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Rave-party à Brie (35) : quand des Gens du voyage tentent violemment de faire respecter la loi en marge d’une Rave-Party illégale
La Bretagne a connu ce week-end un événement qui interpelle sur les contradictions des pratiques actuelles en matière de maintien de l’ordre et de respect des lois.
À Brie, près de Rennes, une rave-party rassemblant près de 3 000 personnes dans un entrepôt désaffecté a tourné à la confrontation violente avec des membres de la communauté des Gens du voyage.
Ces derniers, excédés par le bruit, ont fini par tenter de faire cesser la fête, là où, bien trop souvent, les autorités se montrent passives face à ce type de rassemblements illégaux.
Une fête illégale qui vire au chaos
Cette rave-party, qui a débuté vendredi soir dans un hangar logistique de la zone du Bois de Teillay, a été marquée par des scènes de violence dans la nuit de samedi à dimanche.
En dépit d’un arrêté préfectoral interdisant tout « rassemblement festif à caractère musical non autorisé », l’événement a rassemblé des milliers de fêtards.
Aux alentours de minuit, la situation s’est envenimée lorsqu’une trentaine de membres de la communauté des Gens du voyage, agacés par le vacarme incessant, mais aussi par des seringues retrouvées dans leur camp, ont attaqué les participants.
Armés de bâtons, de couteaux et d’autres projectiles, ils ont ciblé les fêtards aux abords de l’entrepôt, entraînant une confrontation qui a fait une dizaine de blessés légers et causé d’importants dégâts matériels, notamment sur des véhicules stationnés sur le parking.
Face à cette situation explosive, près de 90 gendarmes et 80 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour sécuriser la zone et gérer les blessés.
Ce qui peut sembler surprenant dans cette affaire, c’est que ce sont des membres de la communauté des Gens du voyage qui, de manière inattendue, ont tenté de faire respecter le cadre légal.
Leur intervention musclée, bien que condamnable par sa violence, a mis en lumière l’impasse dans laquelle se trouvent souvent les forces de l’ordre face à ces rassemblements.
En Bretagne, les rave-parties illégales sont fréquentes, et les autorités semblent souvent adopter une posture d’observation, laissant ces événements se dérouler sans réelles mesures coercitives alors même que bien souvent, des propriétés privées sont violées et entravées par les organisateurs.
Cette passivité contraste fortement avec l’action radicale de ces Gens du voyage, qui, agacés par le non-respect de leur tranquillité, ont pris les choses en main.
La réaction tardive et l’intervention conséquente des gendarmes, bien que nécessaire, posent la question de l’efficacité des mesures de prévention.
Pourquoi les rave-parties illégales continuent-elles de proliférer, tandis que les forces de l’ordre semblent parfois impuissantes à y mettre un terme de manière anticipée ?
Cet incident démontre que parfois, lorsqu’un groupe extérieur se sent directement affecté, il est prêt à intervenir là où les autorités hésitent.
Il est paradoxal de voir un groupe de Gens du voyage, parfois perçus comme vivant aux marges de la légalité, agir ici comme des garants d’un certain ordre, face à une population de fêtards qui, par leur présence, enfreignent la loi.
Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, a rappelé l’importance de déclarer ce type de rassemblements pour garantir la sécurité et la tranquillité publique.
Une déclaration qui résonne comme un rappel des failles dans le système de contrôle et de prévention de ces événements.
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Thibault Mortier dit :
03/11/2024 22:35 à 22 h 35 min
13Pour être employeur de gens du voyage depuis plus de vingt ans, je connais assez cette communauté pour l’avoir en grande estime, même si son mode de fonctionnement clanique diffère de nos sociétés autoproclamées « meilleures » ou « évoluées ».
Dans cette communauté se trouve un reste de la liberté primitive de l’homme, quand il n’était pas émasculé par des standards réglementaires qui ne sont pas au service de la justice qu’il prétendent servir.
Quand les teufeurs se défoncent au gros son et au psychotropes au fond d’un bois, et qu’ils ne dérangent que les sangliers et les limaces, c’est complètement idiot, mais grand bien leur fasse, ça leur passera (sous réserve qu’ils rendent le terrain squatté en l’état, ce qui n’est pas gagné d’avance…)
En revanche, quand ils font ch*** les voisins, il est légitime que ces derniers leur demandent d’arrêter, d’autant qu’il y a une loi pour cela.
La maréchaussée ayant été appelée, elle a refusé d’intervenir, suivant les ordres reçus de la préfecture : à aucun prix, on ne voudrait faire de vagues, on sait le prix médiatique d’un mort, fut-il déjà un zombie.
C’est donc l’état qui le premier ne respecte pas la loi qu’il édicte, sans aucune excuse que sa couardise habituelle. Et il sera impossible de lui faire reconnaître sa responsabilité, un procès contre le préfet ou contre les FDO n’a aucune chance d’aboutir.
Certes, il y a violences. La première violence est celle des teufeurs, squatteurs imposant leur musique à leur voisinage.
La seconde violence est celle de l’état, qui refuse d’intervenir.
La réaction des gitans ne constitue pas une violence, mais une réaction légitime et spécialement courageuse : ils étaient trente face à trois mille, comme à Camerone.
Bravo à eux.
Cet article est nul et choisit de prendre parti sans refléter la réalité. On ne peut pas faire respecter la loi en cassant en étant violent et en ignorant soi-même les règles.
Les gitans comme les teufeurs sont tenus à des standards légaux, et il est injuste de minimiser ou d’ignorer les comportements contraires à la loi de la part de certains tout en condamnant sévèrement ceux des raveurs.
Les deux côtés n’ont aucun respect de l’autorité. Nous ne vivons pas en anarchie ; des règles s’appliquent et doivent être suivies par tous.
Bref un article de merde qui légitime la violence en dehors de tout cadre légal, indigne de votre rédaction.
Thibault et Killian ont raison tous les deux….mais la faute en revient au gouvernement actuel qui ne fait pas ce pourquoi il est élu…..qui nous laisse crever comme des chiens galeux……à dégager au plus vite ….hélas ! ils sont réélus…..les élections sont truquées….c’est à vomir.
@killian
keep cool mon grand! Cet article met surtout en lumière l’impéritie des « pouvoirs » publics à remplir leur mission régalienne qui est d’assurer la sécurité.
Avec toutes les conséquences que cela induit en particulier avec les GDV qui eux,en ont dans le froc.