TRIBUNE LIBRE !
Vous avez dit "état de droit" ?
Lorsque le peuple peut s'exprimer librement sur son avenir, il sait le faire d'autant mieux qu'il a compris les véritables enjeux.
Nos dirigeants politiques, surtout au plus haut niveau de l'Etat, le savent pertinemment.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils tiennent à se soustraire ou à ignorer le principe de souveraineté populaire dont le référendum constitue l'expression par excellence.
Ils ont manifestement retenu la leçon de celui de 2005 et ont même osé, avec un Parlement complice, abroger le choix exprimé par le peuple souverain.
Bel exemple du respect de l'état de droit !
Cela dit, en balançant imprudemment sa grenade avec la dissolution de l'Assemblée nationale après l'échec des élections européennes, le président de la République a fait un très mauvais calcul car il était fortement désavoué une seconde fois avec les élections législatives, plongeant la France dans une situation de crise majeure avec une Assemblée nationale sans majorité, rendant le pays ingouvernable.
Le seul mérite, non négligeable au demeurant, de cette situation est qu'enfin les Français ont exprimé leur désaveu total au chef de l'Etat et aux dirigeants politiques complètement déconnectés des réalités sur les problèmes de sécurité largement liés à ceux d'une immigration extra-européenne invasive et incompatible avec nos valeurs et modes de vie.
Car c'est bien là qu'il faut chercher les raisons profondes de la sanction qui ne peuvent plus être ignorées et auxquelles les responsables politiques vont devoir impérativement apporter une réponse.
Il y a urgence et il va falloir bousculer les mentalités !
L'avenir de la France et de la nation en dépend.
La nomination d'un nouveau Premier ministre et la constitution d'un nouveau gouvernement ont été plus que laborieux.
Le chef de l'Etat a eu, en effet, beaucoup de mal à comprendre qu'en provoquant lui-même cette crise il a perdu la partie et donc une partie du pouvoir, avec ses conséquences (démission ou soumission).
De plus, cette génération de représentants du peuple n'est pas du tout au niveau pour une bonne partie d'entre eux, certains étant même indignes des fonctions qu'ils occupent.
Quelle image désastreuse du fonctionnement des institutions et de l'Etat, de surcroît touchés désormais par la consommation de drogue !
Avec l'instauration d'une cohabitation d'un nouveau type puisque de nombreux ministres sont issus de la macronie pourtant sévèrement sanctionnée, le Premier ministre ne devrait pas chercher l'affrontement avec le président de la République.
Il a cependant, semble-t-il, pris en considération la colère exprimée dans les urnes par une grande partie des Français, colère qu'il serait déraisonnable pour la classe politique dans son ensemble de continuer à ne pas entendre et qui porte sur les thèmes étroitement liés de la sécurité et de l'immigration.
En nommant un ministre de l'Intérieur qui affiche, contrairement à ses prédécesseurs, des intentions courageuses et résolues, c'est un signal fort qui est donné politiquement.
Les Français attendent donc beaucoup de ce nouveau discours et espèrent ardemment que les actes succèderont à présent aux paroles.
La tâche du nouveau ministre de l'Intérieur sera cependant ardue en raison de pressions et d'obstacles puissants fondés sur la dictature d'une pensée prônant une idéologie mondialiste, progressiste, immigrationniste, droitdelhommiste, une pensée de la haine de soi qui a gangréné depuis de nombreuses années une partie des élites politiques prêtes à sacrifier leur peuple sur l'autel de grands principes prétendument moraux.
Une levée de boucliers n'a d'ailleurs pas manqué de se manifester dès les premières déclarations du ministre et son entretien récent avec le président de la République n'a fait que confirmer leur désaccord profond sur ce sujet.
Le chef de l'Etat ne veut toujours pas comprendre qu'il a précisément été sanctionné sur ces thèmes de l'immigration et de la sécurité qui le rebutent pour une raison simple, c'est, qu'en fait, il refuse aux Français leur droit à défendre leur continuité historique.
C'est dans ce contexte que les adeptes de cette dictature de la pensée invoquent le fameux principe de l'état de droit qui serait menacé par le nouveau ministre de l'Intérieur.
En réalité, on retrouve ici l'habituelle complainte émise par une classe politique lâche dont une partie a renoncé à assumer ses responsabilités, une autre ayant clairement choisi de favoriser l'arrivée de cette immigration incompatible dans le but de détruire la nation qui constitue un obstacle à leur projet mondialiste.
Ce vocable d'état de droit brandi et avancé sans cesse tel un slogan est ainsi devenu un prétexte qui leur sert d'alibi pour ne rien faire.
Or, pour que l'état de droit prévale il faut qu'une volonté politique existe pour le respecter et le faire respecter, ce qui est loin d'être le cas, aujourd'hui.
En effet, abolir la décision exprimée par rédérendum par le peuple pour imposer une disposition totalement contraire est-ce respecter l'état de droit ? Assurément, non !
Il s'agit même d'une forfaiture.
Laisser entrer sur notre sol des clandestins et vouloir ensuite, alors que leur présence est illégale, les répartir sur tout le territoire contre la volonté des Français et en totale contradiction avec l'article 5 de notre Constitution, le président étant le garant de l'intégrité du territoire national, est-ce respecter l'état de droit ?
Certainement pas, car c'est favoriser l'invasion et la tiers-mondisation de notre pays !
Dans les conflits et situations chaotiques que connaît notre société, tenter de les résoudre en applicant le principe du fort au faible et du faible au fort, est-ce respecter l'état de droit ?
Non ! C'est une marque de faiblesse et de lâcheté d'un Etat paniqué.
Avoir, pendant la crise du covid, réduit les libertés publiques et individuelles pour imposer une vaccination, sans consentement éclairé, avec des produits expérimentaux n'empêchant ni l'infection ni la transmission et entraînant de nombreux effets secondaires est-ce respecter l'état de droit ?
Non ! C'est de l'abus de pouvoir.
Accepter de garder sur notre sol des étrangers criminels ou délinquants qui, a fortiori, ne partagent pas nos valeurs et haïssent la France est-ce respecter l'état de droit ?
Non ! C'est mettre sérieusement en danger la vie de nos compatriotes.
Voilà quelques exemples, loin d'être exhaustifs, du non-respect de l'état de droit assumé par ceux qui sont expressément chargés de le faire appliquer et qui l'instrumentalisent contre l'intérêt général.
Alors, revendiquer sans relâche ce principe d'état de droit pour neutraliser toute action visant à protéger les Français en réel danger est criminel.
Car l'état de droit est un principe qui suppose la prééminence du droit sur le pouvoir politique et le respect de la loi par les gouvernants et les gouvernés.
Mais le rôle, l'essence même du politique est d'exercer le pouvoir au profit du bien commun et de l'intérêt de l'Etat et de la nation.
La politique exige donc une volonté qui soit réellement puissance et non pas impuissance, sinon elle devient incapable de protéger les membres de la collectivité dont elle a la charge.
C'est bien la situation dramatique que nous connaissons aujourd'hui dans notre pays du fait de l'impuissance du politique.
Mais cette puissance, cette volonté politique évoquée n’est pas immorale car elle ne s’affranchit pas du droit qui n’en est pas absent.
Simplement, la volonté politique précède le droit.
La politique préexiste au droit qui n'est qu'un outil qui porte en lui la contrainte mais répond à la nécessaire conciliation entre politique et morale.
Le droit suppose donc l’existence d’une volonté politique, d’une unité politique déjà constituée. Mais il comporte également un aspect moral car il suppose la prise en compte de valeurs et de fins admises au préalable par la société.
Cela dit, la morale et la politique ne visent pas le même but.
Si la morale relève du for intérieur privé et donc d’une exigence intérieure personnelle, la politique répond à une nécessité de la vie sociale qui tend en particulier vers le bien commun qui devrait assurer la cohésion des citoyens.
Ainsi le droit doit faciliter l’action de cette volonté politique en lui conférant la légitimité.
Le droit légitime donc l'action du politique.
Mais il ne faut pas oublier que le droit peut évoluer et être modifié car il n'est pas immuable.
Le droit établi découle, en effet, des lois votées par les représentants du peuple et il est toujours possible de le faire évoluer, par la loi votée, en fonction des circonstances et notamment des dangers qui peuvent menacer le peuple.
Si donc la loi est respectée, l'état de droit le sera également.
On le constate, l'invocation permanente de cette formule consacrée d'état de droit révèle, au mieux l'incompétence et la méconnaissance de ce principe philosophique, juridique ou politique de certains qui ne cherchent qu'à disqualifier l'adversaire politique pour que rien ne change, au pire le cynisme et le machiavélisme de ceux qui l'instrumentalisent pour empêcher toute évolution du droit qui contrarierait leur projet de destruction de la nation.
Alors, Monsieur le ministre, ne lâchez rien dans ce combat juste et noble dans l'intérêt d'une nation martyrisée et d'un Etat humilié depuis trop longtemps !
L'ordre et la loi doivent être rétablis, par la force au besoin !
L'immense majorité des Français, toutes tendances politiques, compte sur vous.
Nous avons atteint aujourd'hui un point de bascule qui peut plonger la France dans une situation de guerre intérieure dramatique avec du sang, des larmes et des ruines si rien n'est fait.
Car, ne nous y trompons pas, les Français ont, avec les élections européennes et législatives, exprimé leur exaspération et leur colère.
Leur avertissement doit être entendu.
L'invocation systématique du principe d'état de droit servant d'alibi pour renoncer ne serait plus audible.
Si cet avertissement n'était pas entendu, la violence et les souffrances endurées jusqu'ici par les Français pourraient conduire ces derniers, si l'Etat restait impuissant, à réagir violemment pour se défendre.
Les tout récents événements sanglants illustrés par des fusillades, des kidnappings et des exécutions alimentent une liste trop longue et alarmante d'actions sauvages et barbares après notamment les attentats islamistes qui ont meurtri la France, après des enseignants assassinés dans des conditions atroces, après les émeutes ethniques de l'été 2023, véritable démonstration de force destructrice qui pourrait se reproduire avec des armes, cette fois-ci.
Cette tragédie prévisible est la conséquence de la faillite idéologique, politique et morale de dirigeants politiques lâches, voire corrompus qui ont conduit le pays au bord du précipice.
Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas car, depuis de nombreuses années, des lanceurs d'alerte qu'il fallait faire taire n'ont pas cessé d'interpeller les pouvoirs publics, mais « en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » (Chamfort).
Après l'installation, depuis le début des années 1980, d'une immigration de peuplement incontrôlée et incompatible avec nos valeurs, notre culture et notre civilisation, ils n'ont pas voulu voir l'inévitable. Gouverner c'est pourtant prévoir le pire pour qu'il ne se produise pas.
Plus grave, ils n'ont toujours pas voulu comprendre que l'invasion promise en décembre 2014 et déclenchée à l'été 2015 par l'Etat islamique – et qui se poursuit aujourd'hui – constituait une attaque sans précédent des peuples européens qui en paient les conséquences désastreuses.
La seule réponse du politique a été jusqu'à ce jour de sanctionner ou menacer ceux qui sonnent le tocsin au lieu de les écouter. Pourtant le cri d'alarme exprimé dans la tribune dite des généraux d'avril 2021 était prémonitoire : « Si rien n'est entrepris, le laxisme continuera à se répandre (…) provoquant au final une explosion et l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection (…) et de sauvegarde de nos compatriotes. Il n'est plus temps de tergiverser, sinon demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ».
Voilà, nous nous rapprochons inexorablement de l'échéance et ce scénario émis dans cette tribune est en train de se réaliser et ne peut nous conduire, sans réaction ferme de l'Etat, que vers la mise en vigueur inévitable de l'état de siège, conformément à l'article 36 de la Constitution pour entamer la phase du renouveau.
A ceux qui se scandaliseraient à nouveau de la formulation d'un tel scénario, on rappellera que nos dirigeants et une grande partie de la classe politique sont responsables et coupables de la situation actuelle et que, si l'état de siège est, certes, un régime d'exception, il est inscrit dans notre Constitution et il est donc conforme à l'état de droit.
On leur rappellera également qu'il faut cesser de tergiverser si nous voulons sauver la France car il est minuit moins cinq.
En vérité, il manque à la France un roi et un général.
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