Le grand remplacement des salons de coiffure par la vague « barber »
Ce qui est vu comme une lubie de l’extrême droite, à savoir le grand remplacement progressif de la population autochtone par des vagues allogènes d’origine maghrébine et subsaharienne, tend à se matérialiser de plus en plus dans notre paysage urbain.
Le cas des salons de coiffure traditionnels, supplantés par les barber low-costs orientaux qui investissent les pas de porte en cessation d’activité, révèle à leur façon, la percée de nouveaux modes de consommation influencés par des groupes communautaires en expansion.
L’âge d’or de l’artisanat est révolu
Aux origines du phénomène, le déclin inexorable du petit salon de coiffure traditionnel qui peine à se maintenir au sein d’une économie, ou le travail artisanal ne trouve plus sa rentabilité sans atteindre une certaine échelle d’activité.
Autrement dit, le modèle du petit commerce semble être arrivé à bout de souffle, il ne doit désormais sa survie que dans la recherche d’une montée en puissance inexorable, l’éloignant de fait, de son modèle et de son esprit originel.
L’exemple des boulangeries est assez édifiant : elles sont devenues de véritables petites PME de 20 à 30 employés, installées systématiquement sur des ZAC intégrés à des parkings de grande capacité.
Certaines se sont transformées en véritable chaînes (Boulangerie d’Honoré sur Nantes) avec une boulangerie centrale qui fournit tout un réseau de magasins affiliés.
Même constat pour les boucheries et les salons de coiffure, engagés dans une course effrénée à la taille critique, en privilégiant aussi les implantations de périphérie ou des galeries commerciales.
Cette transformation des métiers de l’artisanat explique en partie, la désertification commerciale des centres-villes, qui ont perdu leur tropisme historique pour l‘implantation des petits commerces.
Le tableau était sensiblement différent il y a 20 ans, à cette époque les salons de coiffure proliféraient dans l’agglomération nantaise, aujourd’hui, les petites unités ferment en cascade dans les villes moyennes de l’ouest et les grandes métropoles comme Rennes, Nantes et Angers.
Elles trouvent comme remplaçants, une nouvelle catégorie de professionnels aux méthodes plus « primitives » avec des coûts modiques, en quête de nouveaux emplacements.
Cette tendance est particulièrement accentuée dans des villes comme Saint-Nazaire, où se concentrent les populations à descendance maghrébine.
Le concept du barber, importé de New York, visait aux origines à apporter un soin particulier à l’entretien de la barbe.
Dévoyé à la sauce orientale, il s’abaisse à des coupes éclairs à la tondeuse électrique, tarifées à 10 euros, alors qu’une coupe traditionnelle s’élève au minimum à 20 euros.
Et leur nombre s’est multiplié, à telle enseigne qu’il est devenu plus facile dans certains quartiers de trouver un barber en lieu et place des salons de coiffure.
Bien évidemment, la forte orientation communautaire de ces salons a de quoi dissuader de facto, toute velléité féminine de fréquenter ces lieux exclusivement masculins.
Le séparatisme religieux et culturel est en œuvre y compris dans les pores du tissu commercial de notre société…
Blanchisserie ou salon de coiffure ?
Ces établissements d’un nouveau genre éveillent toutefois une certaine suspicion quant à leur véritable activité et leur rôle possible de paravent pour des activités plus interlopes…
Difficile de ne pas être interpellé par le contraste saisissant entre la disproportion de l’équipement rutilant des postes de travail en nombre (souvent 6 ou 7, le personnel pléthorique qui le compose, et la modeste fréquentation de ces salons.
Toujours est-il que leur propagation fulgurante, met en question le phénomène « d’orientalisation » tous azimuts du petit commerce de quartier.
Cette transformation communautarise une offre de services en direction exclusive de certaines populations qui renâcle à se mettre à l’heure d’une consommation par trop occidentale.
Les apports de ce commerce communautaire ?
Alors que le commerce traditionnel ploie sous les coups de boutoirs de la crise, a contrario le business communautaire, plus trouble dans son fonctionnement mais aussi plus agile par ses contours clandestins, vient combler les interstices.
Il ne s’agit pas de faire le procès d’un commerce étranger qui n’aurait pas sa légitimité sur notre territoire, la critique serait bien simpliste et sectaire.
Seulement de rappeler que sous sa forme abâtardie, il perd son bien-fondé, qui reste conditionné à l’apport d’un savoir-faire et à la qualité de son offre.
Or bien souvent ce modèle se perd dans une ennuyeuse standardisation qui déracine les sources culturelles de ce business.
En l’espèce, ce segment prospère surtout grâce à un défaut d’assimilation des populations étrangères, réfractaires à intégrer les traditions culinaires du pays hôte ou attachées à conserver viscéralement ses pratiques culturelles.
Le paradoxe français qui en découle conduit sur un droit à la consommation identitaire, que l’on accorde sans barguigner aux populations étrangères, tandis que ce même réflexe dans l’esprit des populations de souche, est interprété comme un odieux repli culturel….
Ce qui s’observe sur la coiffure, fait écho avec le foisonnement des pseudos fast-food orientaux.
Toutefois, le cas des boucheries orientales, dont la profession est très réglementée, contredit le propos, car pour une grande majorité d’entre elles, la qualité est au rendez-vous et ont de ce fait, toute leur légitimité à exercer leur art.
Par Raphno
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