vendredi 8 novembre 2024

LE COMMUNIQUÉ DE S OS ÉDUCATION ! LIVRE PORNO AU LYCÉE ! UNE ACTION EN JUSTICE À VENIR !

 LU , VU ET ENTENDU !

 



Chère amie, Cher ami,

 

Notre alerte sur le livre porno mis entre les mains d’élèves de seconde est remontée au plus haut niveau de l’État

 

… Mais malgré la gravité des faits, la réaction de la première concernée, la ministre de l’Éducation nationale, a été en dessous de tout !

Rappel des faits

Vous vous en souvenez sûrement, le mois dernier, nous avons attiré l’attention sur une dérive d’ampleur dans le cadre du Goncourt des Lycéens.

 

Des jeunes de seconde ont été invités à lire le roman Le Club des enfants perdus de Rebecca Lighieri, qu’on ne présente plus.

 

C’est un ouvrage au contenu pornographique, sur fond de relations incestuelles non dénoncées, de pratiques scatophiles, de prise de drogue…

 

Le personnage principal, auquel de jeunes lecteurs ne manqueront pas de s’identifier, va mal.

 Le récit suit ses expérimentations sexuelles et la programmation de son suicide… qu’elle met en œuvre à la fin de l’histoire.

 

En bref, un livre à ne pas mettre dans les mains de mineurs, et surtout PAS dans le cadre d’un enseignement scolaire !

Notre alerte a fait du bruit !

Nous avons tiré la sonnette d’alarme dans l’émission du média Tocsin, le premier à avoir eu le courage d’en parler. 

 

Clémence Houdiakova m’a donné la parole et a fait témoigner la maman qui nous a contactés. 

Son fils lui avait confié son malaise à la lecture de ce livre, qu’il avait à lire en classe de français, en tant qu’élève d’un lycée participant au Goncourt des lycéens. 

 

Cette émission a eu une répercussion très importante, puisqu’elle a déjà comptabilisé plus de 309 000 vues

 

Tocsin a ensuite publié des extraits du livre sur X, et leur post a atteint près d’un million de vues ! 

Notre action auprès du gouvernement 

Nous avons rédigé un courrier officiel, en mettant en avant les faits et en exposant les risques d’un tel livre remis à des mineurs dans le cadre scolaire, et notamment les risques sur la santé psychique d’adolescents en pleine construction. 

 

Nous rappelons aussi un fait simple : l’illégalité d’un tel ouvrage pour des mineurs - la pornographie étant (normalement) interdite au moins de 18 ans !!!

 

Nous avons adressé notre courrier :
 

  • au Premier ministre,
  • au ministre de l’Intérieur,
  • à la ministre de l’Éducation nationale,
  • au ministre délégué à la Réussite scolaire et à l’Enseignement professionnel,
  • à la ministre de la Culture.

 

Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez le consulter ici (ATTENTION, ce courrier contient des extraits du livre, donc des textes à caractère pornographique : c’est un contenu inadapté à des mineurs). 

Seul le ministre de l’intérieur a réagi

À ce jour, nous avons reçu une seule réponse, de la part du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. 
 

Ses équipes s’apprêtent à déposer un article 40. 

 

C’est-à-dire une plainte qui ne peut être déposée que par une autorité constituée, un officier public ou un fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit. 

 

La personne à l’origine de la plainte est tenue d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de lui transmettre tous les renseignements qui y sont relatifs. Puis le procureur de la République apprécie la suite à donner.
 

Cette démarche peut d’ailleurs être entreprise par toute personne ayant ce statut, par exemple, un professeur de l’Éducation nationale, un inspecteur d’académie, un chef d’établissement… 

À bon entendeur…
 

Nous n’avons, en revanche, reçu aucune réponse officielle des autres ministres destinataires de notre courrier.

 

Notamment la ministre de l’Éducation nationale, dont le ministère est, bien qu’il s’en défende, partie prenante du Goncourt des lycéens, et en tout état de cause responsable de tous contenus/livres transmis ou enseignés aux élèves durant les heures de cours.  

Par contre, les médias se lâchent !

Les médias, quant à eux, ont été plus prolifiques. 
 

Ils ont couru au secours de l’autrice que nous n’avons d’ailleurs jamais mise en cause.

 Elle n’est pas responsable, elle est libre d’écrire ce qu’elle veut, et chacun est libre de ses choix de lecture. 

 

Nous avons toujours été parfaitement clairs en la matière, refusant d’ailleurs tout commentaire sur la qualité littéraire du livre. 

 

Notre action a porté exclusivement sur la reconnaissance d’une erreur manifeste de l’Éducation nationale et de son administration, qui n’opèrent pas un contrôle suffisant sur les livres donnés à lire aux élèves.

 

S’agissant d’un livre à caractère pornographique, donc interdit aux moins de 18 ans, le fait qu’il soit remis à des élèves au sein d’un établissement scolaire, pendant une heure de cours, devrait constituer un délit. 

 

Les médias ont choisi de rester dans le déni, refusant de reconnaître l'évidence et d'admettre, ce qui aurait été plus juste et plus honnête intellectuellement, qu'une erreur avait été commise et méritait d'être reconnue et corrigée. 

 

Ils en ont appelé à la liberté d’expression, s’offusquant de notre démarche et nous accusant de censure. À leurs yeux, nous sommes des réactionnaires, des fachos… vous connaissez la suite !
 

Mais le plus terrible a été la réponse de la ministre de l’Éducation nationale, non pas à notre courrier qu’elle a ignoré, mais à une question d’une sénatrice.

La réaction inadmissible d’Anne Genetet

En effet, Anne Genetet a dû répondre à une question de la sénatrice Alexandra Borchio-Fontimp, pour expliquer comment un livre porno trash s’est retrouvé entre les mains de lycéens. 

 

Mme Borchio-Fontimp est une spécialiste du sujet : elle est co-autrice du rapport parlementaire « Porno : l'enfer du décor », et elle œuvre depuis des années pour protéger les enfants. 

 

Son action porte notamment sur les moyens efficaces pour faire respecter l’interdiction d’accès des sites pornographiques aux mineurs.

 

Je vous invite à découvrir la question très pertinente posée par la sénatrice Borchio-Fontimp en vidéo :

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Et maintenant, accrochez-vous !
 

Nous passons à la réponse de la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet.

 

C’est à se demander si elle ne s’est pas trompée de fiche en lisant sa réponse ! 

 

Elle esquive complètement la question et elle nie le caractère pornographique du livre. Peut-être parce qu’elle ne l’a pas lu ?

 

Elle ose même une comparaison avec le livre Les faux-monnayeurs d’André Gide, qui n’a rien à voir !

 Et puis Gide, tout de même…

 

Pire encore, Mme Genetet déclare que les élèves ne sont pas obligés de lire les livres qu’on leur donne en classe… Sérieusement ?!

 

Aucune déontologie, aucune éthique, aucun sens du devoir… 

 

Une réaction absolument indigne d’une ministre de l’Éducation nationale !

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J'ai réagi... sans prendre de pincettes !

J’ai pu réagir à ces déclarations invraisemblables de la ministre de l’Éducation nationale dans l’émission Midi News, au micro de Sonia Mabrouk… 

 

Face au déni et aux manquements de la ministre qui manifestement refuse tout dialogue et ne reconnaît pas la faute de son ministère, nous n’avons d’autres choix que d’engager une action en justice !
 

Je vous invite à découvrir mon intervention, et le débat animé sur le plateau. 

 

 

Cette séquence a suscité un large soutien du grand public, comme en témoignent les plus de 100 000 vues (et 1 300 commentaires !) déjà accumulées sur notre chaîne YouTube.

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Une action en justice à venir…

J’ai pu l’annoncer sur Midi News : nous allons attaquer l’Éducation nationale.

 

Si la ministre ne veut pas reconnaître les torts de son administration et refuse le dialogue, nous n’avons pas d’autres choix que d’agir en justice pour protéger les élèves !

 

L’institution a mis un livre pornographique dans les mains de lycéens, c’est un délit, et il est hors de question que le « pas de vague » l’emporte encore une fois.
 

L’Éducation nationale doit maintenant :

 

  • reconnaître son erreur
  • présenter ses excuses aux enfants et aux familles
  • s’engager à ce que cela ne se reproduise pas

 

Nous allons mener cette action en partenariat avec une association de défense des droits de l’enfant, Juristes pour l’enfance, et avec la maman qui a lancé l’alerte. 

 

Nous examinons actuellement les actions à engager, que ce soit devant le tribunal administratif ou au pénal.
 

Dans tous les cas, ce sera une procédure longue et coûteuse, mais qui nous semble indispensable pour que de telles inepties ne se reproduisent pas.
 

Ensemble, nous devons dire STOP au laxisme d’État, et NON à la banalisation du porno jusque dans les classes.


Si vous voulez soutenir cette action (et aussi toutes les autres actions de l’Association), vous pouvez faire un don dès aujourd’hui :

OUI, je soutiens SOS Éducation !

Un grand merci pour votre engagement à nos côtés.

Priorité à l’Éducation !

 

P.S. : Vous pouvez retrouver notre courrier d’alerte aux ministres en cliquant sur l’aperçu ci-dessous.


ATTENTION, ce courrier contient des extraits du livre, donc des textes à caractère pornographique : c’est un contenu inadapté à des mineurs.

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(Le courrier reçu par les ministres n’a pas de “bandeau de précaution" en rouge, apposé pour la diffusion par Internet)

 


 



 

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