mercredi 6 novembre 2024

LA MONDIALISATION DE LA DROGUE TOUCHE LA FRANCE .......

 TRIBUNE LIBRE !

Drogues en France : Sardine et Tartine se mettent au vert

Cela bruissait depuis des années.

 Les yeux rouges hallucinés de certains ministres. Les tarins morveux des autres.

 Les rails de coke à l’Élysée lors de fêtes païennes. 

Des députés ultramarins arrêtés à Roissy avec de la came dans leurs bagages, remis en liberté, « sur ordre supérieur ».

 

Avec du piment de Cayenne, ça rehausse le goût !

On a parlé du neveu de la Taubira arrêté avec dix kilos de cocaïne.

 Je veux bien croire que l’ancienne reine de beauté de Cayenne, et naguère gardienne des sots à Paris, est étrangère à ce genre de tribulations familiales. 

Mais imaginez qu’un petit-neveu de Marine ou de Jordan soit intercepté dans des circonstances similaires. 

Ce serait, pendant des semaines, des mois, un déferlement de haine de tous les partis et de tous les médias pour « mouiller » ces élus honnis par « la caste ».

En 2020, Paul Dolianki, un édile socialiste guyanais qui avait rendez-vous au ministère (avec qui ?) et à Matignon (re : avec qui ?) fut arrêté à Roissy avec deux kilos de cocaïne

Qu’il transportait à son insu de son plein gré.

 Quatre ans après, « les autorités n’ont toujours pas commenté officiellement cette affaire ». Comprend qui veut !

Le maire d’Apatou a finalement pris 18 mois avec sursis, 100.000 € d’amende et 5 ans d’inéligibilité.

 Pas pour cette affaire de came. 

Mais pour prise illégale d’intérêts et détournements de fonds publics.  

Ils l’ont eu par ce biais. Comme Al Capone pour fraude fiscale.

Des hauts fonctionnaires dans un état second

On a vu des préfets se livrer en public à la danse de Saint-Guy. Leurs directeurs de cabinet vendre des faux papiers. 

Un magistrat se masturber pendant l’audience

Refus du CSM de sanctionner ce pervers ! 

Un collègue haut magistrat exhibitionniste eut moins de chance. 

Trois mois avec sursis . Étaient-ils dans leur état normal ?

 

Plus grave, un juge des enfants (!) proposait sa fille de 12 ans pour des partouzes. 

 Sanction : deux ans avec sursis et révocation de la magistrature, en conservant ses droits à la retraite. 

Les tentatives d’étouffer l’affaire ont échoué, en partie grâce à la pugnacité de sites de ré-information. 

 

Les années Macron ont banalisé la drogue tolérée aux zélites

Les vannes ont été ouvertes quand des délinquants sont venus parader dans des émissions de grande écoute. 

Étalant sans vergogne leurs délits, avec la complaisance d’animateurs, sans qu’aucune réaction ne s’ensuive. 

 Pour les agents de la webstapo si prompts à réagir pour un mot interdit, le trafic de drogue est une broutille comparé aux délits d’opinion.  

Défoncez-vous, ça vous évitera d’avoir de mauvaises pensées !

Quelques députés d’extrême gauche, au comportement général de racailles, agressifs, menaçants, insultants, auteurs de voies de fait impunies, se vantent d’être des dealers ou des consommateurs, et s’ébrouent tous les jours à la pétaudière qu’est devenue l’Assemblée.

Au lieu de les démettre de leurs fonctions et de les poursuivre, l’État les ignore. 

Il faut bien que jeunesse passe. 

D’autres élus, pris en flagrant délit d’approvisionnement, trouvent des voix, toujours d’extrême gauche pour plaindre leur addiction. 

Et exiger que les poursuites qui n’avaient pas encore commencé soient arrêtées !

Les gens chargés de voter les lois s’en exonèrent impunément.

 Pour certains, ça a toujours existé. Mais ces crapules agissaient dans l’ombre. 

À présent qu’ils sont assurés de l’impunité, avec des juges et des médias de leur bord politique, ils s’en targuent sans vergogne. Ça s’est nouveau. 

Et nos chers compatriotes ont l’air de trouver cela normal !

Force est de reconnaître que si les politicards d’extrême gauche sont majoritaires dans ces trafics, et les violences qui leur sont associées, on a vu aussi un sénateur centriste, et un maire de droite courbe, utiliser l’un de l’ecstasy, et l’autre du rohypnol, afin de violer des femmes.

 

Après, on descend d’un cran dans la hiérarchie du crime. 

Des maires de grosses bourgades, des conseillers d’arrondissement de grandes villes, arrondissent leurs fins de mois en dealant ou en facilitant les activités des dealers. 

 Omerta des médias, dont certains donneurs de leçons de « morale républicaine » sont camés jusqu’au trognon macreux.

 

On excuse les politicards, autant amnistier les loubards !

Les trafics de stupéfiants et les violences qui vont avec se sont étendus comme une gangrène, pourrissant toute la société.

 Avant, seules les zones périurbaines des grandes villes, peuplées de bandes ethniques, s’affrontaient dans des conflits de territoires, des règlements de comptes, des fusillades et des assassinats programmés entre rivaux. 

L’État français sait tout cela. 

Ses comités Théodule y réfléchissent. Sans se presser.

Comme disent les sociologues dans leur langage ampoulé, pour éviter des réactions de dissonance cognitive avec leur idéologie : « Pour certains jeunes de la France périphérique en difficulté, devenir dealer génère des revenus très importants, inimaginables pour un salarié moyen ».

Depuis deux ans, la multiplication de crimes tels qu’homicides dans la rue ou à la sortie des boîtes de nuit, rixes entre bandes rivales, fusillades entre quartiers hostiles, a débordé du cadre des villes moyennes vers les bourgades rurales relativement épargnées jusqu’en 2020.

 Des faits bien évidemment corrélés à l’expansion des trafics de drogues et aux luttes entre dealers pour contrôler des territoires de vente.

 

Au départ, des « petits commerçants » qui se sont diversifiés

Jusqu’à la fin des années 60, la consommation de drogues dures en France était marginale. 

Le petit joint gagnait sa place dans les nouvelles traditions grâce au haschisch exporté du Maghreb, mais seuls quelques riches marginaux, originaux en quête de sensations psychédéliques et artistes dépravés, consommaient des poudres blanches.

Marseille était depuis les années 1930 la capitale mondiale de l’héroïne, avec sa célèbre French Connection et ses « chimistes ». 

Mais un accord tacite entre des responsables de l’État français et des gangsters (qui étaient aussi leurs nervis électoraux) voulait que la drogue ne soit pas distribuée sur le territoire français.

 Elle serait commercialisée uniquement aux USA. Moyennant quoi nos autorités fermaient les yeux.

Après le démantèlement de la French Connection en 1972 par le président Richard Nixon (aussi honni que Trump aujourd’hui, est-ce un hasard ?) les narcos se sont reconvertis. 

Un marché national de la drogue s’est mis en place dans la continuité des mouvements contestataires soixante-huitards, renforcés par l’explosion du chômage après les chocs pétroliers de 1973 et 1979.

La fourniture de drogues s’est développée dans deux directions parallèles qui ont fini par se rejoindre. 

D’un côté le monde des médias et du spectacle, friand de cocaïne, à la quelle les politicards ne tarderont pas à goûter. 

Et d’un autre côté, les quartiers pauvres acheteurs de cannabis, héroïne frelatée, crack, méthamphétamines…

Dans les années 1980-90, le trafic de drogue s’accélère dans les zones les plus peuplées, avec l’apparition de bandes rivales, composées de jeunes hommes issus de l’immigration clandestine pour la plupart, qui se battent pour s’imposer. 

Le cannabis est le produit d’appel vendu sur le marché, l’héroïne est en perte de vitesse, la cocaïne viendra plus tard…

 

Autour des années 2000, la consommation de drogues s’est élargie au reste du territoire français depuis les grandes métropoles, d’où les dealers sont sortis pour conquérir de nouveaux marchés.

 La banalisation festive de la cocaïne, qui « affûterait l’intelligence » alors qu’elle détruit irrémédiablement les neurones, a suivi.

L’abrutissement généralisé de la population arrange tout le monde. 

Tant pis pour la multiplication des faits de violence incontrôlée. 

Tant pis pour les sommes astronomiques qui échappent aux impôts. 

Tant pis pour la paix et la tranquillité publiques. 

Les défoncés ne pensent plus. Ils ont une vie végétative. 

Le futur les indiffère. Pire, ils développent une relation de dépendance à l’égard du fournisseur autant qu’avec sa marchandise, et le serviront docilement. 

La mondialisation désastreuse n’a plus de limites.

 

Par Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

 


 

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