’intérieur — tous partis et composantes du système confondus — n’est plus en mesure de faire face aux défis à venir.
Enfin, la vérité est qu’un simple changement de majorité gouvernementale n’est plus à la hauteur des enjeux actuels.
Une simple alternance politique n’y suffira pas : un changement de régime s’imposera comme une nécessité incontournable dans le contexte présent.
Pour nous, il est clair que ce changement de régime devrait tendre vers une monarchie royale, ancrée dans la tradition française.
Même si une phase de transition, nécessairement autoritaire et d’une durée plus ou moins longue selon les circonstances, pourrait être le seul chemin pour atteindre cette solution optimale.
Ce chemin ramènerait la France à son régime fondateur, celui qui, autrefois, l’a portée aux plus hauts sommets.
Source : JE SUIS FRANÇAIS https://www.jesuisfrancais.blog/2024/12/12
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