Grâce aux wokes « Spirou et la Gorgone bleue » est devenu un placement très rentable !
Tout le monde est sensibilisé aux investissements en Bourse, actions ou obligations, en fonds communs de placement, en warrants, certificats, ETF et autres turbos, dans l’immobilier locatif ou dans les bureaux et immeubles commerciaux, dans le pinard, les œuvres d’art ou les automobiles de collection ou appelées à le devenir.
Nous voudrions ici vous sensibiliser aux placements collectors wokes qui peuvent vous rendre richissime en peu de temps.
En exemple, une BD déjà plus que collector qui doit se négocier sur les marchés parallèles plus de dix fois son prix d’achat du neuf en à peine un an, le dernier Spirou des éditions Dupuis :
« Alors que sa parution date de plus d’un an, l’album Spirou et la Gorgone bleue est au cœur de vives polémiques.
Une colère qui monte chez les lecteurs, qui accusent la bande dessinée d’être raciste et sexiste. Les éditions Dupuis ont alors réagi en la retirant de tous les points de vente. »
Le propre de l’investisseur avisé de nos jours, comme du temps de Rabelais était le rire, c’est avoir du nez et de suivre au rasoir les mouvements de crétinerie générale qui forment l’opinion globale susceptible d’impacter un produit de consommation, courante ou pas.
Le principe de base reste le même depuis un bail, la rareté fait le prix, et pour un peu qu’un scandale entoure l’objet du désir, le jackpot commence à sentir bon : rappelez-vous ces scandales sur les indépendants qui au XIXe siècle exposaient leur Impressionnisme, ces toiles valent des millions de nos jour, même phénomène avec le cubisme ou certains surréalistes : moqués, dénigrés, désensemencés au début, le monde entier a les yeux de Chimène sur ces raretés.
Ainsi un investisseur qui aurait fait l’emplette dès sa sortie d’une vingtaine d’exemplaires du Spirou et la Gorgone bleue serait aujourd’hui à la tête d’une petite fortune qui pourrait s’écouler dans les arrière-boutiques de librairies hantées par les chercheurs d’or et d’art, de raretés ou de livres marqués du sceau de la connerie généralisée de leur temps : Spirou et la Gorgone bleue est l’égale pour dénoncer les misères du temps que le premier Giordano Bruno ou un Galilée de leur époque qui était marquée par le totalitarisme de l’organisation vaticane qu’il convient surtout de ne pas confondre avec les vraies valeurs de la chrétienté.
Or comment déceler ce qui va faire « furheur » à plus ou moins brève échéance de ce qui va rester à l’écart des circuits actifs d’investisseurs ?
Le premier truc est de bien circonscrire la connerie générale qui a le vent en poupe, relayée par la propagande des abrutis de la doxa et dont on sent que ça va gagner toutes les couches (il ne s’agit pas du lit ici) de la société de consommation, excepté les éclairés réfractaires aux engouements crétins comme vous-z-émoi déjà vaccinés par le dernier Pfizer ou Moderna : ici commence de tourner la roue de la fortune pour vous quand vous décelez ce qui va faire sottise collective, et Dieu sait comme le petit Jésus que l’époque contemporaine est porteuse plus qu’une mère, c’est pour cela que le nombre de milliardaires croît en corrélation directe avec la montée de la pauvreté dans le monde, le nez à détecter le « cono » à cent pas, comme dans la parfumerie, fait la différence entre l’appartenance à une classe sociale ou à une autre.
Pensez donc que dans les derniers avatars de l’espèce humaine recensés, on peut compter le wokisme, l’islamophobie et le racialisme-décolonialisme-déconstructivisme.
Le champ de recherche de l’objet qui va faire le buzz est donc large, immense même, tant dans l’espace que dans le temps : vous tombez sur une vieille boîte de Banania certifiée image d’origine dans un vieux bouge du Mali, vous touchez à la pépite, c’est presque l’équivalent de la découverte de la tombe de Cléopâtre, de même que Tintin au Congo ou le Livre de la Jungle en édition d’origine.
Or quiconque avait à l’esprit la mouvance décolonialiste-wokiste en tête en feuilletant la BD Spirou en librairie à sa sortie pouvait déjà imaginer le contre-courant des dessins par rapport au vent dominant du politiquement correct qui a infecté toutes nos sociétés occidentales quand vous lorgnez les bignoles fignolées au feutre du criant de vérités, ce sont bien ces banlieues qu’elles soient de Paris, de Nougayork-Nougaro, de Frisco, de Londres ou Stockholm croquées par un Basquiat en recherche du temps perdu, on touche l’universel actuel qui parodie le rappeur coloré des faubourgs à la casquette US qui braille sa haine du Blanc, de la France et de l’Occident :
Ce qui distingue, et c’est l’objet de ce post, le simple éclairé qui se fend la fiole à l’observation de ces dessins de l’investisseur avisé, c’est que ce dernier sait déjà qu’il va y avoir scandale, retrait du commerce et rareté de l’objet qui va faire un carton sur le marché occulte des œuvres qui marquent leur temps comme l’impressionnisme ou le cubisme l’ont fait.
L’investisseur avisé de nos jours traquera tout ce qui est politiquement incorrect pour se les faire en or, je parle des robinets de maisonnée, du repérage d’un côté des livres, affiches, dessins, ouvrages qui de l’autre côté vont heurter la connerie généralisée notamment politique contemporaine, vous pouvez vous assurer de bons vieux jours.
Pour une BD comme ce Spirou achetée 20 € à sa sortie, vous pouvez probablement d’ores et déjà le monnayer à un amateur avisé et compulsif, désormais qu’il a été retiré du commerce par son éditeur, la maison Dupuis, dans les 500 €.
Le calcul est vite fait, pour 300 € d’achat en 2023, vous récupérez 10 * 500 € = 5 000 € en 2024, et la vieille boîte de Banania, en bon état, pourra probablement atteindre dans les 5 000 € à elle seule, alors que vous l’aurez négociée au Mali pour une tournée générale et une chute de larmes de vieux colonisateur qui aura ému aux mêmes larmes le tenancier du bouge qui vous sera tombé dans les bras au cinquième pastis.
La filière coranique est également un bon placement : caricatures de Mahomet, Mahomet en chamelier, les épouses nubiles ou pas de Mahomet qui s’encanaillent entre elles devant un verre de gnôle au bar enfumé du harem en attendant leur tour, caricatures de musulmans enturbannés qui s’entretuent au couteau pour avoir le privilège d’égorger un prof d’école, caricatures de politiciens français à sucer la babouche, tout cela est de notre temps et de notre pays qu’il faut rechercher consciencieusement pour en faire un herbier d’art qui prendra de la valeur dans les années futures : quand la Reconquista sera achevée et que la totale liberté d’expression sera revenue, vous pourrez montrer à vos petits-enfants et afficher sur les murs de toutes les écoles et mairies de France la trogne des politiques français en train de se mettre à quatre pattes pour l’article et un bulletin de vote à la sortie des mosquées, tous pourront alors citer leurs noms pour que toute la France s’en paie une bonne tranche.
Tenez, déjà en 1831 on caricaturait, c’est bien une tradition, et qui ne pourrait voir les traits d’un politique socialiste contemporain sous les traits de Louis XVI (voir image en fin de post).
Ainsi j’invite le lecteur à faire la chasse à tout ce qui pourrait paraître raciste, anti-déconstructiviste, colonialiste, sexiste, anti-écolo, bref tout ce qui va à l’encontre de l’abrutissement général dans lequel vous baignez et duquel vous saurez tirer profit : franchement, se faire filer au rouet façon Gandhi le vison sur le dos par, comme dans les 60/70, une contre-culture qui rapporte, reconnaissez que ça sent bon son subversif capitaliste avisé, non ?
La voiture thermique a ainsi très certainement une seconde vie en perspective comme objet sacrifié sur l’autel de l’écologie, en collection et du fait de sa raréfaction, elle risque d’être sacrément recherchée dans peu, on imagine déjà le fonds commun de placement qui se lancerait dans un achat massif en vue d’une marque du temps à la charnière du XXe et du XXIe siècle : au-delà de l’objet, c’est l’histoire de l’Humanité qui se dessine, de même qu’avec Spirou, la boîte de Banania, Tintin au Congo ou Tintin au pays de l’or noir.
Croyez-moi, lesdits Banania et Spirou, c’est tout à la fois le nouvel impressionnisme et le nouveau cubisme du XXIe siècle, alors prenez l’Orient Express pour la fortune, si nos mies Rousseau et Autain finiront en Ehpad, vous aurez, vous, votre piaule jusqu’à la fin au Ritz.
Franchement, pourquoi s’interdire de se tenir la couenne en se les faisant en platine ?
Ce n’est plus seulement joindre l’utile à l’agréable, c’est joindre l’agréable au nécessaire pognon de dingue qui va vous manquer cruellement à la retraite quand le pays sera drivé par le FMI.
Par Jean d’Acre
Source et Publication : https://ripostelaique.com/grace-aux-wokes-
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