samedi 9 novembre 2024

BRETAGNE : À RENNES ( 35 ) JUSQU' OÙ IRA SE NICHER LE WOKISME ?

 

Rennes : une « rencontre des archives sonores » organisée par Dastum au parfum woke


Jusqu’où ira se nicher le wokisme ? 

A Rennes, l’association Dastum organise les 20 et 21 novembre prochain avec la FAMDT (Fédération des Acteurs des Musiques et Danses Traditionnelles), une première rencontre nationale autour des archives sonores appelée « No.s Archive.s No.s Futur.e.s ».

Pour les lecteurs non-avertis, Dastum est une association bretonne qui collecte la parole, les danses, les chants, les contes et, plus largement, tous les éléments de la tradition bretonne.

 Présente sur les cinq départements bretons, Dastum fait un travail remarquable et a accumulé depuis 1972 une somme considérable de documents sonores ou non relatifs à la culture bretonne.

Hélas, Dastum semble, elle aussi, touchée par le virus du wokisme.

 En effet, ces rencontres du 20/21 « se proposent d’alimenter le débat sur le rôle et le devenir des archives sonores au regard de quelques grands enjeux sociétaux. »

 

Et c’est là où le délire arrive :

« Cinq axes de réflexion ont ainsi été retenus pour cette première édition : la place des femmes et la question du genre ; la prise en considération des musiques de l’exil, des cultures urbaines et de la diversité ; les enjeux éthiques autour du partage et de la protection des témoignages recueillis ; la transition écologique, ou encore la manière de raconter les habitants et les territoires. »

Voilà, voilà.

 Donc autour de la 17è variante de « Pardon Spezet » (chanson fort grivoise), chantée par Job de Saint-Goazec en 1974, il va falloir trouver des traces de « transgenrisme », « d’anti-sexisme » et de « solidarité intersectionnelle avec l’immigration racisée »

Sans parler de « la lutte contre le changement climatique » dont il était sûrement question dans les années 50 quand la dite-chanson a été écrite (peut-être à partir d’un fond plus ancien).

 

Alors que le wokisme a commencé son déclin au niveau mondial, le mouvement politique et culturel breton n’arrive toujours pas à se dépêtrer de la croyance que « l’idée bretonne » sera mieux acceptée si elle intègre avec zèle toutes les lubies « cool » du moment.

 

Photo  d’illustration : DR
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