Macron est bien un salaud : la preuve par l’Algérie
Un Salaud !
«
Le salaud se regarde tranquillement dans la glace, il s’aime, il
s’admire, il se justifie, il a l’impression – tant qu’il n’est pas mis
en échec – de triompher des difficultés qui arrêtent les autres ; il
n’est pas loin de se prendre pour un héros… »
(Éric-Emmanuel Schmitt).
Durant ce long week-end de la Toussaint, je comptais me reposer, souffler un peu et avoir une pensée et une prière pour mes proches et mes amis rappelés à Dieu.
Je n’avais pas l’intention de vous parler, encore et encore, de l’Algérie. Combien de fois ai-je dit (ou écrit) que je ne voulais plus en parler ?
Une page est tournée, les regrets ne servent à rien. Et puis, j’ai consacré à ce beau pays plusieurs de mes livres (1) et des dizaines d’articles. Je croyais avoir épuisé le sujet, que nenni !
Albert Camus a écrit : « L’Algérie, on n’en guérit jamais ».
Elle reste une plaie à vif, une plaie qui ne cicatrise pas, et ce,
d’autant plus que, tant du côté français que du côté algérien, on
s’ingénie à mettre du sel dessus, pour nous faire souffrir, pour raviver
une douleur ancienne.
Voilà qu’avant hier, 70 ans après la
« Toussaint rouge », début de l’insurrection du FLN (2) en Algérie, la
petite frappe qui tient lieu de président de la « Ripoux-blique » a
reconnu que le dirigeant du FLN Larbi Ben M’hidi « a été assassiné par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses ». Le choix de cette date ne doit rien au hasard ; c’est encore une provocation.
« La
reconnaissance de cet assassinat atteste que le travail de vérité
historique, que le président de la République a initié avec le président
Abdelmadjid Tebboune se poursuivra », nous dit le communiqué de
l’Elysée. Et la presse (3) ajoute que « Le but d’Emmanuel Macron est
d’aboutir à la constitution d’une mémoire apaisée et partagée ».
De qui se moque-t-on avec cette auto-flagellation unilatérale ? Va-t-on cesser un jour d’humilier la France et d’insulter son Armée ? C’est honteux !
Dans le film « Le président », Michel Audiard fait dire à Jean Gabin, s’adressant à un politicard joué par Bernard Blier : « Pour
des raisons particulières je vous ai longtemps pris pour un salaud et
je constate avec plaisir que là aussi j’avais quinze ans d’avance. »
On dirait que cette tirade a été écrite spécialement pour Emmanuel Macron.
Avant son élection, en février 2017, Macron osait qualifier l’œuvre française en Algérie, le travail remarquable (et souvent désintéressé) des colons français sur une terre inhospitalière durant 132 ans, de « crime contre l’humanité ».
Puis, en octobre 2018, il allait salir notre Armée en faisant repentance, pour la France, au domicile de la veuve de Maurice Audin. En juillet 2020, il chargeait Benjamin Stora de « dresser un état des lieux juste et précis » sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie.
Au final, ce « Rapport Stora » est une invitation à repentance aussi unilatérale que l’étaient les Accords d’Évian. Il propose notamment : de commémorer les dates symboliques du conflit (le 19 mars 1962, le 25 septembre, et le 17 octobre 1961) ; de restituer à l’Algérie l’épée de l’émir Abdelkader « héros de la résistance à la colonisation française »; de reconnaître l’assassinat de l’avocat et militant politique Ali Boumendjel, pendant la bataille d’Alger ; de poursuivre les travaux sur les essais nucléaires français dans le Sahara et leurs conséquences (ainsi que celles de la pose de mines antipersonnel durant la guerre) ; de réactiver le projet de « Musée de l’histoire de la France et de l’Algérie » abandonné en 2014 ; de faire entrer au Panthéon l’avocate Gisèle Halimi (4), etc.
Dans la foulée,
Macron, comme Hollande, condamnait le soi-disant massacre du 17 octobre
1961 (5), puis, la ministre Roselyne Bachelot annonçait qu’on allait
ouvrir « avec 15 ans d’avance » les dossiers concernant la guerre
d’Algérie. En clair, nous faisions encore notre autocritique.
Du côté algérien, le président Abdelmadjid Tebboune, comme TOUS ses prédécesseurs, se moque des gesticulations françaises comme de sa première djellaba.
Ce qu’il attend, c’est un acte de contrition en bonne et due forme, avec, à la clé, des indemnisations pour les « spoliations et crimes » que nous aurions commis en Algérie. N’a-t-il pas fait réintroduire un couplet menaçant la France dans l’hymne national de son pays ? Mais revenons à son comparse Emmanuel Macron.
Apparemment
Macron ignore ce que fut la « bataille d’Alger ». Or cette bataille aura
été, indéniablement, une affaire de parachutistes. Des paras qui, avec
abnégation et courage, ont fait un travail remarquable et ont éradiqué
le terrorisme à Alger.
Une période trouble durant laquelle Alger, deuxième ville de France à l’époque, aura connu 112 attentats dans le seul mois de janvier (1957).
Le commissaire Benhamou n’arrivant à rien avec 1500 policiers, le socialiste Robert Lacoste a donné les pleins pouvoirs (y compris ceux de police) au général Massu qui rentrait de l’« Opération Mousquetaire » à Suez. Massu, qui étrennait ses étoiles, commandait la 10e Division Parachutiste. Ses régiments vont tous converger sur Alger. Ce sont des unités solides et bien commandées : le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er RCP), commandé par lt-colonel Mayer ; le 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1er REP), aux ordres d’une légende vivante des paras-Légion, le lt-colonel Jeanpierre ; le 2ème Régiment de Parachutistes Coloniaux (2ème RPC), commandé par Château-Jobert, dit « Conan », puis par le lt-colonel Fossey-François, son adjoint à Suez ; le 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux (3ème RPC), du légendaire colonel Bigeard… Une autre unité – le 9ème Zouaves – commandée par le colonel Bargeot, participera aussi à la bataille d’Alger. Le colonel para Henri Le Mire, assisté du capitaine Graziani, para lui aussi, dirige le 2ème bureau de la 10ème DP.
Pendant
la bataille d’Alger, Audin est arrêté par les hommes du lieutenant
Erulin (6), du 1er REP, puis remis pour interrogatoire aux paras du
commandant Aussaresses. Il disparaît le 11 juin 1957 et on ne saura
jamais de façon certaine s’il a été tué par les gens chargés de
l’interroger ou par ses amis du FLN après s’être évadé. Mais le
communiste Maurice Audin était un traître à sa patrie. En d’autres
temps, il aurait fini avec 12 balles dans la peau. Les traîtres meurent
souvent jeunes.
Préalablement, le 23 février 1957, les paras de
Bigeard arrêtaient un gros poisson : Larbi Ben M’hidi. C’était l’un des
neuf fondateurs du « Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action » (CRUA)
qui le 10 octobre 1954 transforment celui-ci en FLN et décident de la
date du 1er novembre 1954 comme date du déclenchement de la lutte armée
pour l’indépendance algérienne. On lui confie la direction de l’Oranie
(wilaya V). En 1956, il devient membre du « Conseil National de la
Révolution Algérienne » (CNRA). Nommé à la tête de la « Zone Autonome
d’Alger », il participe à l’organisation des attentats dans la capitale
(notamment ceux du 30 septembre 1956, dont celui du « Milk-Bar »). C’est
donc un terroriste que les paras arrêtent le 23 février 1957. Dans une
interview au journal « El Watan », en 2017, sa sœur Drifa déclare être
certaine que son frère a été dénoncé par ses compagnons d’armes. C’est
donc un chef fellagha qui a été trahi par d’autres fellaghas ; encore
une traîtrise !
Mais l’homme impressionne ses geôliers par ses convictions fortes et son courage. Je n’ai pas le moindre doute sur ce qu’en dit le colonel Jacques Allaire, que j’ai eu le privilège de connaître.
Lieutenant chez Bigeard, c’est lui qui a arrêté Ben M’hidi. Il déclarera beaucoup plus tard :
«…
L’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes
les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron
comme ça de mon côté, j’aurais aimé avoir beaucoup d’hommes de cette
valeur, de cette dimension, de notre côté. Parce que c’était un seigneur
Ben M’Hidi… Il était impressionnant de calme, de sérénité, et de
conviction…
C’est un homme qui est calme, serein, je ne peux même pas dire qu’il était inquiet, il avait déjà compris que la page était tournée pour lui…
Que faire de Ben M’Hidi ? Nous avons d’abord longuement parlé avec le colonel Bigeard et j’ai dit que Ben M’Hidi est un poisson trop gros pour nous… et c’est à l’échelon supérieur de décider de ce que l’on pourra faire de lui… Je l’ai remis à l’État-major, et à une équipe qui est venue le chercher, et c’était la nuit, et bien que le règlement s’y oppose, je lui ai fait présenter les armes, parce qu’il faut reconnaître chez son adversaire la valeur et le courage.
Et Ben M’Hidi était pour moi un grand monsieur et d’ailleurs son prénom, dans la résistance, c’était Hakim, qui veut dire : le preux…
Après, il a été remis à la justice… et j’ai appris à travers la presse, les journaux, et tous les livres d’histoire que j’ai parcourus qu’il s’était suicidé dans sa cellule le 4 mars… ».
Bigeard, qui raconte l’avoir interrogé sous « Penthotal », refusant de le torturer, a dit en gros la même chose : chez les « Centurions » on respecte un ennemi courageux.
Puis, en 2001, dans son livre « Services spéciaux,
Algérie 1955-1957 », le général Aussaresses reconnaît avoir exécuté
Larbi Ben M’Hidi, par pendaison maquillée en suicide, dans la nuit du 3
au 4 mars 1957. Selon lui, ce crime a été commis avec l’assentiment
tacite de sa hiérarchie et d’un juge (qui aurait lu le rapport sur le
prétendu suicide… avant que celui-ci ait eu lieu).
Ce livre a fait l’effet d’une bombe ! Le monde des faux-culs et des Tartuffes a fait semblant de découvrir que les Services Secrets (de tous les pays) utilisent parfois des méthodes condamnées par les lois et conventions qui voudraient régenter (et humaniser) les guerres modernes.
Pourquoi le général Aussaresses, qui fut un beau soldat, a-t-il balancé un tel pavé dans la marre ? Pour éclabousser une institution – la « grande muette » – qui n’aurait pas assez reconnu ses mérites ?
Mon camarade Jean-Claude Sanchez donne plusieurs pistes dans un excellent livre fort bien documenté (8).
Si ce n’est pas une fanfaronnade, l’exécution de Larbi Ben M’Hidi n’est pas glorieuse, c’est le moins que l’on puisse dire, mais ceux qui, aujourd’hui, font de ce chef du FLN « le Jean Moulin algérien », oublient que Jean Moulin n’a jamais posé de bombes dans des bars ou des lieux publics, tuant des civils, des femmes et des enfants.
Alors, de grâce, arrêtons l’hypocrisie et la compassion à géométrie variable !
Ce conflit était une sale guerre, mais toutes les guerres sont sales !
Les officiers paras que j’ai connus – Pierre Château-Jobert, Jacques Allaire, Pierre Sergent, entre autres – ont gardé un très mauvais souvenir de la mission de basse police qu’a été la bataille d’Alger.
Et pourtant, ces paras ont fait un travail
remarquable et ont éradiqué le terrorisme à Alger.
Ceci force le respect et mériterait un hommage, surtout pas des critiques.
Avant de conclure, rappelons, juste pour mémoire :
a)- Que les unités parachutistes et légionnaires ont eu, à elles
seules, plus de la moitié des pertes au feu du conflit algérien, de
novembre 1954 à juillet 1962. b)- Que des officiers de la 10ème (et de
la 25ème DP) sont morts pour la France en Algérie : le colonel
Jeanpierre, le capitaine Graziani, et quelques dizaines d’autres moins
connus. c)-
La liste de ces hommes courageux est longue ! d)- Que c’est Massu, dont la position a pourtant été ambiguë sur l’Algérie, qui a obtenu, en 1968, à Baden-Baden, la promesse d’amnistie des « soldats perdus » de l’Algérie française. e)- Que la bataille d’Alger, enfin, est une bataille incontestablement gagnée par les paras.
Dans n’importe quel pays, on honore les héros, on ne
salit pas leur mémoire. Or, une fois de plus, Emmanuel Macron insulte la
France et salit son Armée.
C’est carrément dégueulasse !
En raison de leur âge, nos anciens d’Algérie disparaissent les uns après les autres.
Lors de la visite de Macron à la veuve Audin, j’écrivais au
général-président d’une association d’anciens paras :
« Si nous
ne disons rien, dans quelques années il n’y aura plus personne pour
prendre la défense de nos frères d’armes d’Algérie. Ils seront insultés
et considérés comme des « criminels de guerre »… ».
Nous en sommes là, hélas, et l’Algérie revancharde l’a bien compris.
Ce pays compte aujourd’hui 45 millions d’habitants et plus de la moitié
de cette population a moins de 25 ans, or, comme disait Coluche : « Dans le divorce entre la France et l’Algérie, c’est la France qui a obtenu la garde des enfants ».
Car où vont tous ces jeunes désœuvrés, miséreux, sans travail, victimes de l’incompétence et de la corruption des anciens fellaghas qui dirigent leur pays depuis plus de soixante ans ?
En France, bien sûr, ce pays colonisateur honni qu’on leur a appris à détester dès l’enfance. Ils arrivent chez nous en quémandant nos aides sociales diverses et variées, et la haine chevillée au corps. Et Macron souffle sur la braise pour attiser un feu mal éteint.
Pour faire avancer son « œuvre de réconciliation de mémoire apaisée et partagée », je lui suggère de demander à son ami Abdelmadjid Tebboune ce que sont devenus les 3000 « Pieds noirs » disparus entre le 19 mars et le 5 juillet 1962, date de l’indépendance de l’Algérie ?
Où sont passées les femmes enlevées et livrées comme putains aux bordels de l’ALN ?
Où sont les Européens utilisés au déminage (préalablement amputés d’une jambe pour éviter toute velléité d’évasion) ? Il peut aussi lui demander des comptes sur nos supplétifs, nos Harkis et leur famille, abattus en masse, lors des deux principales vagues de répression en été et en automne 1962.
Quelquefois par unité entière, par village entier, par famille entière, les femmes et les enfants n’étant pas épargnés. Les supplices précédant leur mort, d’une cruauté inouïe, pouvaient durer plusieurs heures, voire plusieurs jours : corps ébouillantés, dépecés, enterrés ou brûlés vifs, énucléations, membres découpés en lanières et salés.
Des anciens combattants contraints d’avaler leurs médailles avant d’être brûlés vifs dans le drapeau français.
Certains harkis ont été crucifiés sur des portes, les yeux crevés, le nez et les oreilles coupés, la langue arrachée, systématiquement émasculés… D’autres furent dépecés vivants à la tenaille, leur chair palpitante jetée aux chiens…
Quant aux familles : des vieillards et des infirmes étaient égorgés, des femmes violées puis éventrées, des nourrissons avaient la tête écrasée contre les murs sous les yeux de leur mère. De l’aveu même de Ben Bella, ces tueries de masse ont concerné 150.000 personnes.
Mais Macron sait-il toutes ces horreurs ? Evidemment !
Quand il lèche les babouches de Tebboune est-il inconscient ? Vraisemblablement !
Fait-il tout ça par mépris du passé de son pays ? Probablement !
N’est-il pas en train d’affaiblir la France en la soumettant à l’Islam ? Assurément !
En fait, Macron n’est-il pas tout simplement un salaud ? Oui, Incontestablement !
Par Eric de Verdelhan
1)- Entre autres « Requiem pour l’Algérie française » et « Hommage à NOTRE Algérie française » ; Editions Dualpha ; 2019
2)- FLN : Front de Libération Nationale (son bras armé est l’ALN, Armée de Libération Nationale)
3)- « Franceinfo » du 1er novembre 2024
4)- Rappelons que Gisèle Halimi était proche du FLN et œuvrait contre la France.
5)- Le professeur Bernard Lugan et moi-même avons rédigé suffisamment
d’articles sur le sujet pour qu’il ne soit pas utile d’y revenir ici.
6)- Philippe Erulin, né à Dole le 5 juillet 1932 et mort à Paris le 26
septembre 1979. Il était chef de Corps du 2ème REP lors de l’opération
de Kolwezi en mai 1978.
7)- « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 » de Paul Aussarresses ; Perrin ; 2001
8)- « Paul Aussaresses : plaidoyer pour un patriote : 1918-2013 » de Jean-Claude Sanchez ; Indo-éditions ; 2020
ET AUSSI
Macron salit encore notre armée et crache de nouveau sur la France
Macron salit encore notre armée et attise la haine d’Alger contre la France
Fidèle à sa politique de repentance à sens unique, Macron vient de reconnaître officiellement que le leader FLN Larbi Ben M’hidi avait été assassiné par des militaires français en 1957.
En pleine guerre civile larvée, alors que la nation est en passe de se disloquer durablement, comme on le voit avec le conflit israélo-palestinien, Macron ne trouve rien de mieux que de ruminer le passé et d’attiser la haine envers la France, en tuant définitivement tout espoir d’intégration des cités. Rien de tel que cet acharnement à culpabiliser l’ex-puissance coloniale pour embraser la jeunesse immigrée, si prompte à se rebeller contre la République.
En prétendant réconcilier les histoires, Macron nous conduit à la guerre civile. On n’a jamais vu un président haïssant autant son pays et faisant son procès à longueur de quinquennat, y compris à la tribune de l’ONU, devant les représentants de 193 nations, sidérés par un tel comportement accusateur. Une autoflagellation unique.
Après avoir accusé notre pays de crime contre l’humanité, sans un mot sur l’œuvre civilisatrice de la colonisation, après avoir accusé l’armée française de torture, sans un mot sur les atrocités commises par le FLN, le chef des armées accuse aujourd’hui nos soldats d’avoir assassiné un leader FLN, arrêté au cours de la bataille d’Alger en 1957.
Plus Alger nous déteste, plus Macron se répand en actes de repentance, mais toujours à sens unique, bien entendu. Pour le chef de l’État, la France et son armée ne sont qu’un ramassis de salauds.
Ce 1er novembre, Macron a réitéré son souhait de « regarder l’Histoire de la colonisation et de la Guerre d’Algérie en sa vérité, dans le but d’aboutir à la constitution d’une mémoire apaisée et partagée ».
Il a donc reconnu dans un communiqué que Larbi Ben M’hidi, un des six dirigeants du FLN à la tête de la révolte armée, « a été assassiné par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses » en mars 1957.
Mais est-il besoin d’affirmer que la « répression » française « s’accompagna de la mise en place d’un système hors la société des Droits de l’Homme et du Citoyen » ?
Ce ne sont pas des anges et des modèles de vertu que les paras de Massu ont combattu durant la bataille d’Alger, ce sont évidemment des combattants nationalistes mais aussi des terroristes commettant d’innombrables attentats et pratiquant des enlèvements visant des civils. Ce que Macron se garde bien de rappeler. Il ajoute :
« Le travail de vérité historique se poursuivra. »
« C’est aussi en pensant aux générations futures que le chef de l’État se fait devoir, encore et toujours, de chercher les voies de la réconciliation des mémoires entre les deux pays. »
Mais qu’attend donc Macron pour dénoncer les atrocités du FLN envers nos militaires et les civils ? La vérité n’est pas une donnée à géométrie variable.
Qu’attend-il pour faire le procès d’Alger, coupable d’avoir laissé massacrer 120.000 harkis sur les 250.000 supplétifs qui ont servi la France ? Chirac l’avait reconnu en 2001 en déclarant :
« La France n’a pas su sauver ses enfants de la barbarie »
Car la barbarie, elle était bien dans le camp FLN.
« Des dizaines de milliers d’hommes mais aussi de femmes furent massacrés, souvent avec des supplices publics : personnes écartelées, dépecées, ébouillantées, enterrées vives »
Et que dire des 3 000 Français disparus après le 19 mars 1962 ?
Pas un seul mot des autorités algériennes depuis 62 ans.
En voulant réécrire l’histoire, mais en faisant le seul procès de la France, Macron prouve une fois de plus que sous couvert d’apaisement entre Paris et Alger, il affiche la haine de son pays. Pour lui, nos 2 000 ans d’histoire n’ont aucune signification.
Il n’existe aucun chef d’État au monde qui se soit comporté avec autant de haine contre son pays, son peuple, son identité, son patrimoine culturel et son histoire.
Macron est bien le fossoyeur de la France, cherchant à détruire en deux quinquennats les siècles de grandeur d’une nation millénaire.
Les guerres font les lâches et les héros, mais elles font aussi les victimes et les bourreaux. Aucune guerre n’est propre, quel que soit le camp que l’on défend.
Mais pour apaiser le débat, il faut être deux à reconnaître ses responsabilités. Ce qu’Alger a toujours refusé et ce à quoi Macron semble se résigner, exonérant Alger de toute culpabilité et de ses propres crimes durant cette guerre.
Par Jacques Guillemain
ET ENCORE
Macron, ce serpent qui rampe aux pieds des Algériens pour mieux piquer les Français
Une fois de plus, Macron le fripon (Fripounette pour les intimes) a conchié la France, depuis l’étranger, en accusant l’armée française d’avoir « assassiné » un chef terroriste pendant la guerre d’Algérie.
Si notre armée était autre chose qu’un ramassis de culottes de peau gorgés de privilèges, si elle avait ne serait-ce que 1 % de l’honneur qu’on lui prête, elle aurait au moins protesté avant d’essuyer le crachat.
Même si on aurait pu rêver d’une réaction plus virile.
Qui était ce Larbi Ben M’hidi dont Macron est tombé amoureux comme de Zelensky et de Trudeau ?
L’innocente victime des méchants Français, Ben M’hidi faisait partie des militants indépendantistes qui décidèrent en juillet 1954 de passer des revendications d’autonomie au terrorisme insurrectionnel. Il fut ensuite un des six chefs historiques du Front de libération nationale (FLN) qui déclenchèrent la guerre d’Algérie, le 1er novembre. S’en prenant davantage aux civils qu’aux militaires. Courageux mais pas téméraires les terroristes.
Leurs premières victimes furent une famille d’instituteurs et des paysans dans un autobus. Quels redoutables guerriers ! Dans la foulée, le gentil M’Hidi prend le maquis dans la petite Kabylie, terrorisant les villageois, contraints de lui fournir le gîte et le couvert, et de lui servir de guetteurs (choufs en francarabien vernaculaire).
Début 1957, des bombes posées par le FLN explosent dans des cafés, des restaurants, des écoles et des stades d’Alger, tuent 18 Français et font des dizaines de blessés dont de nombreux estropiés à vie.
Le général Jacques Massu commandant de la 10e division parachutiste, fait quadriller Alger. On lui reprochera la violence de ses paras. Mais avec des forcenés-assassins d’enfants, planqués dans le labyrinthe de la casbah, on ne dit pas « Pardon Sidi, consentiriez-vous à nous suivre et à répondre à quelques questions ? »
Le 23 février, en pleine « Bataille d’Alger », Ben M’hidi trahi par ses acolytes à qui on a promis la vie sauve s’ils parlent est arrêté par le régiment du colonel Marcel Bigeard. Dans la nuit du 3 au 4 mars, Ben M’hidi est transféré dans une ferme abandonnée, puis exécuté. Proprement. D’une balle dans la tête. Le sort des soldats de fortune. Pas comme les petits Français du contingent tombant entre les mains des fellaghas, torturés et émasculés avant d’être égorgés comme des moutons. Ce que les collabos millionnaires du show business n’ont jamais dénoncé dans leurs films de propagande anti-France.
Il paraît que la sodomie passive est douloureuse, mais Fripounette doit aimer ça.
Il n’avait rien à gagner avec cette nouvelle trahison, pas même espérer capter des votes acquis à LFI, sinon satisfaire ses pulsions masochistes les plus perverses. En se vautrant aux pieds de ceux qui nous détestent encore aujourd’hui, 62 ans après la fin officielle des combats. Au point de chanter dans leur hymne national :
Ô France ! le temps des palabres est révolu
Nous l’avons clos comme on ferme un livre
Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes
Prépare toi ! voici notre réponse
Le verdict, notre révolution le rendra.
Pour eux, la guerre n’est toujours pas terminée. Et leurs francocides fréquents, et leurs exactions quotidiennes en France sont présentés aux « djeunes » comme un juste retour des choses avant de nous dominer complètement. Puisque c’est écrit dans le coran.
Et les demandes de pardon de Fripounette, cette honte pour la France, ne font que renforcer leurs certitudes d’être dans leur bon droit. À chaque nouvelle humiliation, ils exigent toujours plus.
Sans jamais reconnaître les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par leurs coreligionnaires pendant la guerre et après.
Pourquoi s’en faire ? La France manque cruellement d’un équivalent du Mossad.
Il est désormais fortement conseillé d’oublier que les Français ont débarqué à Sidi Ferruch, le 14 juin 1830, pour mettre fin à la piraterie en Méditerranée en s’emparant en quelques jours de la forteresse turque d’Alger réputée imprenable depuis Charles Quint.
La ville ouverte, les Français découvrent l’indicible : trois bagnes avec un millier d’esclaves européens enchaînés, dévorés par la vermine, et plusieurs milliers d’affranchis encagés, convertis de force, dont le sort était à peine meilleur.
Toute tentative d’évasion était punie de l’amputation d’un pied.
Mais quel journaliste, quel historien, quel professeur, quel cinéaste montrera cela aux jeunes générations dhimmitisées dès la naissance, quand nous ne ferons plus partie du paysage ?
Comme dans tous les conflits, il y eut des violences.
Mais on ne reproche que celles imputables aux Français !
Wikipédia et divers sites, sans doute inspirés par le pachyderme Stora, triple traître à la France, aux Juifs et aux Pieds Noirs, se livrent à une relativisation spécieuse des griefs.
Au détriment de la France. Un parti pris qu’on retrouve sur tous les moteurs de recherche.
La force des pétrodollars permet d’acheter toutes les consciences.
Selon ces négationnistes, qui tendent à diminuer systématiquement le nombre des victimes civiles européennes, les méthodes employées dans les deux camps auraient été identiques.
Tortures et répression des populations civiles.
En se gardant de dire que seuls les fellaghas torturaient et assassinaient des Européens et des gens de leur propre peuple.
Parce que beaucoup étaient plutôt pro-français.
Donc considérés comme de mauvais musulmans.
Et puis il y a des choses qui doivent absolument être niées. Ces fermières européennes enceintes, éventrées avant d’être égorgées. Ces familles arrosées d’essence et brûlées vives. Ces enfants mitraillés à la sortie de l’école. Ces bébés, le crâne fracassé contre les murs. Liste non exhaustive.
J’avais depuis longtemps renoncé à évoquer ces abominations. On ne me croyait pas.
Les plus sympas me disaient qu’il était temps de tourner la page. Une page que les islamistes ne veulent surtout pas tourner.
Les plus gauchistes me traitaient de « petit Blanc qui regrette le temps des colonies ! ».
Alors je n’en parlais plus. Jusqu’au pogrom du 7 octobre 2023.
Où on a revu en direct les mêmes crimes perpétrés par les mêmes adeptes de la même secte.
Qui ne varie pas dans ses horreurs et ses mises en scène macabres depuis 1400 ans.
Cette fois, difficile de nier. Les tortionnaires étaient tellement fiers de leurs méfaits qu’ils se filmaient à la « gopro » en train de torturer et d’assassiner en l’honneur de leur pédo-prophète.
Mais à quelque chose malheur est bon.
La dernière macronade m’a permis de cibler quelques vipères infiltrées
Bien entendu, je ne mesure pas ma confiance et mon estime aux vrais apostats.
Ceux qui ont pris des risques énormes pour se libérer de l’emprise islamique.
Mais à côté d’eux, il y a une zone grise où grenouillent des opportunistes versatiles à la Zineb El Rhazoui.
Depuis un moment, il y avait comme un malaise.
Des posts signés de pseudos éphémères, adoptant la rhétorique islamo-gauchiste.
Mes réponses escamotées lorsque je commentais les articles d’auteurs « occidentalisés », se disant nos amis.
Mais ne supportant pas que je souligne la cruauté des barbares islamiques, perpétrée par ces fanatiques depuis les origines de leur secte.
Ou quand je rappelais que les conquérants mahométans n’ont rien inventé depuis 1400 ans.
Ils ont récupéré et colporté des bribes des connaissances grecques, perses, indiennes et chinoises. Mais jamais ils n’ont réussi à les faire progresser.
La supercherie d’Al Andalus a fait long feu.
Avec des gens à l’esprit ouvert, je ne demanderais qu’à discuter d’Omar Kayyam.
Un grand esprit dont les illettrés de LFI et le philistin Macron n’ont sûrement jamais entendu parler, et qui aurait pu sauver le Proche et le Moyen-Orient d’un effondrement civilisationnel, si on avait toléré les libertés qu’il prenait avec la religion.
Échantillons :
« Lorsqu’une belle jeune fille m’apporte une coupe de vin, je ne pense guère à mon salut.
Si j’avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu’un chien. »
« Autrefois, quand je fréquentais les mosquées, je n’y prononçais aucune prière. (…) Je vais toujours m’asseoir dans les mosquées, où l’ombre et la fraîcheur sont propices au sommeil. »
Par Christian Navis
https://fascismedefrance.blogspot.com/
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