vendredi 8 novembre 2024

DONALD TRUMP PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS ! LE RETOUR DU MOMENT POPULISTE QUI SECOUE L' EUROPE ?

 

Donald Trump, le retour du moment populiste qui secoue l’Europe : l’espoir d’un renouveau démocratique ?

L’élection de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis n’a pas seulement bouleversé le paysage politique américain : elle a également suscité un véritable choc au sein des élites européennes. 

Tandis que certains leaders européens dissimulent difficilement leur appréhension, d’autres voient dans cette victoire populiste un espoir pour un renouveau démocratique et populaire. 

Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a d’ailleurs salué ce « beau retour » de Trump, le qualifiant de victoire inspirante face aux pressions de l’establishment.

 

Une victoire contre l’élite et pour la souveraineté populaire

Le succès de Trump ne réside pas seulement dans son ascension au pouvoir mais dans la manière dont il a défié les tentatives de l’élite américaine de l’empêcher d’accéder aux urnes.

 Tout au long de la campagne, Trump a fait face aux attaques des médias et de l’establishment, le qualifiant de « fasciste » et de « danger pour la démocratie ».

 Pourtant, contre toute attente, il a rallié des millions d’Américains, déterminés à le soutenir envers et contre tout.

 Ce triomphe symbolise un coup porté à une élite qui, selon certains, cherche à s’éloigner des véritables valeurs de la démocratie en limitant le pouvoir du peuple (demos) au profit d’une vision restreinte du pouvoir (kratos).

 

Un mouvement populiste qui transcende les lignes politiques classiques

En plus de son soutien parmi les classes populaires blanches, Trump a su capter l’attention de minorités ethniques et des jeunes, dépassant ainsi les attentes des partisans de la politique identitaire.

 Là où le camp démocrate s’appuyait sur des figures comme Kamala Harris pour rallier les votes des minorités, la victoire de Trump souligne une mobilisation au-delà des affiliations identitaires, rappelant l’aspiration à un mouvement démocratique plus large et inclusif.

L’élection de Trump est l’un des nombreux signes d’une vague populiste mondiale. 

De nombreux partis européens, prônant la souveraineté nationale et le rejet des bureaucraties centralisées, connaissent des succès similaires, inspirant ainsi un vent de changement. 

Alors que le populisme est souvent vilipendé par les élites comme une menace pour l’ordre établi, il devient pour une partie grandissante de la population un symbole d’espoir et de redéfinition démocratique.

 

Des défis à venir pour Trump et le mouvement populiste

Pour prouver sa légitimité, Trump devra répondre aux attentes de ses électeurs, en matière de politique intérieure surtout.

 Priorité aux Américains, et moins à la politique internationale.

 Mais avant même son entrée en fonction, les élites libérales américaines cherchent déjà à organiser une résistance pour contrer son administration. 

Des intellectuels influents, y compris des professeurs de Harvard, appellent à une coalition de chefs d’entreprise et de leaders religieux pour bloquer ses initiatives.

En définitive, l’élection de Trump symbolise un espoir pour le renouveau démocratique en Occident, un rappel que le pouvoir doit rester entre les mains du peuple.

 Pour de nombreux Européens, cette élection représente bien plus qu’un simple changement de dirigeant : elle résonne comme un appel à restaurer le lien entre le peuple et la démocratie, face à une élite toujours plus méfiante envers les aspirations populaires.

 

ET AUSSI

Victoire de Donald Trump : six chiffres qui illustrent l’impact sur les marchés financiers

La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, accompagnée d’une majorité républicaine au Sénat, ouvre la voie à des réformes ambitieuses promises lors de sa campagne. 

La perspective de mesures protectionnistes, de baisses d’impôts et de soutien au secteur privé a provoqué des réactions immédiates sur les marchés financiers.

 Voici les six chiffres clés qui illustrent cet impact.

 

Le dollar grimpe tandis que le peso mexicain et le yen japonais chutent

La devise américaine s’apprécie face à plusieurs autres monnaies, notamment le peso mexicain qui chute de 3 % et le yen japonais de 1,3 %. 

Cette montée du dollar s’explique par la perspective de mesures protectionnistes qui pourraient pénaliser les économies dépendant des exportations vers les États-Unis.

 La crainte de tarifs douaniers punitifs pousse les investisseurs à anticiper des ajustements de change défavorables pour des devises comme le peso, qui reste sensible aux relations commerciales avec les États-Unis.

 

Les taux d’intérêt à long terme augmentent : le rendement du Treasury à 30 ans atteint 4,62 %

Le rendement des obligations américaines à long terme grimpe, atteignant 4,62 %, un niveau inédit depuis quatre mois. 

En imposant des tarifs douaniers, Trump pourrait faire grimper les prix des produits importés aux États-Unis, ce qui stimulerait l’inflation. 

La perspective d’une inflation plus élevée pourrait forcer la Réserve fédérale à interrompre son cycle de baisse des taux pour contenir cette pression inflationniste. 

Par ailleurs, l’éventuelle expulsion de travailleurs immigrés clandestins pourrait aggraver cette situation, en réduisant la main-d’œuvre disponible et en exerçant une pression sur les coûts de production.

 

Le bitcoin dépasse les 75 000 dollars

Dans un contexte de législation plus souple pour les cryptomonnaies, le bitcoin connaît une flambée de plus de 8 %, atteignant 75 000 dollars. 

La victoire de Trump, perçu comme favorable à un cadre réglementaire moins contraignant, alimente l’optimisme des investisseurs dans les actifs numériques. 

Cette hausse reflète les attentes d’un environnement moins strict pour le secteur des cryptomonnaies, perçu comme essentiel pour son développement aux États-Unis.

 

L’action Tesla bondit de 15 % en bourse

Le soutien d’Elon Musk à la campagne de Trump semble lui apporter des bénéfices immédiats, avec l’action Tesla en hausse de 15 %.

 Trump envisage de confier à Musk la direction d’une unité spéciale visant à améliorer l’efficacité des agences publiques et gouvernementales. 

Cette perspective pourrait renforcer la position des entreprises d’Elon Musk, telles que Tesla, X et SpaceX, et ouvrir des opportunités de croissance et de contrats avec le secteur public. 

Les marchés semblent percevoir cette collaboration potentielle comme un gage d’innovation pour le gouvernement et une promesse de croissance pour les entreprises de Musk.

 

La volatilité se stabilise : l’indice VIX chute de 23,4 à 16,2

Dans un climat d’incertitude électorale, la volatilité des marchés avait atteint des sommets. 

L’indice VIX, souvent appelé « indice de la peur », avait grimpé jusqu’à 23,4 en raison des tensions et de l’imprévisibilité de l’élection. 

Avec la victoire de Trump confirmée, les marchés ont retrouvé un certain calme, et le VIX a chuté de 20 %, passant à 16,2. 

Cette baisse indique un retour à la confiance et une anticipation de stabilité politique pour les mois à venir, les investisseurs espérant un contexte économique plus prévisible sous l’administration Trump.

 

Le taux d’imposition sur les sociétés va passer de 21 % à 15 %

Une réduction significative de l’impôt sur les sociétés est l’une des mesures phares de Trump pour stimuler l’économie américaine.

 En abaissant le taux à 15 %, l’administration espère encourager les investissements et augmenter les bénéfices nets des entreprises. 

Cette mesure est perçue favorablement par les marchés, car elle pourrait dynamiser les actions américaines en rendant les sociétés plus rentables et compétitives sur le plan international. 

Cette réforme fiscale pourrait également encourager les entreprises à rapatrier leurs bénéfices, renforçant ainsi l’économie domestique.

L’élection de Donald Trump, couplée à une majorité républicaine au Sénat, redessine les perspectives économiques des États-Unis, avec des réformes qui pourraient avoir des effets globaux.

 Entre montée du dollar, baisse des impôts, soutien aux entreprises technologiques et anticipation d’une politique commerciale plus stricte, les premiers signaux envoyés par les marchés témoignent de leur attente de changements profonds.

 
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@ThomasJoly732
 
Ces derniers jours, la riche actualité politique aux États-Unis à éclipsé l’actualité politique française. 
 
 Si au Parti de la France nous saluons avec enthousiasme la réélection de Donald Trump à la tête des États-Unis au terme d’une campagne efficace et incisive sur des sujets essentiels, il n’en est pas de même pour certains mouvements politiques en France qui se revendiquent pourtant du camp national, comme le démontre une énième soumission du Rassemblement National face au politiquement correct. 
 
 En effet, la désespérante Marine Le Pen, quelques jours avant les élections, a ordonné à ses cadres et militants de ne pas apporter publiquement leur soutien à Donald Trump afin, je cite, « de ne pas ternir l’image du parti », tout en menaçant les contrevenants de sanctions allant jusqu’à l’exclusion.
 
 Que cherche Marine le Pen en prenant une telle mesure, incompréhensible pour son électorat, alors que le RN est censé promouvoir en France un programme semblable à celui de Donald Trump. 
 
 C'est d’autant plus surprenant que Marine Le Pen avait essayé de rencontrer Donald Trump en 2017 à la Trump Tower de New York ; ce dernier avait refusé de la rencontrer. 
 
Peut-être que Donald Trump avait estimé ne pas avoir de temps à perdre avec une bonne femme de gauche qui est, depuis son accession en politique, dans le reniement et la repentance.
 
 Cette énième erreur stratégique du RN démontre qu’il n’est pas à la hauteur des enjeux politiques du moment, au regard d'un Donald Trump qui a une nouvelle fois démontré qu’une campagne sans filtre mène sur le chemin de la victoire.  
 
Par Maxime Morlon - 
Membre du Bureau politique du Parti de la France
 
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