mardi 25 novembre 2025

ÉCONOMIE : LES TRANSFERTS FINANCIERS DES IMMIGRÉS RÉSIDANTS EN FRANCE !

 

155 milliards d'euros perdus en 15 ans : les transferts financiers des immigrés, un enjeu économique majeur

Courriel de Observatoire de l'immigration et de la démographie : 155 milliards d'euros perdus en 15 ans : les transferts financiers des immigrés, un enjeu économique majeur

détails

Cliquez ici pour ouvrir cet email dans votre navigateur

Lettre d’information n°85
du mardi 25 novembre 
2025

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) est une structure d’étude et d’information relative aux évolutions démographiques et migratoires, destinée aux décideurs ainsi qu’à l’ensemble des citoyens intéressés par ces sujets.

Nous apportons une vision rationnelle et dépassionnée au débat public, en puisant aux meilleures sources disponibles : statistiques publiques, travaux de chercheurs spécialisés, analyses juridiques.

Votre point d’information
sur l’immigration et la démographie

  • En quinze ans, 155 milliards d'euros perdus pour la France | Découvrez l'étude inédite de l'OID sur les transferts financiers des immigrés, dévoilée dans Le Figaro
  • Régulariser 250 000 clandestins rapporterait-il 3 milliards d'euros ? | La désinfox de l'OID sur la dernière étude de France Terre d'Asile  en direct sur BFM TV
  • L'émigration irrégulière : un phénomène souvent mal compris | Présentation de l'ouvrage de Seydou Kanté, préfacé par Gérard-François Dumont

En quinze ans, 155 milliards d'euros perdus pour la France | Découvrez l'étude OID sur les transferts financiers des immigrés
Dimanche 9 novembre, Le Figaro a dévoilé la dernière étude de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie, consacrée aux transferts financiers des immigrés résidant sur le territoire français.
Cliquez pour accéder à l'article :
Les personnes ayant immigré en France entretiennent fréquemment des liens financiers avec leurs proches demeurés dans leurs pays d’origine. 
 
Les sommes ainsi versées sont appelées « transferts de fonds des migrants » et représentent, au niveau mondial,  800 milliards de dollars (0,8 % du PIB mondial).
 Leur croissance est portée par celle des flux migratoires.

En France, le déficit créé par les transferts personnels des immigrés à destination de l'étranger ne cesse de se creuser, étant passé d'un solde négatif d'environ 7 milliards d'euros en 2008 à plus de 15 milliards en 2023. 
Les pays aux économies les moins dynamiques en sont souvent amplement bénéficiaires, à l'instar des États d'Afrique centrale et de l'Ouest  dont ils équivalent en moyenne à 4,2% du PIB.

Dans le cas de l’Union européenne : la balance de ces transferts est largement déficitaire. 
Si l’on tient compte des seuls transferts personnels (hors rémunérations des travailleurs transfrontaliers), le déficit de l’UE s’élève à 36 milliards d'euros en 2023.

Avec un déficit de 16 milliards d'euros à elle seule : la France représente 44% de l'ensemble de ce déficit européen. 
Dans le cas français, ce déficit s'explique pour moitié par les transferts à destination de l'Afrique – principalement du Nord, alors même que les données financières concernant ces pays destinataires sont très lacunaires, et que les chiffres sont nécessairement sous-évalués par conséquent.

En particulier : les transferts à destination de l'Algérie ne sont pas ou très peu communiqués et sont fréquemment réalisés via des dispositifs illicites et opaques, notamment le système d'intermédiaires dit Hawala. 

Si la Banque mondiale estime les transferts licites à destination de l'Algérie à 1,8 milliards de dollars en 2023, cette évaluation apparaît très sous-estimée du fait de la quantité de transferts occultes.
 
 Le récent rapport parlementaire relatif au coût budgétaire de l'accord franco-algérien de 1968 les estime au quadruple au moins, soit 7,2 milliards d'euros minimum, dont la majeure partie proviendrait de la France  qui compte 84% de l'ensemble des titres de séjour valides pour des Algériens dans l'Union européenne.
Visionnez un extrait de Nicolas Pouvreau-Monti dans la matinale CNEWS :
Si ces transferts bénéficient à court terme aux pays qui les reçoivent, leurs effets de long terme sont moins univoques. Ils peuvent engendrer une dépendance économique chronique, qualifiée de « culture de la dépendance » par l'Organisation Internationale pour les Migrations, et désinciter à l'entreprenariat comme à l'investissement sur place.

En revanche, leur effet strictement néfaste sur les économies de départ est parfaitement attesté. 
 
 Ils ont un impact négatif direct sur la consommation des ménages, sur le produit intérieur brut ainsi que sur les recettes fiscales.

Leur cumul sur 15 années est à l’origine d’une perte de 155 milliards d'euros pour la France, et constitue ainsi l'une des composantes du bilan économique et budgétaire des politiques d’immigration.
Retrouvez notre étude intégrale sur le site de l'OID :
Étude OID | « Les transferts financiers des immigrés »

Régulariser 250 000 clandestins rapporterait-il 3 milliards d'euros ? | Désinfox de l'OID sur la dernière étude de France Terre d'Asile
L'association France Terre d'Asile, présidée par Najat Vallaud-Belkacem, qui perçoit près de 60 millions de financements de l'État chaque année, a rendu publique le 7 novembre une note demandant notamment la régularisation de 250 000 étrangers irréguliers – en affirmant que cette démarche générerait un gain de près de 3 milliards d'euros pour les finances publiques.
Pour aboutir à ce résultat : l'association postule que tous ces clandestins, qui travailleraient déjà aujourd'hui sans être déclarés, continueraient leur travail de manière officielle une fois régularisés – et commenceraient alors à payer des impôts et des cotisations. 

Pour ce faire, l'organisation pose l'hypothèse d'un montant moyen de cotisations sociales s'élevant à 900 € par mois.
 
 Or, ce chiffre n'est fondé sur aucune statistique et apparaît très nettement surévalué, au regard des profils et des postes occupés par les clandestins en France.

Surtout : le calcul de France Terre d'Asile ne tient aucun compte des coûts, nombreux et lourds, associés à cette régularisation – qui sont même explicitement écartés de l'équation exposée : ‭« les effets de second rang n'ont pas été calculés en l'absence de modèles économétriques ».

Or, le passage en situation régulière ouvrirait à ces étrangers l'accès à l'ensemble des prestations sociales de droit commun : les allocations familiales, les aides au logement...

Par ailleurs, après 18 mois et sous réserve des quelques critères fixés par la loi : ces étrangers régularisés pourraient, de droit, être rejoints en France par leur épouse / époux et leurs enfants mineurs
 
Cette immigration familiale viendrait nécessairement peser sur le coût fiscal de l'opération, notamment avec l'arrivée de personnes sans emploi ou scolarisées.
Retrouvez l'entretien de Nicolas Pouvreau-Monti pour le Figaro :
Plus largement : avec un salaire médian de 1 700 €, les salariés immigrés ne figurent majoritairement pas parmi les contributeurs nets aux finances publiques (après déduction des prestations et transferts publics reçus). 
 
Ceux-ci doivent se situer au delà du deuxième quintile de niveau de vie, soit plus de 1 800 € nets mensuels (27 570 € bruts annuels) par unité de consommation.

En particulier, les immigrés extra-européens ont en moyenne des salaires inférieurs aux immigrés originaires d'Europe, et les personnes en situation irrégulière sont quasi-exclusivement extra européennes. 
 
 Il est donc peu probable que ces derniers se trouvent être des contributeurs nets aux finances publiques une fois régularisés.

Enfin, en régularisant des immigrés sur ces postes à faible qualification, l'on y entretiendrait la dépendance à une main-d’œuvre peu qualifiée, ce qui freinerait l’innovation, la productivité et l’automatisation des secteurs concernés. 
 
Ce coût de long terme, tout comme l'inévitable appel d'air induit par les régularisations (établi au niveau mondial par les économistes Baine, Machado et Ruyssen), n’est évidemment pas pris en compte dans l’étude.
Retrouvez les explications de Nicolas Pouvreau-Monti sur BFM TV,
face au directeur général de France Terre d'Asile :

L'émigration irrégulière : un phénomène souvent mal compris | Présentation de l'ouvrage de Seydou Kanté, préfacé par Gérard-François Dumont

Seydou Kanté, ancien diplomate sénégalais, vient de publier aux éditions Population & Avenir un ouvrage intitulé Géopolitique de l'émigration irrégulière.
 L'auteur y évoque un angle d'analyse souvent ignoré dans le débat public : l'émigration, ses causes et ses effets sur les pays de départ.

Le cas spécifique du Sénégal est évoqué à travers la question des flux, de leurs origines géographiques précises et de leurs causes multiples, ainsi que celle des routes empruntées.
 
 Enfin, sont formulés des scénarios prospectifs proposant une réflexion sur les solutions possibles, pour réguler ce phénomène et atténuer ses effets en adoptant une approche globale.

La préface du démographe Gérard-François Dumont, membre du conseil scientifique de l'Observatoire de l'immigration et de la démographe, rappelle utilement la nécessité de penser les phénomènes migratoires comme un tout cohérent, et dénonce le manque de recherches consacrées spécifiquement à l'émigration – que cet ouvrage vient combler.
Cliquez pour acquérir l'ouvrage sur Cairn :


Élus et responsables politiques, journalistes, décideurs économiques : vous avez une question sur les sujets liés à l'immigration et à la démographie ? 
N'hésitez pas à nous solliciter :
Contactez-nous ! ➤

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire